I'll Save You
Chapitre 1
J'avais la plus belle vie dont on pouvait rêver. À 17 ans, presque 18, j'avais un job, un appart et je vivais seule. N'était-ce pas le rêve de tout adolescent de ne pas avoir rien ni personne pour lui dire quoi faire? D'être complètement autonome? Sauf que dans mon cas, c'était obligé.
- Jane!
-Quoi?
- Y'a des clients a la table 4! Bouges toi un peu!
- J'y vais!
Ça, c'était Joe, mon patron. L'homme le plus désagréable que je connaisse. J'avais un job, mais y fallait pas s'imaginer que c'est le meilleur du monde. Je pris mon carnet de commande et mon crayon et passa de l'autre côté du resto. J'allais vite m'occuper des clients puis retournait accrocher ma feuille sur la corde au dessus du comptoir afin que Joe puisse cuisiner leurs plats. En moins de deux minutes leurs cheeseburgers étaient faits. Chez "la bonne patate", on avait pas le temps de niaiser. Ma soirée passa vite, et je dû endurer cette odeur de friture que je détestait jusqu'à 21h. Heure où Joe partit et me laissa gentiment fermer le resto, sans oublier de m'armer d'une serpillère. Trente minutes plus tard, je pu enfin barrer la porte et prendre le chemin du retour.
Je m'en vais à mon appartement d'un pas pressé en me faufilant entre les touristes et les gratte ciels. J'était encore dans mon uniforme de serveuse: jupe noire style 70's, polo à l'intérieur de la jupe et casquette. Qu'est-ce que vous vouliez, le casse croute où je passai toute ma vie avait presque 40 ans et n'avait jamais changer de concept.
Je passait à travers plusieurs ruelles et entrait dans le côté moins flatteur de Montréal. J'accéléra mon rythme de marche, fixant le sol. Ici l'air était plus lourd et une odeur de crasse régnait partout. Ils y avait des sans abris qui avaient allumé des feux de poubelles et je me réchauffais les mains au dessus d'une quelques instants. J'en profitais pour parlez avec Mike, un homme dans la soixantaine. Je l'aimais bien et il m'avait pris sous son aile. Ici, entre les sans abris et les gens qui avaient un peu d'argent pour pouvoir payer un loyer à Martha (la propriétaire des quelques immeubles environnant), la frontière était quasi inexistante.
- Je commence à paniquer Mike, je travaille le plus possible mais je ne pense même pas être capable de payer ce mois çi. Et encore moins le précédent.
- T'en fais pas Jane, Martha peut sûrement rallonger ton délai!
- Elle l'as déjà fait trois fois. Non cette fois si, je pense bien que c'est la fin.
Après que Mike ai essayer de me remonter le moral en vain, je courais vers mon immeuble car le temps se faisait froid. Je passai la porte et grimpa en vitesse en faisant le moins de bruit possible afin de ne pas croiser la propriétaire. Je passai ma porte en insérant la clé et la barrait derrière moi. On est jamais trop prudent. Je me retournai et regarda autour de moi. C'était une grande salle avec une table, deux chaises, un lit et un divan devant une vielle Tv sans câble. La cuisine, la chambre et mon salon était une seule et unique pièce. La salle de bain ne comportait qu'une douche, un miroir cassé et une toilette. Je posai ma bourse sur ma chaise et alla tout de suite prendre le grands T-shirt qui me servait de pyjama. Je me dirigeai vers la douche et me déshabilla. J'étais grande. Je devais faire 5"8, presque 5"9. J'étais maigre. On voyait mes côtes et on les comptait aisément. J'essayai d'ignorer les cicatrices sur mon ventre, souvenir douloureux d'une nuit horrible.
Ma peau olivâtre me donnait un air grec et mes yeux bruns avait l'air trop grand à cause de mon chignon. Je le défi et laissai mes longs cheveux châtain cascader le long de mon dos. Si j'avais eu plus d'argent, plus d'amour et plus de nourriture, j'aurais sûrement été belle. J'aimerai que l'on puisse me qualifier de svelte au lieu de maigre, mais pour l'instant c'était impossible.
