Pdv Antoine.
Si il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est de tomber amoureux d'une autre femme qu'Erika.
Je n'ai pas connu beaucoup de femmes dans ma vie, et quand j'ai rencontré Erika, je me suis dit qu'elle était la bonne. Je n'avais aucun doute.
Mais ça.
Ça, c'était avant que je rencontre Lou.
Avant elle, je me rends compte désormais que je ne savais pas vraiment ce qu'était l'amour véritable.
J'ai beaucoup d'affection pour Erika c'est vrai, elle est comme moi. Mais quand je regarde Lou, ma vie prend un sens. Je sais ce que je veux et ce que j'espère quand je la regarde. Je la vois dans mon avenir.
Je me déteste de faire ça à Erika, mais surtout je me déteste de faire ça à ma fille.
Mia, elle est toute ma vie. Ma boucle d'or. Il n'y a aucune personne que j'aime autant que ma fille. C'est en partie pour cette raison que j'ai mis tant de temps à me séparer d'Erika.
Je ne voulais pas laisser Mia.
Mais ce que je ressens pour Lou est devenu bien trop fort et profond pour vouloir ne serait-ce que l'ignorer. Je ne peux plus, je n'arrive plus à avancer sans elle.
C'est pour cette simple raison que je suis parti. J'ai fuis. Tel un lâche en manque d'amour.
Je m'en veux énormément mais je ne peux pas faire machine arrière. Ce qui est fait est fait et je ne peux plus reculer. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête et le coeur de Lou, mais j'espère ne pas être venu jusqu'en France pour rien.
Si je la perds elle, alors j'aurais vraiment tout perdu.
Suspendu à mon téléphone, je soupire en fixant les quelques mots de Méloée. Elle sait, je n'en doute pas une seconde. Elle connaît la raison de ma venue jusqu'ici, mais surtout elle sait que je ne vais pas bien.
On ne peut jamais rien lui cacher.
Mise à part le fait d'être une star du foot, pour ça elle est un peu trop stupide pour le deviner, si vous voyez ce que je veux dire. Ne sois pas méchant Antoine, voyons.
_ Antoine, j'entends une voix me sortant de mes pensées.
Je tourne la tête vers Ben, qui hausse un sourcil la bouche entrouverte.
_ Oui?
_ Tu comptes rester là? Continue-t-il.
Ne comprenant pas, je remarque très vite qu'il se trouve dans l'encadrement de la porte d'entrée de l'appartement de sa copine. Je souris bêtement en me frappant mentalement. Je rentre en le suivant et referme la porte derrière moi.
Mes yeux scrutent l'appartement alors que Ben se dirige rapidement vers la chambre de Méloée.
Me retrouvant seul, je décide de faire un bref tour du grand séjour de l'appartement. Tout est peint en blanc et le mobilier est dans des teintes grise et crème. C'est très élégant.
Je marche nonchalement, visitant chaque pièce de l'appartement. Évitant bien sûr la chambre des deux niais probablement bien occupés à l'instant.
Ah, je ne veux même pas y penser.
Je me stoppe enfin devant une porte blanche à l'arrière du salon, comme toutes les portes que j'ai ouvertes avant celle-ci, je l'ouvre sans vraiment me soucier de ce qui pourrait s'y cacher.
Mais bordel, j'aurais dû.
Ma bouche, semblable à une carpe, s'est ouverte dans un bruit sourd. Choqué, je referme la porte en la claquant. Ma main se porte naturellement à mon coeur qui bat à une allure fracassante.
Lou.
Elle est là.
Dans sa chambre.
Et je dois dire que vu la bosse qui a gonflé en un instant dans mon jeans, je ne regrette pas d'avoir vu ce que j'ai vu.
Des sous-vêtements noirs en dentelles.
Son grain de beauté au dessus de ses reins.
Ses petits seins aussi ronds que deux pommes.
Sa mine choquée en me voyant.
Ses joues écarlates.
Bordel.
Je suis amoureux.
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Petite surprise pour vous faire patienter un peu plus facilement.
Désolée d'être si longue vraiment.
Je voulais vous offrir un petit point de vue du Grizi.
Bisous, mes little stars.
Imaginingstar ☆
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Destinés [Benjamin Pavard] TERMINÉE
FanfictionAu destin, Méloée n'y croit en rien. Pourtant, le sien est déjà tout tracé, et sa vie est sur le point de basculer. On dit souvent que nous sommes maîtres de notre destin, et dans un sens c'est vrai. Mais à force de fuire, le destin nous rattrape to...