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Je sortais de cours de français, les mains dans les poches. On venait d'avoir un contrôle, et comme d'habitude, j'avais répondu blanc. C'est pas vraiment que je suis nul en francais, mais j'avais eu la flemme d'apprendre ma leçon, alors je n'avais pas vraiment de quoi répondre, comme d'habitude.

J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et me dirige vers l'arrêt de bus en bâillant. Le bus étant au complet, je reste debout, m'accrochant à une poignée collante. Rien que l'image du nombre de main ayant tenue cette poignée, me fait grimacer. C'est répugnant.

Peu a peu, le bus se vide. Je trouve enfin une place ou m'assoir. Je colle ma tempe à la vitre en soupirant, puis je regarde mon reflet. Mes cernes bleutés commencent à se creuser. Je passe l'index sur la peau commençant à prendre la forme de mon orbite, puis me concentre sur le paysage.

Les nids de poule de la route font vibrer la vitre, a tel point que je me prend des coups dans la tempe quand ma tête rebondi. J'ignore et continue d'observer le paysage qui défile. Bientôt, il n'y a plus personne dans le bus, et la ville laisse place à la campagne. Le bus s'arrête. Je me lève et me dirige vers la porte avant de descendre et de marcher vers chez moi. J'entre dans l'allée de mon jardin. L'herbe y est haute, les ronces empiètent sur la moitié du jardin, et du lierre monte le long des murs de la maison. Je m'occupe peu de ce jardin. Avant il était beau, mais c'est bien trop de boulot d'entretenir tout ça.

J'entre chez moi et pose mon sac contre le placard a chaussure. J'enlève mes basquettes et me dirige vers la cuisine pour me prendre une boîte de gâteau. Ensuite, je me place devant la télévision et allume ma console pour démarrer l'un de mes nombreux jeux. Ce soir j'ai décidé de jouer a un jeu de guerre.

Après de nombreuses heures à jouer, je m'endors sur le canapé, sans avoir éteint la console.

Le lendemain matin.

Quand je me réveille, il est Midi. Il me semble être resté éveillé jusqu'à 5 heures du matin. Je soupire en me levant difficilement. Je vais dans la cuisine, me sert un bol de céréales et me replace devant la télévision pour finir quelques games. Ce n'est qu'à 14 heure que je trouve le courage de mettre mes basquettes, de prendre mon sac de cours et d'aller prendre le bus.
Au lycée, je vais directement à la salle de cours j'arrive en même temps que ma classe, et entre dans la salle. Je m'assois tout derrière, comme a mon habitude, puis je sort mes affaire et commence à suivre le cours d'une oreille. Un cours de géographie sur la gestion de l'eau de la ville. Un sujet pas super intéressant mais qui méritait quelques notes de ma pars. Mais après un quart d'heure, je m'endors sur la table. Je fus réveiller par un haussement de ton. Celui qui disait "Faut dormir la nuit !". Je soupire en relevant la tête puis je regarde le prof d'un air totalement absent.

- Jeune homme, il me semble que nous avions déjà discuté de vos problèmes de sommeil, si cela ne se règle pas, je me verrais dans l'obligation d'en avertir la directrice.

Je baillais longuement avant de répondre.

- Et si vous me foutiez la paix et que vous me laissiez dormir tranquillement ?

Oui bon, je l'avoue. J'ai pas été très ingénieux sur le coup.

J'attend devant le bureau de la directrice en soupirant. Mon dieu qu'est ce que j'aurais voulu éviter ça ! Faut vraiment que j'apprenne le langage a utiliser devant les profs.

J'étais en train de tchequer mon téléphone quand la directeice ouvrit la porte et m'invita à entrer. Je soupire une deuxième fois en entrant dans son bureau.

L'entretien fut court.
- Bonjour, me dit-elle une fois assise a son bureau.
- Humph, 'jour, répondis-je en donnant le mot fait par mon prof.
Elle le lu, et grimaça.
-Encore ? Loïc on a déjà parlé de tes problèmes de sommeil ! Le lycée est un lieu où on travaille, si tu es malade, tu peux aller te reposer a l'infirmerie.
- Je ne suis pas malade.
- Encore tes insomnies ?
- C'est fort probable dis-je en baillant
Elle soupira et me regarda tendrement avant de m'ébourifer les cheveux. Oui, elle me fait souvent ça. Je crois qu'elle est obnubilée par la blancheur de mes cheveux. C'est chelou, mais c'est comme ça, j'y peux rien.
- Rentre chez toi et repose toi. Tu as tout le weekend pour faire une pause. J'espère que tu ira mieux la semaine prochaine, dit-elle en soupirant.

Je ne me le suis pas fait dire deux fois. Sitôt sortit du bureau de la directrice, je suis sortit de l'établissement pour prendre le bus.

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