Je sautai dans la douche et frottait le plus possible mes cheveux et mon corps afin de faire partir l'odeur de friture. Puis j'enfilai mon chandail et sortit de la salle de bain. Je mis un restant de met chinois au micro ondes et le mangeait dans mon lit en écoutant un peu de musique. J'avais un MacBook Pro, que j'avais réussi à acheter avec une grande partie de mes économies, plus l'argent que j'avais eu a ma fête il y a un an, quand j'étais encore à l'orphelinat. Mais c'était avant que je fugue. Cet ordinateur était mon seul et unique bien précieux, et chaque jour je le dissimulait sous mon lit de peur que quelqu'un s'en accapare.
La musique résonnait dans toute la pièce. Je faisait semblant de jouer de la guitare sur "Creep" de Radiohead. J'avais toujours rêver d'apprendre à jouer de la guitare. Il y en avait une à l'orphelinat, mais elle était cassée. J'étais née orpheline et je mourrais orpheline. Ma mère était sûrement une prostituée, ou une jeune fille pas assez responsable ou je ne sais pas quelle connerie. À vrai dire, je préférais ne pas savoir. Elle m'avait abandonnée et personne n'avait jamais voulu m'adopté.
Je me roulais dans mon lit, cherchant le sommeil. Je finis par m'endormir, bercée par le bruit de mon voisin qui gueulait.
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Je me réveilla vers 8h, pris un rapide petit déjeuner et m'en allait habillée de mon uniforme. Ce matin j'avais fait des efforts pour que ma pauvreté ne paraisse pas, je m'étais bien coiffée, mis un trait d'eyeliner et du gloss transparent. La matinée était froide et je ne croisai personne sur mon chemin. Lorsque j'arrivai enfin, je fut stoppée de surprise. Devant le resto était collé une vingtaine d'affiches en papier avec écrit dessus "5SOS À MONTRÉAL". Je n'avait vraiment pas la moindre idée de ce qu'était 5sos mais une photo était jointe à chaque affiche. Ils étaient quatre garçon, mon âge ou un peu plus et ils étaient tous très beau. Il y en avait un qui avait un percing sur la lèvre inférieure, un avec les cheveux verts, un avec le teint foncé et qui avait presque l'air hawaiien ou quelque chose comme sa, et un blond frisé avec un bandana à l'air tellement sympathique! Ils étaient tous beaux comme des dieux mais le dernier avait un petit quelque chose... Il avait l'air plus réel.
Je vis du coin de l'œil mon boss me faire de grands signes de bras, pour me faire dire de rentrer.
- J'te paye pas pour que tu flânes! T'es en retard Jane!
- Pardon boss, ça n'arrivera plus!
Pff, pourtant je n'avait que quelques minutes de retard et le resto était désert. La matinée passa vite, malgré les clients impolis et le garçon qui m'avait renverser son jus de fraise dessus (rouge sur polo blanc= pas super).
Soudainement vers 12h, j'entendis des cris de filles énervées. Elles devaient être vraiment nombreuses car on les entendait de l'intérieur du restaurant. Soudain elles passèrent devant la vitrine. Elles avaient les joues rouges et abordaient un sourire éclatant comme si aujourd'hui était la plus belle journée de leurs vies. Certaines avaient des affiches, d'autres des photos grandeur nature. Sur une pancarte je pu lire " CALUM ÉPOUSE MOI", sur une autre "5SOS WELCOME TO MONTREAL <3". Elles se tenaient en groupe, serrées les une contre les autres. Je commençait à comprendre qu'elles encerclait quelque chose. Je regardait Frank, le plongeur, avec des yeux grands comme des soucoupes. Regard qu'il me rendit d'ailleurs. Il avait l'air de me dire "putain qu'est-ce qui se passe?".
Soudainement, le groupe fis comme se fendre en deux et quatre garçons, ceux de l'affiche, se bousculèrent à l'intérieur.
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Bonjour les gens! :D
Je vais essayer de faire des updates le plus rapidement possible! Oh et pardon pour les fautes et la syntaxe, je suis pas très douée...
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I'll Save You
FanfictionJane est une adolescente, orpheline et totalement indépendante. Jusqu'au jour où elle risque de devoir aller vivre dans la rue. Son ami récent, Ashton Irwin, qui a le cœur sur la main lui offre d'aller vivre avec son groupe, 5 Seconds of Summer. Mai...