Le dépotoir des moments injuriés.

16 août 2018 à 10h24

    Les yeux fermés, le rythme de la musique faisait danser à tour de rôle sa tête de droite à gauche. L'envie de partir, de courir.
Un flux de sentiments se propage en cet esprit, en celui de cette petite fille encore si pure et si indigne d'un tel bonheur.

La pluie se déverse à l'intérieur de ce petit être, les sentiments sont si intenses qu'ils sont comparables à un orage ou tout autre forme de tempête pourrons-nous dire.

La fermeture de ces yeux une nouvelle fois, la musique accompagnant cet esprit, les images défilent les unes après les autres. La peur s'empare jusqu'à l'apparition de cet être là, celui qui fait vivre cette petite fille. Des larmes coulent, non de tristesse, non de bonheur, ce sont des larmes de sentiments, de passé.

Ce passé que cette jeune fille a dû affronter, celui qui l'a fait souffrir par des milliers de façon, celui qui s'est accaparé à elle tel un aimant, il est attiré mais repoussé. Les larmes continuent de défiler, comment les expliquer ?

Une nouvelle fois les sentiments ressentis sont tout simplement incompris. La musique les accompagnant, un bout de papier chiffonné où se déverse toute cette ancre sous cette forme, autre que des mots.

Partir au loin, partir au vent à la recherche de cette source de chaleur autre que cet être là. La petite fille finira-t-elle par trouvé cet émoi ?