Chapitre 12 : Pour un calin...

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Je préviens : je me suis davantage amusée en écrivant ce chapitre car je n'avais rien à faire et j'avais trouvé un article marrant sur les câlins. Bref, je vous laisse à la lecture, mais ne cherchez pas trop le niveau, ni la réflection d'ailleurs.

PDV Clément

Dernières bises, un léger signe de la main en guise d'au revoir, et Aurélie disparait dans les écoliers, suivie de Cyprien.

Lucas me prend par la taille :

- J'ai faiiiiim, grogne-t-il.
- Mais on vient de manger.
- Ah oui c'est vrai.

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire.

- Gros gourmand.
- Mais ! En plus j'ai fait du sport aujourd'hui !
- Ah bon ?

Lucas devient rouge de gêne :

- La vaisselle c'est bien du sport, non ?

PDV Oscar

- Je veux un salaire mensuel.
- Comment ?
- Puisque je suis coincé ici, je veux au moins un salaire mensuel.

Alexandre soupire.

- Bien, 15 000 euros ça te va ? J'en ajoute 5 000 si tu veux, du moment que tu fais ce que je te dis.
- Oui, ça me va.

Je suis tenté d'ajouter un « sale fils de riche » mais je me retiens, tenant à ma vie.

- Et un calin ? finis-je toutefois par demander.
- Tu me reparle de câlin, je te promets que je fais un meurtre.

Au moins, ça c'est dit.

Mais c'est dommage, car j'aime bien les câlins depuis que Spooky m'en fait. Alors je retente :

- Les câlins c'est bon pour le stress...
- Tu es sérieux ?
- Et en plus ça aide à se sentir moins seul.

Pour toute réponse, j'ai le droit à un regard noir.

- Ai-je l'air de me sentir seul...? siffle le jeune homme.
- Parfois.

Il se contente alors de me tourner le dos, pour repartir sur son ordinateur.

- Si tu étais moins obsédé par un mec, tu pourrais prendre le temps de mieux comprendre les vertus du câlin.
- Alors ça c'est la meilleure. Dis, ce n'est pas toi qui te sentirai un peu seul pour me coller comme un petit chien ?

Je fronce les sourcils.

- J'ai assez de relations à l'extérieur pour ne pas me sentir seul. J'arrêterai bien mon chantage si un gars en manque d'affection ne me gardait pas enfermé dans sa maison immonde, m'empêchant de les retrouver.
- Alors l'histoire est réglée, puisque ma maison est immonde tu n'auras pas de câlin.
- Mais je ne l'avais pas encore dit tu ne voulais déjà pas.

Pendant quelques minutes, rien à part un silence gênant. Alexandre me jette une mine exaspérée.

- Sois un peu plus clair dans tes propos.
- Premièrement, je dis, faire des câlins est bon pour la santé car il permet au corps de libérer de l'ocytocine, de la sérotonine et de la dopamine.
- En français ça donne ?
- Ce sont des hormones qui, une fois libérées, vous placent dans un état de relaxation et de bien-être. C'est cool ça, d'être relaxé...
- Je le suis déjà.
- Mais en plus de cela, un calin ça rehausse l'estime de soi. Lorsqu'une personne significative vous prend dans ses bras, vous serre bien fort, vous comprenez que, pour cette personne, vous êtes important.
- Tu crois vraiment que j'ai envie de me sentir important pour toi...?
- Pour finir, il s'agit là d'un prélude à la sexualité.

Cette fois écarquille les yeux, encore sous le choc de ce qu'il vient d'entendre.

- J'hésite à prendre ça pour de la provocation ou de la pure bêtise.
- Et bien non. Le câlin, corps à corps ou peau à peau, revêt un caractère érotique ou sensuel et place les amoureux dans un état d'excitation pouvant mener à une relation sexuelle.

Je récite les informations, comme si il s'agissait d'un cours appris par coeur. Mon interlocuteur finit esquisser un semblant de sourire. Je pense alors avoir gagné, du moins jusqu'au moment où je reçois un oreiller en pleine figure.

- Tiens, câline le, ça évitera de trop te faire rentrer dans un « état d'excitation ».

J'avais pourtant précisé ça concernait les amoureux. Espèce d'idiot, je disais ça afin de te donner des idées en rapport avec Clément, pas avec moi.

Pervers.

Journal d'un gamer 2 : Parce que la vie est un long fleuve tranquilleWhere stories live. Discover now