Moi: Je sens que j'aurais du mal à marcher droit
Bouba qui riait : t'a intérêt à être droite sinon ton père risque de me fusiller
Moi: la fusillade c'est la peine minimale que tu encours
En éclatant de rire. Nous avions fini de nous préparer et c'est en se taquinant ainsi que Bouba et moi avons pris le chemin de chez mon père aux alentours de 15h dans un Bobo Dioulasso animé sûrement parce que c'était un jour de mariage il y'avais des cortèges avec des gens qui klaxonnaient pour signaler l'arrivée des mariés.
Mais cette fois Bouba et moi discutions dans la voiture. J'etais vraiment tendue et je priais pour que tout se passe bien.Moi: Si mon pere te dis de le tutoyer c'est un piège !!! Ne le fais surtout pas! Il risque de te demander s'il est ton camarade. Quand tu va le saluer ne lui tend pas la main tend qu'il ne t'a pas tendu la sienne. S'il te dis de faire comme chez toi. Ne fais surtout pas comme chez toi. Reste aussi mal à l'aise que si tu ne connaissais personne si il te dis... il m'interrompis et pris ma main
Bouba: Oh Tim calme toi y'a pas le feu aux poudres. Je saurais comment me débrouiller tu es plus stressee que moi même. T'inquiètes je vais gerer...
Moi:Pas que je te fais pas confiance c'est mon père qui est un peu compliqué
Bouba :je suis sur qu'a sa place j'aurais été pire. Je courtise quand même sa fille. Et c'est pas facile de m'imaginer te faire toutes ces choses qu'on a faites a l'hôtel par exemple
Puis il a commencé à rire
Je boudais
Bouba: Oghrrr Tim fais pas la gueule je plaisante... c'est pas facile d'accepter comme ça que sa fille grandi et qu'elle aura à faire face à tous les problèmes que rencontrent les adultes les problèmes de couple et autre.Moi: hum c'est pas comme si tu étais le premier ga auquel je le présentais donc dramatise pas quoi...
Bouba:Moi et David c'est pas pareil. David il voyait votre cohabitation lointaine allrs que moi c'est en même temps. C'est plus difficile vu que pour l'autre il a eu beaucoup de temps pour s'y faire. Tu vois ce que je veux dire?
Moi: ouais je vois...
À 15h43 nous étions chez moi . J'ai ouvert la porte d'entrée de la cours depuis l'extérieur . Ici c'est Bobo l'hospitalité est telle qu'on ne ferme jamais les porte d'entrée. C'est l'une des choses qui me manque le plus à ouaga .
Des mon entrée ma belle mère a laissé le seau qu'elle tennais pour venir vers moi. Après le décès de ma mère. Mon père s'est remarié et sa femme a toujours été bonne pour moi. Elle s'appelle Salimata mais m'a toujours exigé que je l'appelle maman. C'est une femme que ma grand mère a envoyé du village pour mon père puis qu'il refusais de se remarier. Elle a eu 2 enfants mais avec lesquels je ne suis pas du tout proche.
Maman: Fatim i dan sè (bienvenue)
Moi: Merci maman
Elle a récupéré mon sac puis je lui ai remis les sachets d'oignons et autres choses que j'avais payé en cours de route pour eux. Et nous l'avons suivis jusqu'au salon où mon père venais de finir sa prière. Il faisait le chapelet toujours assis sur son tapis de prière.
Elle nous a installé puis nous a fais apporter de l'eau.Quand papa eu fini il es venu nous rejoindre. Bouba s'est levé pour le saluer
Bouba: Bonsoir Papa.
Puis mon père lui a tendu la main et s'est assis. Il a éteint la télévision je sentais que ça devenait sérieux
VOUS LISEZ
Don't judge me
Teen FictionL'amour... Qu'es ce que l'on ne ferais pas pour lui? Je suis une preuve vivante que l'amour rend complètement aveugle, sourd et stupide. Ne me jugez pas trop vite. Lisez d'abord mon histoire et peut être vous comprendrez pourquoi j'ai fais ça... Et...