Chapitre 22

94 3 8
                                    

La nuit dernière a été longue pour moi je vous l'avoue. J'étais partagée entre le mon manque de lui et le dégoût que j'avais pour lui après ce qu'il a osé me faire avec une de mes meilleures amies. Enfin... ex meilleure amie.
Ce matin après avoir discuté avec tantie j'en suis venue à la conclusion que le mieux à faire était de lui pardonner il s'était trompé. Et je ne pouvais rien y changer. Surtout je n'étais pas au plus profond de moi prête à le quitter. Malgré tout je sais qu'il est fait pour moi. Et son cadeau n'a rien avoir avec ma décision. Néanmoins je me suis engagée auprès de tantie à poursuivre mes études comme garantie au cas où je serais indépendante. Cet incident m'a bien ouvert les yeux. Je vivais dans un film à l'eau de rose et ça a sonné comme le générique de la fin.

Vers 10h j'avais déjà fini de faire mes affaires mais je les ai laissé dans la chambre puis je m'étais installée au salon avec mon amie. La sadique me donnait des idées pour le faire souffrir avant de repartir chez lui. Enfin chez moi vu que c'est en mon nom. Bref c'est pas le sujet...
Il est arrivé aux alentours de 11h j'étais toujours au salon avec Alima qui a décidé de nous laisse discuter seul à seul.
Il était tellement élégant et charmant. Quand je l'ai vu je me suis rappelée de tout ce qui me faisait fondre chez lui. Il était assis sur un fauteuil et moi dans le canapé. Il avait la tête baissée. Et ne voulant pas lui faciliter les choses j'avais serré la mine comme une personne qui venait de sucer un citron.
Pendant un moment on ne se disait rien. Il ne parlait pas et moi non plus. Je ne faisais que le regarder. Il avait le visage du regret. Je finis par lui demander

Moi: Tu voulais me voir?

Bouba: oui

Moi: Et c'était pour me regarder comme une télé ?

Bouba: Non... en fait

Il n'arrivait pas à trouver des mots. Je ne l'avais jamais vu aussi troublé. Il n'avait aucune assurance et se présentait comme étant de loin mon inférieur.
J'ai raison mais faudrait pas abuser non plus

Moi: Vas y parle

Bouba: Je sais que je n'ai pas bien agis. J'ai beau chercher les mots pour m'excuser je ne trouve rien. Je t'ai promis de prendre soin de toi, tu as laissé tomber ta famille et tes études pour me suivre et je t'ai trahis.

À ces mots je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je voyais de nouveau tous ces sacrifices pour cet homme qui avait fini par me faire ça

Bouba: Tim s'il te plais arrête de pleurer... quand tu pleure tu me déchire de l'intérieur s'il te plais...
il s'est levé pour venir sur le canapé avec moi.
J'avais recouvert mon visage de mes deux mains et je pleurais en sanglotant

Bouba: je t'en supplie arrête

Il s'est mis à genou devant moi et a pris ma tête entre ses mains pour m'obliger à le regarder en face. Il avait les larmes aux yeux.

Bouba: Tim je t'aime tu sais?

Il prit mes mains et repris

Bouba: Tout ce que je te demande c'est une nouvelle chance de te rendre heureuse. Je ne gâcherais pas tout cette fois s'il te plais

Quand il fini il mis sa tête sur mes genoux et ne faisais que répéter je t'aime.
J'avais cesser de pleurer je ne faisais que larmoyer. Je n'aimais pas le voir dans cet état cela me faisait plus de mal que de bien je l'aimais tellement cet homme... je relevais son visage.
Pour toute réponse je l'ai embrassé. Ce baise n'étais pas comme celui qu'on avait l'habitude d'échanger. Il était triste et salé a cause de nos larmes qui s'étaient mélangées. Je sais qu'il a compris il ne recommencera plus jamais

Moi: Promet moi de ne plus jamais reprendre. Sinon je te jure que je ne reviendrais pas.

Bouba: je te donne ma parole. C'est la seule la première et la dernière fois. Je ne veux plus prendre aucun risque de te perdre. Ton absence est insupportable pour moi Tim. Je t'aime madame

Moi: Je t'aime aussi

Bouba: Je comprends qu'il te faut du temps pour revenir à la maison et recommencer à cohabiter avec moi. Je te comprends prends tout le temps qu'il te faudra. Je suis là je t'attends

Moi: Et si je rentrais aujourd'hui

Avec un air surpris mais heureux il me regarda.

Bouba: Tu ferais de moi l'un des hommes les plus heureux en ce monde Tim

Moi: Rentrons à la maison. Il me pris dans ses bras et me serra très fort.
Je me suis levée en direction de la chambre de Alima pour récupérer mon sac. Alima y était dans la chambre. Elle m'a raccompagnée au salon

Moi: Tiens mon sac. Je viendrais d'ici là avec ma moto.

Il pris le sac et me devança

Don't judge meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant