Ma vie, mes choix.

Chapitre 9 : CHAMBOULEMENT

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Chapitre 9 : CHAMBOULEMENT

Partie Ibou :

Je regarde Sacha se rhabiller pour la deuxième fois depuis qu'elle est venue me rejoindre. Cette fille est vraiment une pro oh, j'ai passé un moment esquie. Je sens que je vais bien m'amuser avec elle. Je regarde ma montre, il est presque 20 h. J'ai vraiment envie d'appeler Mati, d'ailleurs c'est bizarre qu'elle ne l'a pas encore fait. Je prends mon portable et me dirige vers le salon en regardant si j'ai un message ou un appelle manqué.
Sacha : La récréation est terminée, il faut que j'y aille dit – elle en me rejoignant. Je replonge mon portable dans ma poche, le coup de fil attendra.
Moi : En tout cas j'ai beaucoup aimé cette récréation, il va falloir qu'on en face souvent.
Sacha : Je dois avouer que tu m'as un peu surpris car d'habitude les belles gueules ne savent pas le faire mais toi hum....Elle me donne une bise sensuelle.
Moi (flatté) : Moi quoi....
Une voix : Coucou les enfants, vous êtes ou ? Je sursaute et regarde vers le couloir ou j'entends ma mère venir. Shipppp.
Moi (fronçant les cils) : Je ne veux surtout pas de malentendu. Toi et moi c'est juste sexuel rien d'autre.
Sacha : Il n'y a que ton corps qui m'intéresse, rien d'autre, répond-elle avec agressivité avant de se diriger vers maman qui fait son apparition.
Maman (le sourire large) : Ha vous êtes là mes chéris. Depuis que Sacha est allée te chercher dit – elle avec un clin d'œil complice à Sacha.
Moi : Bon moi je vous laisse dis – je d'un ton décidé en récupérant mes clés de voiture. On se capte ma belle dis – je à l'endroit de Sacha et sort du salon sans un regard vers ma mère qui se dépêche de m'emboiter le pas.
Maman : Ou est – ce que tu vas comme ça, j'ai fait un diner spécial et tante Rama est déjà en route. Tu ne vas pas.....
Moi (la coupant) : Je vois très bien ou tu veux en venir avec Sacha mais je vais te dire une chose : jamais au grand jamais je n'épouserais cette fille et.....Elle met sa main sur ma bouche en regardant vers le salon avant de me tirer vers la sortie.
Maman : Tu es devenu fou ou quoi ? Tu ne pourras pas trouver meilleur partie qu'elle. D'ailleurs son père va bientôt être élu ministre et tu feras partit de son équipe.
Moi (dégageant ma main) : Ton métier de commerçante déteint sur ta mentale, tu crois que tout est à vendre ou quoi ? Je ne suis pas ta marchandise moi.
Maman (fronçant les cils) : Moi je crois surtout que cette souillon t'a complétement détourné de tes objectifs, tu....
Moi (rugissant) : Je t'interdis de l'insulter et tien le pour dit Mati sera ma femme que tu le veilles ou non.
Maman (surprise) : Donc ce que j'ai vu tout à l'heure s'était vrai. J'ai raté quoi ? Comment peux – tu t'amouracher d'une fille de si bas étage au risque de détruire tes ambitions professionnelles. Avec Sacha, tu auras le beurre et l'argent du beurre. En plus cette fille n'est même pas une bambara et.....
Moi : Et on reproche au blanc d'être raciste. Ecoute, il faut vraiment que j'y aille. Elle me retient par le bras et me pousse à la regarder droit dans les yeux.
Maman : En tout cas, je te préviens, si tu épouses cette fille, je te coupe les vives...Je me dégage, la regarde en silence dix seconde .
Moi : Tu crois vraiment que ce sont les miettes que tu me donnes qui me font vivre ? Pif....Je sors de la maison en claquant grandement la porte.
Dans la voiture, je prends le temps de me calmer avant de démarrer, direction chez Magouné. S'il y a une chose dont maman a raison c'est que l'amour m'a rendu aveugle. Sacha est plus belle et cent fois plus riche que Matie, entre les deux il n'y a même pas photo. Mais avec Mati, mon cœur bat, allez savoir pourquoi. L'amour a ses raisons que la raison ne connaît. Hihihi voilà que je deviens romantique, mouwaye. Mais je crois surtout que c'est parce qu'avec elle, je suis 100% naturel et surtout je me sens aimé profondément. Elle bouste mon orgueil et me donne envie d'être meilleur. Ceux qu'aucune fille n'a jamais réussi à faire. En plus de cela, elle est pure. C'est dans notre nature nous les hommes de toujours vouloir une femme aux bonnes mœurs. Je veux bien utiliser toutes ses femmes en chaleurs mais quand il s'agira d'épouser la mère de mes enfants se sera sans contexte Mati.
Je me gare devant Magouné et tente de joindre ma dulcinée mais en vain, ça sonne dans le vide. Surement qu'elle est occupée, je réessayerais plus tard. Je me précipite de raconter ma journée à mon ami. Comment j'ai failli dépuceler Mati, ma capitulation avec Sacha et enfin le comportement médiocre de maman.
Magouné (rire) : Franchement connaissant ta mère, je trouve que tu as de la chance qu'elle ne l'ai pas jeté dehors. C'est sure qu'un jour elle qui va t'amener à ta perte. A moins que...
Moi (pif) : A moins que quoi mon gars. Maman veut juste mon bien. De toute façon tu ne l'as jamais aimé.
Magouné (me coupant) : Ce n'est pas que je ne l'aime pas. Je n'approuve pas la façon dont elle se comporte avec vous tous. Elle a vendu toutes tes sœurs et maintenant c'est ton tour.
Je regarde mon ami qui se retient d'exploser. Magouné était et est toujours amoureux de ma sœur. Ils sont sortis ensemble un mois avant que ma mère n'y mette cours. Ma sœur n'était pas pour lui disait maman. Ils ont repris en cachette mais moins d'un an plus tard, un grand commerçant est venu lui demander la main. Mon père faible qu'il est a accepté sans broncher et Magouné a presque eu une dépression. Notre amitié a failli en pâtir. Depuis il a un dent contre maman et ne la sorte guère.
Pour dissiper la gêne, je prends mon portable et rappelle Mati. Toujours rien. Pourtant il est à peine 21 h. Je lui envoie un message lui demandant de me rappeler dès qu'elle est disponible.
Vers 22h, n'ayant toujours pas de nouvelles, je relance un appelle et je tombe carrément sur la boite vocale et là je commence à flipper. Elle m'envoie toujours un message de bonne nuit et jamais elle n'a fin mes appelles.
Moi : Je crois qu'il se passe quelque chose. Tu crois qu'elle est fâchée à cause de maman ou qu'elle veut me punir ou.....
Magouné : Hahahahahahahha, kéh kéh kéh, non vieux tu es accro dé. Ca y est.
Moi : Shipppp. Bon il faut que j'y aille et demain je viendrais te voir au bureau pour que tu m'aides à rédiger un cv et une demande d'emplois. Ne me regarde pas comme ça, il faut bien que je commence à penser à mon avenir. Maman m'a promis de me couper les vivres si j'épousais Mati alors il me faut un boulot et un bon.
Magouné (levant les bras au ciel) : Allélouya, là je suis heureux. Enfin tu te décides à entrer dans la cours des grands.
Moi (vexé) : Oui c'est ça...