Je me réveille difficilement ce matin , j'ai les yeux gonflés et un mal de crâne terrible. Je regarde autour de moi d'un air interrogateur pour finalement me rendre compte que je suis dans ma chambre. Quand je regarde ma table de nuit un bout de papier et un verre d'eau accompagné d'un doliprane sont délicatement posés dessus. Je prends le papier et lis le contenu.
"Prend ce doliprane (pour ta guelle de bois , je suppose). Repose-toi. Je te vois plus tard.
-Harry"
Je reste quelques secondes à fixer le papier avant de le déposer à nouveau sur la table. Je regarde le radio réveille , il est neuf heure du matin. Je n'ai pas dormi énormément. Je me lève et sens mes jambes vacillaient alors que j'essaie d'atteindre la salle de bain au bout du couloir. Je me déshabille et entre dans la douche. L'eau chaude apaise mes muscles et mon mal de crâne diminue légèrement.
Je me remémore les événements de la veille ; j'ai rejoins Harry dans un bar du centre de la ville et j'ai bu comme un trou pour essayer d'oublier tout ce qui s’est passé ces derniers jours. Evidemment, je lui ai tout raconté à propos de Julien à qui je n’ai pas reparlé depuis qu’il est venu me trouver dans ma chambre avant de se faire détruire. Je me sens mieux vis-à-vis de lui et de ce qui m’as fait. Harry n'a pas arrêter de le jurer toute la soirée, par contre. Et je lui ai également dit ce qui s'était passé le soir où Mathieu et moi sommes allés chez Tommonight. Il y trois jours. Depuis, Mathieu ne m'a pas parlé et il vient à la maison juste pour passé ses nuits. A vrai dire , je suis toujours confuse. On était ivre , certes. Mais je me souviens très bien des événements. Je lui ai crié dessus et la seconde d'après on allait s'embrasser. Mais il s'est reculé et il est devenu froid. Je me souviens du trajet en voiture, ça m'a paru durer une éternité. Et les deux jours qui ont suivis étaient encore pire. Pas un regard , pas un mot , rien. Je n'ai pas protesté, c'est ce que je voulais non? Qu'il me laisse tranquille. Mais maintenant que je le suis, je ne peux m'empêcher de légèrement m'ennuyer de lui. Dans le sens où je n'ai plus personne à détester maintenant qu'il me donne aucune raison de le faire.
En sortant de la douche , j'enfile une serviette autour de ma taille et passe le couloir. Au moment où je me trouve juste devant la chambre de Mathieu , la porte s’ouvre. Je reste figée alors qu'une petite brunette en sort. Je connais son visage , elle est dans un de mes cours mais je ne serais dire son prénom. Elle me lance un sourire avant de me dire :
- Salut Lola.
- S-Salut , je réussi à déglutir.
- Jolie serviette , ajoute t-elle en passant à côté de moi.
Puis elle prend les escaliers avant de rejoindre l'entrée de la maison et sortir. Je me tourne vers Mathieu, la porte est encore ouverte. Il est adossé au dos du lit , enveloppé dans des draps blancs. Sa jambe dépasse de la couette au niveau de sa cuisse. Je pourrai jurer qu'il est nu en dessous. Quand je relève ma tête au niveau de son visage, son regard est posé sur moi. Il est froid , aucune émotion est présente sur son visage. Je reste immobile au cadrant de sa porte sans savoir quoi dire, ni quoi faire alors qu'il me dévisage.
- Je peux t'aider ? s'exclame t-il d'un ton glacial.
- J-je... Non, j'arrive à articuler d'une petite voix.
Je reprends contrôle de mes mouvements et je me précipite presque en courant dans ma chambre. Je m'assoie au bout de mon lit et place ma tête entre mes mains. Je ne comprends absolument rien, et mes maux de tête sont revenus. Que pouvait-il arriver de mieux ?
Je me dirige vers mon placard et en sort rapidement un short en jeans avec un top blanc. Je mets mes vans et prend mon sac avant de sortir de la maison. J'ai besoin de prendre l'air. Vraiment. Je décide d'aller voir Harry pour me changer les idées. Même si je l'ai vu hier, peu importe.
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Cap ou pas cap ?
RomanceLola et Mathieu , sont deux lycéens bien différents. Lui est insouciant et vulgaire. Il aime les filles et la fête. Elle , plutôt discrète et déterminée. Elle est en couple depuis deux ans et n'aime pas vraiment sortir. Rien les unis et pourtant un...