Unbreakable. [Réécriture]

41.

"Baby girl, what's your name ? Let me talk to you, let me buy you a drank. "

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Cela fait 1 mois que je me suis remise de mes blessures. Un mois que je suis seule à la maison avec Chris. Brad et Josh ont du aller en Russie pour des affaires, je n'ai donc pas pu parler a Brad de ce que j'ai vu.. Et j'étais indécise sur le choix que je devais faire. Partir et abandonner Brad, ou rester et le faire souffrir. J'avais choisi de rester, mais je devais m'éloigner de Brad, pour son bien.

"Bon, Sparks, on bouge."

"Où on va ?"

"Je dois aller chercher de l'argent chez un collègue."

"Okay, mais j'aimerais qu'on passe deux minutes chez Zack, pour prendre mes affaires."

"Tu as laissé des affaires chez Zack ?"

"Oui." il me lança un regard interrogateur "y'a rien eu, c'est juste des affaires genre des bijoux ou des pyjamas."

"T'es le genre de fille à dormir en pyjama avec son mec ? Je pensais pas."

Je soupirai et me levai pour aller me changer. J'enfilai un jean slim foncé, un haut gris et une veste en cuir noire avec des vans grises. J'attachai mes cheveux en une haute queue de cheval et sorti sans maquillage. On arriva a son appartement, ni luxueux, ni délabré. C'était un appart, ce qu'il y a de plus normal. On monte à son étage et ouvre la porte avec mon double de clé que Zack m'avait offert. L'odeur de lavande trainait toujours dans l'appartement, il y avait un peu de bordel par ci par là. J'enjambais les vêtements qui trainaient pour aller chercher les miens dans la chambre pendant que Chris visitait un peu les lieux. Je prit mes pyjamas dans le tiroir de la commode et sortit de la chambre quand cette porte me vint en tête. Une porte noire, au fond du couloir que Zack m'avait toujours interdit d'ouvrir. Je n'en voyais pas l'intérêt à l'époque, mais après ce qu'il m'a fait, je ne me gênerais pas. Je me dirigea vers cette porte, assez inquiète de ce qu'il pourrait se trouer derrière. Des cadavres ? Ou alors de la drogue. De toute façon, j'en ai tellement vu, des choses, en 4 mois que rien ne m'étonnerait. J'effectue une pression sur la poignée, mais rien. La porte est fermée à clé. Je pousse un soupir d'ennui et lève la tête. Une petite clé accrochée à un minuscule porte clé en haut du mur. Je m'allonge le plus possible pour l'attraper, et après maintes et maintes reprises, une main plus musclée vint s'étirer et prendre la clé.

"T'es curieuse, Sparks."

Chris entra la clé dans la serrure et la tourna.

"C'est très bien." ajouta t il.

Il poussa la porte et on entra, seulement on ne voyait rien. Après avoir tâté les côtés de la porte, je sens un fil accroché au plafond percuter ma main. Je tire dessus et une faible lumière éclaira la pièce. J'allumai ensuite les lampes autour. Et je fut réellement choquée par ce que je vit. Sur les murs étaient collés des papiers journaux parlant de différents événements, braquages, etc. Il y avait un vieux bureau recouvert de papiers journaux. Je les retirai et vit une multitude de plans, des textes, des schémas, des notes. Il y avait un magnétophone datant d'un siècle. Je le mit en marche et ma voix résonna dans la pièce. Je fut paralysée par le choc. Il avait piraté mon téléphone et enregistré tout mes appels. Chris regardait autour de lui sans faire un seul commentaire. Mais c'est quand il laissa échapper un "putain" qu'un frisson parcouru ma colonne vertébrale. Je me retournai doucement vers lui, qui avait la tête baissée vers une petite table. La voix de Zack venait du magnétophone. "23 heures 31 minutes, maison Salvatore, opération bombe." puis rien. Il était là bas. Il m'avait suivi jusque là bas, mais il n'était pas dans la pièce. Je m'avança à côté de Chris et mon souffle se coupa. Des photos de Brad griboullée, arrachée, trouée et des photos de moi. Le jour où j'ai rencontré Brad, il avait même prit mon école en photo. Il me connaissait bien avant tout ça. Il me traquait partout. Il y avait des photos de moi, dans ma chambre de Denver, qu'il avait prit de dehors, et une photo de moi à New York dans le parc. Il y avait des photos de moi partout, à chaque moments que j'ai vécu depuis que je connais Brad. Je n'avais encore rien dit, et je ne pouvais toujours pas tellement j'étais sous le choc. Il avait quelques photos de Brad, qu'il avait salement amochées. Mais c'est une photo géante de Brad, étendue sur le mur, qui me fit encore plus peur. Il y avait des choses écrites dessus, les yeux étaient écorchés, surement avec un couteau. Il y en avait, des couteux, plantés au niveau de ses bras et ses jambes. Il y en avait un aussi, planté sur son cœur. Je fit un pas en arrière et percuta Chris qui posa une main sur mon épaule. Je sortit en vitesse de cette pièce et ramassai ce que j'avais à prendre.