Lettre 3

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Je me suis calmé.

Enfin, c'est plutôt mon oreiller qui m'a calmé. Mais toi, tu ne connais pas ça, c'était moi ton oreiller, tu dormais contre moi, le nez niché dans mon épaules, tes grains de beauté frémissant quand...

STOP !

Arrêtes d'envahir mes pensées, elles sont trop occupé par l'autre con. Et ça me prend beaucoup d'énergie de le haïr autant que je te déteste toi. Mais, au plus profond de moi, je sais qu'il n'a rien à voir là dedans. Mais toi, tu es l'entier responsable de la situation dans laquelle je suis plongé. Sale...

Tu crois que c'est déplacé de te traiter de PD alors que je suis moi-même gay et que nous avons couché ensemble ?

Je ne sais pas vraiment, et je ne veux pas réellement savoir.

PD.

Bravo ! T'as réussi à me faire casser un crayon. Je t'applaudis. C'était mon préféré en plus. Je sais, tu vas dire que c'est bizarre que je m'attache aux objets. Mais moi, ça m'aide à ne pas sombrer, après que tu m'ai abandonné.

Et même si tu penses que ton copain est un gentil petit ange, tu te trompes lourdement, tu ne sais pas ce qu'il a fait. Peut-être devrais-je faire planer le suspens, bien que la vérité me pende aux lèvres. Mais, même si je le désire au plus profond de moi, je vais attendre le plus de temps possible avant de tout te révéler. Comme ça, tu souffrira. Et beaucoup.

Je vais essayer de patienter un peu avant la prochaine lettre. Comme ça, j'aurai plus de choses à te reprocher, plus de colère à évacuer.

Au revoir, jusqu'à la prochaine lettre.

Newt
22/10/2018

Lettres de moi à toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant