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Chapitre 6 : LES CALCULS
Partie Matie :
Coumbis n'a pas arrêté de pleurer durant tout le trajet. Quand elle est tombée dans les pommes, j'ai directement appelé son père qui a rappliqué en moins d'une minute. Il m'avoua qu'il n'en pouvait plus de rester à la maison et d'attendre et qu'il était là depuis une demi – heure. J'envie mon ami d'avoir un père si attachant. Moi le mien m'a appelé qu'une seule fois durant toute l'épreuve.
Bref dans la voiture, l'atmosphère est très glaciale. Mon oncle a essayé à plusieurs reprises de nous détendre mais rien. J'espérais seulement que Coumbis était émue par les résultats du bac et non par la bombe que son père a lâché au moment de son réveil. Mais quand nos regards se sont croisés, j'ai compris qu'elle nous avait entendus. Ce qui est sure c'est que je ne vais pas rester une journée de plus dans cette maison si la déclaration de mon oncle se trouve avérer. Peut – être qu'on se fait juste des films. Arrivé à la maison, la joie de tante Oumi et de tante Sophie est tellement grande que nous oublions un moment l'incident. Oncle Ibrahim n'arrêtait pas d'appeler et de passer sa fille son téléphone. Rapidement j'ai retrouvé la joie démesurée de mon amie, qui commençait déjà à réclamer son cadeau un peu partout.Dans cette liasse de joie, mon portable sonna. Devinant qui sait, je me dépêchais d'aller dans la chambre pour répondre. Quand je parle avec Ibou, je suis comme une sourie qu'on vient de mouiller. Je ne suis toujours pas habituer au fait qu'il s'intéresse à moi et qu'on s'envoie des messages tout le temps. Il m'arrive dès fois d'être tellement dans les nuages que Coumbis commençe à être inquiète de mon cas. L'amour rend fou Billahi.
Moi (décrochant) : Allo !Lui (ton inquiet) : Hey, depuis le temps que j'attends que tu me r'appelles. Ne me dis pas que les résultats ne sont toujours pas sortis.
Moi : Si si, il y a Coumbis qui était tombée dans les vapes, j'ai dû appeler son père et....Lui (agacé) : Alors tu l'as ou pas ?
Moi : Bien sûr avec mention, toi aussi mane rèk si khalé (je suis une diva).
Lui (rire) : Magnifique, il faut qu'on fête ça ce soir.
Moi (boum boum boum) : Ce soir ?
Lui : Oui il y a un problème ?
Moi (hésitante) : Non, je ne sais pas. Tu sais.....
Lui : Ecoute Matie, je te préviens, tu refuses de diner avec moi ce soir, tu m'oublies. C'est la troisième fois que je t'invite et hors de question qu'il y 'en a une quatrième.
Moi (panique) : Non non, ne te fâche pas. Dis-moi où et quand.
Lui : Ok je réfléchis et je t'envoie ca par sms. Bisou, à tout à l'heure.
Jusqu'à ce qu'il raccroche, je n'ai pas dit un mot. Mon sourire béat m'en empêché. Il m'a dit bisou, kéh kéh kéh....
Coumbis : Je peux savoir ce qui te fait sourire comme ça ? Non laisse tomber je sais : Ibou Makhtar Diop.
Moi (me retournant) : Il vient de me dire bisou. Coumbis éclate de rire jusqu'à se tordre.
Elle : En tout cas je veux être présente le jour où il va t'embrasser. Crise cardiaque direct.
Moi (anxieuse) : Astahfiroulah. Tu crois qu'il va tenter quelque chose ce soir ?
Elle : Et comment ? Il va te bouffer direct.
Moi (yeux ouvert) : ..........
Coumbis éclate encore de rire.
Elle : Je blague. Mais s'il t'invite ailleurs qu'un restaurant refuse. On ne sait jamais avec les hommes. Son regard se voile de tristesse me faisant comprendre à quoi elle fait allusion.
Moi (hésitante) : Je suis sure qu'on se fait des films.
Elle (grimace) : Tu crois ? Hé les hommes. Promet moi que tu me le diras s'il te fait des avances.
Moi : C'est promis et juré mais je ne crois pas qu'il le fera.
Elle (se levant) : On verra. Va prendre une douche et porte ton plus sexy tenu. Je regarde l'heure.
Moi : Il n'est que 18 heure ma chérie.
Elle : Oui mais je vais t'accompagner chez tes parents et de la – bas tu rejoins Ibou.
Moi : Tu viendras avec moi au restau. Chouette.
Elle (shippp) : N'y compte même pas. Ça ne se fait pas ma belle. J'irai voir mes copines et on se retrouve à vingt-trois heures devant Chez Lala, comme ça on rentre ensemble.
Moi : On ne va pas avertir...
Elle : Tu es bête ou quoi. Si papa ne veut pas que je sors avec des hommes parce que soit disant je suis trop jeune, imagine si tu lui demandes la permission. Tu ne vas même pas traverser la porte d'entrée, je te jure.
Moi (trainant des pieds) : Ok mais tu sais que je déteste mentir.
Elle : Tu ne mens pas, tu vas juste leur dire que tu vas chez tes parents et qu'on rentrera tard. Allez, vas-y.
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Ma vie, mes choix.
RomanceCette histoire reflète la vie sociétale Africaine dans toute sa splendeur mais aussi dans toutes ses décadences. Je l'ai écrit tout en pensant à ces milliers de personnes surtout les femmes qui sont dans des situations alarmantes sans avoir personne...