Chapitre XXXIII

70 8 5
                                    

HEY!

L'école était intense avec nous ce dernier mois, je suis DÉSOLÉE!

Je vais faire de mon mieux pour publier plus souvent, mais je ne promets rien... merci de continuer de lire, en passant! :')

---------------

«Alors tu t'es trouvé quelqu'un dans ce trou?»

Newt avala lourdement, regardant le paysage défiler par la fenêtre de la voiture qui sentait la cigarette et le parfum pour homme.

«Ouais...»

«Un garçon, j'imagine?» lâcha son père d'un ton amer caché sous une couche de faux intérêt. Le blond hocha la tête timidement, collant son front sur la fenêtre pour éviter de croiser les yeux de l'homme.

«Tu sais, ta mère et moi avons beaucoup réfléchi à tes... choix pendant ton absence. Nous croyons que, malgré la honte que cela nous procure devant la famille et le quartier, tu es libre d'expérimenter cette partie de toi. Tant que ça reste derrière des portes closes, évidemment.»

Délibérément, sa famille ne l'accepterait jamais totalement, ce qui ne dérangeait pas tellement Newt. Il avait fait son deuil, enterré ses rêves d'un foyer chaleureux et aimant sans peur du jugement. La «haute société» était encore fermée à la liberté, et son voisinage avait constamment l'air de le narguer et l'haïr pour sa différence.

C'est pourquoi les quelques garçons qu'il ramenaient chez lui le laissaient. Ils voulaient son argent, se moquer , mais surtout, ils étaient terrifiés des conséquences qui suivraient. Newt en avait eu assez et la suite, on la connait.

Le petit mort-vivant sentit une main se poser sur sa maigre cuisse, ce qui le poussa à enfin regarder son père. Celui-ci abordait un sourire doré, il se trouvait formidable, un vrai altruiste qui brisait toutes les conventions. Un père modèle et acceptant qui faisait passer son fils avant sa réputation. Newt voulait vomir.

-*-

Thomas, de son côté, pleurait toutes les larmes de son corps dans son lit en serrant son oreiller comme si s'était son petit ange. Les trois semaines avant sa sortie semblaient s'étirer pour une éternité, il comptait les minutes et même les secondes. C'était tout ce qu'il lui restait.

Aris s'était trouvé une petite amie et il ne lui écrivait plus souvent, Newt était constamment occupé, Minho était parti et les filles l'irritaient avec leur pitié. Ses meilleurs amis étaient le toit, ses souvenirs et le sommeil. Son anxiété, par contre, avait radicalement diminué. La solitude, son ancienne ennemie, ne lui faisait plus penser autant à tout ce qui pourrait se passer en se rongeant la peau. Les trucs d'Alby et la tristesse l'avaient fait taire.

Bref, sa santé mentale allait mieux, mais il n'avait jamais été aussi seul. Même ses parents ne lui parlaient plus, ils avaient décidé de partir en vacances au Pérou, sans signal ni de carte d'appel. Génial.



Bienvenue à MAZE //Newtmas// Maze Runner AU//FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant