Le lendemain, le réveil se fait sonner à 5h et toutes les équipes sont prêtes en moins de 10 minutes. Elles se regroupent dans la cantine, prennent un petit-déjeuner rapide avant de se diriger vers les bombardiers armés qu'ils vont piloter. L'équipe où se trouve Thomas va vers un Boeing B-17 Fortress, un bombardier dît être incroyablement résistant. Thomas et un autre de ses équipiers se dirigent vers la tête du bombardier, une fois à l'intérieur, pour aller aux commandes tandis que le reste de l'équipe se dirigent à leur poste tous différent mais aussi important les uns que les autres pour le bon fonctionnement du bombardier. Ils attendent que les autres équipes soient dans leurs bombardiers et le signal pour décoller avec tout le reste de l'escadrille de bombardiers. L'attente semble rendre l'atmosphère plus tendue, plus lourde, plus propice pour penser à la mort. Mais dès que le signal est donné, une vague d'adrénaline s'abat sur toutes les équipes de bombardiers au son des moteurs qui démarraient. Une première vague de bombardiers partit, puis une seconde, puis une troisième, ainsi de suite dans une coordination qu'on pourrait croire qu'ils avaient fait des répétitions. Il n'en avaient fait aucunes, ils savaient juste que la moindre faille, la moindre faiblesse dans les rangs de l'escadrille une fois dans les airs sur le territoire ennemi, pouvait les amener tous à leur perte et à leur mort. Tout l'équipage du Boeing B-17 Fortress où se trouvait Thomas était à leur poste et prêt à passer à l'attaque. Ils étaient exactement 10 dans le bombardier : le pilote Thomas, son copilote, un équipier se chargeant de le radio et de la transmission des ordres, trois mécaniciens se chargeant du bon fonctionnement de l'engin, et quatre mitrailleurs qui se chargeaient de la défense du bombardier et du largage des bombes. Ces dix braves soldats étaient devenus durant l'entraînement une équipe bien qui arrivait presque à lire dans la tête de ses équipiers, ils étaient encore plus soudés que les doigts d'une main.
-Vérification des moteurs.
-Moteur 1 ok !
-Moteur 2 et 4 ok !
-Moteur 3 opérationnel !
-Hé tu te sentais obligé de dire opérationnel et pas ok comme nous, tu viens de foutre en l'air notre film !
-Mais c'était mon intention, hahahahaha !
-Attends un peu d'être à terre, on verra si tu fais encore le malin !
Les mécaniciens du bombardier avaient étaient élevés dans la même famille sans être des mêmes gènes, ils aimaient particulièrement se foutre sur la gueule quand ils n'étaient pas en mission ou dans la base. Une fois à terre et hors de la base, on pouvait être sûr que dans moins de trois jours on allait les retrouvés au poste de police, dans une cellule pour dérangement à l'ordre public.
-Nous allons bientôt commencer à survoler la zone ennemie ! Rien en vue ?
-Rien à part nos autres bombardiers !
-C'est un beau spectacle cette escadrille !
-Hé vous sentez cette odeur ?!
-C'est l'odeur des foutus jap' ! Ils vont sans doute pas tarder! Le Nègre! Envoie le mot aux autres de l'escadrille, les japonais vont pas tarder !
Deux des quatre mitrailleurs étaient sans doute les plus mystérieux de l'escadrille : ils arrivaient à ''prédire'' quand les ennemis allaient faire leur apparition dans les airs et commenceraient à les canarder par surprise, ils étaient vite devenus des atouts indispensables et on avait eu besoin de ses deux-là pour cette mission. Pour les deux autres, il y en avait un dont la guerre avait rendu fou disait-on mais il restait un merveilleux tireur dans les bombardiers en plus que chaque bombe qu'il larguait ne manquait jamais sa cible, tandis que le dernier des mitrailleurs était quelqu'un de calme qui réfléchissait à deux fois et attendait les ordres avant d'ouvrir le feu sur n'importe quel ennemi dans les airs ou même sur le sol (un vrai petit soldat de plomb).
VOUS LISEZ
Lovers until we die
Lãng mạnUne romance durant la Seconde Guerre Mondiale, une romance interdite entre deux hommes, deux amis qui vont se révéler avoir plus que de l'amitié envers l'un l'autre.