III-I :L'être sans visage

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On avançait toutes les deux les jambes tremblantes. Des sueurs se mirent à perler sur mon front. Le vent lourd s'intensifiait, les cadavres de ses êtres étranges s'étalaient de plus en plus sur notre chemin. Même pendant un instant je me suis demandé si l'on ne finira pas comme ces êtres étranges qui raide morts sillonnaient la forêt. Mon estomac se noua à chaque fois que j'essayais de respirer. Zéra s'effondra à terre m'entraînant ainsi avec elle. Je m'égratignai contre la racine qui se trouvait sur mon passage et une douleur lancinante m'attaqua la jambe. La jeune Zéra trembla de la tête au pied tout en s'accrochant fermement à moi. Les garçons qui nous avaient dépasser revinrent vers notre niveau mais tombaient assommer sur le sol.

Sans aucune compréhension, je les observait un pas un étaler sur le sol ne pouvant plus bougé. Zéra se mit à sangloter le visage vers le sol les yeux à point fermer. Laissant ma douleur de coté je refermais mes bras autour de sa taille tout en fermant mes paupières qui se faisait plus lourde. Avant de sombrer, je pu uniquement entendre ses sanglots et une larme dévala sur ma joue.

«Ce silence en devient presque effrayant. Aucune chaleur n'émane de cet endroit où je me retrouve à chaque fois que le trou noir m'emporte. Soudain j'y vois plus claire; j'arrive à bouger mes membres endolories. Mes jambes se mirent à marcher sans que je les maîtrise. Ils me portaient je ne sais où. Je ne m'y ferai pas de sitôt à l'idée de pouvoir utilisé ma vision même dans le noir! Laissant mon esprit vagabonder comme à mon habitude, je ne fis pas attention à la grosse masse qui se trouvait en face de moi ce qui me fit basculer laissant hors d'usage mes jambes. Ma tête me brûlait tel le feu brûle la feuille morte...»

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Ouvrant les yeux, je fus stupéfaite d'avoir ma tête sur les genoux de Divin qui coulait un long regard sur moi. Notamment vers mes yeux. Ses yeux pris un instant une couleur mordoré d'un orange profond. Mes yeux étaient scellé aux siens. Je n'entendais plus rien. J'étais figée! Encore une fois de plus. Je voulais bouger mais je n'y arrivait pas.

Il détourna après quelques minutes de fixation ses yeux qui repris instantanément leur couleur brune. Assez troublant que cela ne le soit déjà je n'avais aucune peur enfoui en moi. Tout était comme normal à mes yeux mais l'image de ma petite personne dans ma vie d'avant me ramena à cette triste réalité.

Je me détachai lentement de lui et observai les autres se relever avec peine. Le paysage était dénudé de vie. Aucun arbres ni animaux dans les parages. Je pouvais respirer normalement.

Aucun d'entre nous ne pipait mot. Assis non aligné sur le sol , l'on était plonger dans nos pensées .

Brusquement le vent s'estompa, le ciel s'encombra plus de nuages sombre et se faisait plus lourd. Un individu  sans visage apparut dans une brume qui avançait  lentement très lentement suivant le rythme de cet être étranger. Il n'avait ni nez, ni bouche et ni œil. Sur le côté droit de son visage trois marques noirs semblable à des griffures étaient percevable. Aucun cheveu n'apparaissait sur son crâne. Il possède de longues oreilles pliées en forme de O ainsi que des doigts au nombre de quatre sur chaque main sans bout. Ses pieds sont élancés comme du fil barbelé; cette créature m'hérissais encore plus les cheveux. Vêtu d'une carpe grise, pied nu laissant voir ses pieds sans orteille, il avança vers nous puis s'arrêta à quelque mètre de Zéra. Cette dernière tellement pétrifié  devient de marbre directement. Cet être est vraiment effrayant et faisait froid dans le dos.

_Méfiez vous des apparences, déclarait cette créature.

Je reculais instantanément à ses étranges mots prononcés.

_Savez vous où vous vous trouvez? Moi je le sais, mais je ne peux vous le dire maintenant. Un conseil d'ami tenez vos secret dans le secret.

_Comment ça ami? Êtes vous un ami ou un ennemi et..... ?fis Divin.

_ Qui je suis? Qui sais! Patience mon jeune Divin.

Patience doit rester ton meilleur alliée. Tirez toujours une leçon de vos erreurs et ne les répéter plus. Le glacier brûle tandis que la flamme fond. Impossible n'est pas. Vivre sa vie ne veut pas dire attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie. L'aiguille de l'horloge avance sans regarder le chemin qu'il a pu parcourue.
Tic tac!!ajouta il en balançant la tête

_Mais qui êtes vous à la fin déclarais je faiblement.

_Quelqu'un. Allez, votre nouvelle école vous attend. Appellé moi en cas de besoin.

_Mais qu'est ce que vous raconter? On ne sais même pas qui vous êtes et où somme nous à la fin hurlais Zéra

On entendit un rire rauque puis la brume commença à se dissiper laissant place au loin un énorme bâtiment.

_Un autre conseil, server vous de vos facultés pour vite arriver dans l'école sinon vous risquez gros.  Les dangers sont énormes. Au faite le pourquoi: un secret à toujours la forme d'une oreille murmura t'il avant de disparaître.

_Mais comment veut il qu'on n'y arrive et pourquoi il ne veut pas nous dire où nous somme?

_Cesse tes lamentations et patience

_La patience n'a pas son moment maintenant. Là tout de suite, il faut trouver un moyen d'atteindre cet énorme bâtiment marmonnait Zéra

_Tout abord comment on arrive à voir que ce bâtiment est immense? Il se trouve super loin..!!!

_Venez prononcais je.

Je pris la  main de Zéra et celles des garçons et me mis à courir poussé par l'adrénaline. Au bout se quelques seconde on courais tous rapidement très. Je lâchai leur main.

_Comment on arrive à faire cela, articula avec peine Zéra. On cours comme des flèches!

_Cela doit être une des facultés dont cette créature nous à parler. Je pense que Tabby l'avait déjà développé et par la même occasion, elle l'a activer chez nous dans notre course, criait Aart.

_Pas si fort, rappelle toi de ces paroles.

_ Pour qui me prends tu? je ne suis pas assez bête pour...

_Commence pas te taire.

On atterrit face à cette fameuse école dont on nous avait parler. Un homme et un femme nous attendait à l'entrée puis souriaient d'un sourire mesquin avec plein de dédain.

_Votre destination est ici. Nous vous attendions.

Que cela me fait plaisir avais je envie de déclarer avec une touche d'ironie. Où sommes nous. C'est tout ce que je demande.

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