Bienvenue à Grinn's

II-II

Je te retourne la question! présageais je de déclarer mais je dû m'abstenir. Je posai mon regard sur chacun d'eux sans avancer ni reculer. J'étais de marbre. La seule fille du groupe s'approcha de moi tout en traînant les pas. Elle marchait lentement sûrement avec la peur de trébucher. Vêtu également d'une chemisette noir, elle lui paraissait plus large sur elle.

Arrivée vers ma hauteur, elle me regarda et semblait hésité dans ses mots.

_Bon..jour euh. Bonsoir

Elle toussota fortement.

_...hum désolé...je ne sais pas quel heure......

Elle hésita à dire la suite de sa phrase car elle articulait ses lèvres sans qu'aucun mot ne veuille sortir.

_Salut articulai je d'une voix qui se valait rauque.

Le ton de ma voix me surpris grandement. Il était rauque témoignant que je n'ai pas ouvert ma bouche depuis un bon nombre de temps. Ma voix avait également changée.

_Sais tu ou nous sommes....... qui es tu?

Prise au dépourvu par sa question, j'observai mon environnement tout en observant les trois garçons qui étaient resté à l'arrière.

_Où sommes nous? Je n'en n'ai aucune idée, soufflais je dans un murmure à peine audible. Moi c'est Tabby.

Elle souria timidement tout en observant l'eau verdâtre et en se mordant la lèvre supérieure à plusieurs reprise. Elle faisait la même taille que moi c'est à dire de taille courte. Cheveux en pagaille exactement comme les mien tiré dans les sens noir avec une mèche de couleur blanche, ils semblaient ne pas avoir été coupé depuis bien longtemps. Elle dévia son regard vers le ciel grisâtre qui présagait un temps dépourvue de gaieté. Les arbres s'agitaient mystérieusement sous la force d'un vent qui m'était inconnue et non senti sur ma peau. Ce vent qui les agitaient ne ressemblait guère à celui dans les normes. Il était plus lourd et asséchaient plus la forêt. La jeune fille s'assit à même le sol et s'en comprendre je fis de même imités par les trois garçons qui nous ont rejoint.

Je n'étais par à l'aise particulièrement. Ce nouveau corps que je possède ne m'est pas encore d'une grande aide. Je fermai les yeux tout en évitant d'inspirer ce vent étranger. Je les rouvrir puis inspectai les quatre individus qui me faisèrent face. La jeune fille se tortilla sur elle même mal à  l'aise avant de stopper les mains en arrière pour prendre appui. Visiblement elle aussi n'est pas très à l'aise.

_On peut déduit que toi y compris tu ne sais pas où l'on se trouve, soupira un des garçons. Je me présente Aart.

_Moi c'est Loïc.

_Divin, se présenta vaguement le dernier son regard posté vers le ciel exactement comme le mien auparavant.

La jeune fille qui m'avait apostrophé posa son regard sur le sol meurtrit lorsque je l'a fixait...

_ Je me nomme Zéra ...toi c'est Tabby n'est ce pas?

J'hochai de la tête en signe d'accord au moment où elle releva la sienne pour encrer ses yeux violacés dans les miens. Elle hoqueta puis me fixait avec un air effrayé.

_ Tes yeux, lâcha le fameux Loïc. Il ne sont plus noir. Ils viennent subitement de changer.

Divin m'observa un instant puis reprit la contemplation du ciel. Je portai ma main à mon œil droit sans être alarmer, lâchai un soupir puis fermai les yeux en m'allongeant sur le sol à cause de mes courbatures  qui se faisaient plus que douloureuses. Peinant à supporter ce vent lourd, je rouvris les yeux sans pour autant me redresser et observai la jeune fille du prénom de Zéra. Ces cheveux étaient en désordre, très long et mal peigné. Son visage exprimait à certain moment de la crainte. Tout en se recroquevillant elle dévia son regard vers le mien et devenait palme à vu d'œil en tremblant.

«Que...que faisons nous ici?  Je...je me sens plus... grande avec ce corps. Il n'est pas mien.... Je ne comprend rien» s'écria t'elle baissant son visage.

Je ne répondis pas et gardai mes lèvres sceller en reportant mon regard sur ce ciel étrangé. Quelqu'un vint vers moi puis s'assit tout en reniflant. Je me relevai en position assise puis l'entoura de mes bras et ses larmes redoublaient d'ardeur.

_Je ne sais ce qui ce passe en ce moment... Pour tout te dire,.....même mon corps m'est également étrange.

_Il l'est pour nous tous ici présent, affirma Aart en soufflant bruyamment sur la mèche de cheveux qui lui tombait sur son visage blême.

La jeune fille renifla de plus belle en cachant son visage sur ma poitrine.

_Avant, j'avais dix ans. J'ai été déclarer n'avoir jamais existé dans ma ville. Ils m'ont tous oublié.

Sans lui répondre je laissai vagabonder mon regard dans tout ce qui m'entourait avec une larme qui perlait au coin de mes yeux.

«Pareillement pour moi, mais j'en avais treize »

Le temps passa au ralenti et semblait s'égrener très lentement. Tout était calme seul le son de l'eau qui ruisselait me rappelait qu'on était dans la réalité. Je me pinçai le bras sous l'œil incrédule de Zéra tout en grimaçant et soupirais d'agacement.

_Venez, on doit allés visiter notre entourage. Rester assis là au beau milieu de nul pas ne nous apportera pas de réponse, intima Divin.

Avec beaucoup d'hésitation, je me relevai manquant de tomber à plusieurs reprises. Suivi des autres, on s'enfonçait dans la forêt noir. Au son de nos pas, le bruit des feuilles séchées craquèrent, toutes sortes de végétation parsemé m'étaient inconnu. Plus on s'enfonçaient, de plus ce vent lourd se faisait plus intense à m'en donner mal au crâne. Certains arbres que nous rencontrions sont soite sur le point de tomber ou soite ils sont déjà à terre. Les nuages grisâtres semblaient figer dans le ciel.

En m'arrêtant un moment pour visionner ce qui m'entourait, je pus apercevoir dans un feuillage des yeux violet m'observer. En basculant ma tête du côté gauche pour mieux voir si ce n'étais pas une hallucination les yeux violet tournais également dans le sens du côté gauche. J'effectuai plusieurs figures de tête imiter par ce dernier lorsque une idée bien effrayante me naquit en mémoire. Mais ayant terriblement peur du résultat, je dû m'abstenir puis rejoins les autres qui m'observait avec avec des yeux rieurs. Non pas offenser je me mis à sourire les lèvres tremblantes.

On marchaient sans apercevoir la fin de cette forêt et je ne pu retenir la peur qui me faisait trembler. Au fil de mes pas, ma respiration se faisait plus haletante et je peinais à respirer innée pour Zéra qui s'accrocha à mon bras.