Chapitre 3 : Tout feu, tout flammes.

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Alkan.

La discrétion incarnée.

La porte coupe feu vole en éclat produisant un fracas digne d'un canon de chars d'assaut, provoquant étincelles et éclats de métal.

-C'EST PARTIS ! A L'ATTAQUE ! Hurla Alkan.

Il s'engouffra le premier dans le couloir de service mal éclairé.

Je le suivais de près, mon P90 à la main, c'est une petite mitraillette fiable qui permet d'être utilisée par un gaucher ou par un droitier sans qu'il soit gêné par l'éjection des douilles qui se fait par le bas.

Bizarrement notre entrée n'a pas du tout alertée les braqueurs, et pour cause. Un sas permettant d'accéder à cette partie de la banque empêche le bruit et normalement les malfaiteurs de passer.

Mais on dirait que ces mec n'ont fait que les caisses des employés et pas le coffre fort, ils sont raisonnables, j'imagine qu'ils ne s'attendaient pas à ce que ça tourne mal. Mais malheureusement pour eux l'un des gardiens à voulus jouer au héros et à ouvert le feu puis maintenant c'est nous qui ramassons les miettes.

David est derrière moi mais il ne dit rien.

Il a la main crispée sur son M16. Nous avançons dans le couloir jusqu'à la porte coup feu.

Cette fois, si on défonce cette porte les braqueurs s'en rendront compte.

Je fais signe à Alkan qui hoche la tête d'un air grave, il recule et me laisse la place.

Il y a un hublot sur la porte et depuis là je peux voir un bureau désert à l'étage, je visualise l'endroit et me téléporte.

Sans bruit, sans être détectée. Un jeu d'enfant, maintenant je dois évaluer les forces ennemie, puis transmettre tout ça à mes coéquipiers et à la police.

Je jette un œil discret par la vitre brisée, je vois un homme cagoulé qui tourne nerveusement dans la salle principale, il porte une carabine à bout de bras et un sac noir en bandoulière.

Les otages sont regroupés derrière les guichets et sont surveillés par deux braqueurs. J'en compte dix.

Ça fait donc trois déjà, je cherche des yeux le chef ou le particulier soupçonné.

Mais je ne vois rien, c'est rageant, mais si je bouge trop je risque de griller ma position et d'attirer l'attention.

Je me faufile le plus silencieusement possible à un autre bureau mais au moment d'y rentrer la porte s'ouvre brutalement et un braqueur sort de la pièce !

J'ai juste le temps de me téléporter dans son dos et de lui saisir son arme. Je passe un bras autour de son coup, l'empêchant de parler ou d'émettre le moindre son en plaquant ma main sur sa bouche.

Je resserre ma prise en le tirant à l'intérieur.

Puis quand j'estime qu'il a perdu connaissance.

Je sors ma radio à informe Alkan.

-Alkan, ici Lise tu me reçois ?

-Fort et clair. Du nouveau ?

-J'ai identifié dix otages, et j'ai compte trois braqueurs actifs, et j'ai le quatrième dans mes bras. Je l'ai mis K.O.

-Bien, essaye de voir si il n'y a pas d'autres malfaiteurs normalement ils sont au moins cinq.

-Bien.

Je ligote solidement l'homme inconscient. Puis sors la tête.

Je vois alors deux hommes sortir des toilettes.

Particuliers, Tome 2 : La foudre noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant