A Gorgeous Dark

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Sur ce temps glacial je ne peux m'empêcher de me réveiller. Ce froid caresse ma peau presque nue pendant que j'ouvre doucement mes yeux. Je me lève et vais dans la salle de bain me rafraîchir, une fois fait, je dirige mes pas vers mon balcon. De là j'arrive à voir le lever du soleil; cette belle flamme fatale et inaccessible caresse le bord du bout du monde. Ce spectacle magique illumine ma journée. Et dire que j'ai l'occasion de voir ces genres de merveilles. Splendide. Je ferme les yeux pour mieux vivre la sensation du vent sur ma peau et du peu de rayon de soleil que je peu sentir en même temps. Belle sensation d'ailleurs.

Je sors complètement de mon doux et tendre voyage par le bruit que fait ma porte.

- Toc ! Toc ! Toc ! mé ?
- Entre je te prie Édith.

Il est le seul à m'appeler ainsi et j'avoue que c'est un petit surnom qui me plaît. Sur ces mots il ouvre la porte avance vers moi me fais la bise au front. Il sent bon.

- Tu es bien matinal jeune fille. Il regarde sa montre un instant et reprend : Il est à peine 5h45! Pourquoi te réveiller si tôt ? Tu sais que tu as besoin de dormir et...
- Et je ne voulais pas rater ce spectacle. l'ai-je interrompu. Attends, 5h tu dis ?
- C'est cela oui !
- mer... merdondinopilotine, même une invention de mot est acceptable pour éviter d'être blâmer.
- Mélodie!
- je n'ai pas dis des gros mots OK et laisse moi s'il te plaît. Je vais me remettre au lit.
- À 7h 30, tu seras avec les infirmières. Et l'une des servantes viendra te choisir la plus belle robe. Ce soir, nous allons sortir.
- mais..
- On ne discute pas avec moi demoiselle. Dit il en s'approchant tout en me regardant droit dans les yeux. À 8h du soir je serai déjà là. Pour la deuxième fois il regarde sa montre et prend son téléphone avant de me tourner le dos. Ah oui! Mé... J'ai horreur du retard
- bien monsieur.
Bon là ça en devient trop,
son côté autoritaire m'exaspère très franchement. Je ne pense pas tenir très longtemps avec son mauvais comportement.

*7h30 PM*

Je sors de la douche après m'être lavé. Je trouve deux servantes qui m'attende impatiente
- Mademoiselle, faites vite s'il vous plaît. Monsieur arrive très bientôt.
- bien bien j'arrive. Je met mon peignoir et vais m'asseoir laissant ces jeunes demoiselles prendre soin de moi. À contre gré bien évidement...

C'est enfin fini. Je les ai demandé de laisser mes cheveux en afro chose qu'elles ont eu du mal à accepter mais je m'en fou. Ces sont mes cheveux. Le maquillage est assez simple je dirais, pas trop remarquable et moi j'adore. Les servantes m'ont dit que Edith n'apprécie pas le maquillage alors elles ont décidées d'en faire plus simple juste pour qu'il soit assorti avec mon habillement.

Je prend la longue robe bustier rouge avec un v bien précis sur le dos et quelques accessoires qu'elles ont choisie pour moi. Je ne suis pas trop fan des boucles d'oreilles du coup je les ai laissées sur la table.

- vous pouvez me laisser, je vais continuer toute seule.
- mais mada...
- s'il vous plaît.
- très bien mademoiselle.

Je finis alors de m'apprête quand j'entends deux coups brefs à ma porte.

- Entrez !
Je ne peux pas avoir un moment à moi toute seule ou quoi ?
Je vois Édith franchir le seuil de ma chambre habillé d'une veste beige, d'un pantalon tissus noir ainsi que des chaussures noir. Je n'aurai jamais choisi cette couleur pour lui mais elle lui va à merveille. Ses cheveux sont un peu en bataille ce qui lui donne un côté sexy.
Sans un mot, je m'assois sur le lit et enfile des longs talons dorée.

- Tu es prêtre jeune dame?
- Comme tu peux le voir oui.
- Tu es bien magnifique !

Il me tend un bracelet: -tiens ce bracelet, c'est pour toi.
- Oh ! Édith non il est trop beau, sûrement qu'il coûte une fortune.

Il s'avance vers moi et accroche ce présent qui me plaît. Malgré son côté froid, il a un bon fond et je l'ai toujours su.

- fais moi confiance.

Je ne réponds pas, l'observant tout simplement.

Arrivé près de la voiture, il m'ouvre la portière arrière mais j'entre de l'autre côté. J'aime bien son coté galant mais je préfère me débrouiller là pour une fois depuis que je suis sortie de l'hôpital.
Il entre dans la voiture et demande au chauffeur de démarrer.
Je tourne ma tête vers le paysage voyant les arbres défiler sous mes yeux.

*Flash-back*

- Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
- Je t'aime plus.
- Je t'aime encore plus fort.
- Nick arrête, c'est moi qui t'aimes le plus.
- Je t'aime d'un amour infini, tu es celle que j'ai choisie et je veux t'aimer pour toujours.
Il m'embrasse avant de m'enlacer.
- je t'aime d'un amour sincère. Le soufflait je.

Vraiment, je t'aime énormément. Je pose ma main sur son torse. Je sais voir son sourire. Je l'entend rire. Assis sur un lit me tournant le dos je caresse son cou et le donne des tendres bisou à l'oreille le dévoilant ma tendresse.
*Flash-back end*

Je sursaute par cette voix qui m'interpelle et qui me sort de ces souvenirs qui fais surface.

- Mélodie ! Mélodie ! Mélodie !
- Euh.. oui oui Édith
- nous sommes arrivés à destination. Tu étais bien dans tes pensées dit donc.

Il m'ouvre la portière et me tends la main comme pour dire de descendre. Je le souris en s'exécutant.

Je vois enfin le bel endroit où nous allons passer des heures.
La musique est douce est les gens sont tous raffinés par ici.
Tout en avançant je prend conscience que l'on été les seuls jeunes parmi des hommes et femmes mûrs. Vêtus élégamment, ricanant et se saluant avec classe.

Tout ces regards braqués sur nous m' intimidait de plus en plus. Édith est bien trop occupé à saluer ces hommes qu'il ne s'en rend même pas compte.

- Édith tu sais je n'ai pas l'habitude de ces genres de lieu... Je....
-mé tu iras bien ok ?fais-moi confiance. Souris et salue tout simplement ceux qui te salue.

Au moment où j'allais parler, une femme d'âge assez mûr pour être ma grand-mère vient faire à Édith la caussette.
- bien contente de trouver mon très cher Édith.
- très cher Claire . Lui faisant la bise à la main. Voici ma douce mélodie, une proche amie à moi.
- oh ! quelle beauté t'es tombé du ciel là dit elle à Édith.
Elle finit par me parler aussi : votre beauté est digne d'une déesse de l'Antiquité gréco-romaine
- si belle parole d'une si belle personne. Dis-je d'un sourire respectueux.
- puis-je vous arracher votre bel Apollon pour un bref délais ?
- Mais bien sûr.

Il s'avance vers moi, me prend par la hanche et me dit
- je ne traîne pas. souris,salut ceux qui te saluent et ne bouges surtout pas d'ici. Il me fait une bise à la joue
- je t'aime. Dis-je.
Je ne sais pas pour quoi je l'ai dis, sûrement parce qu'on doit jouer aux amoureux
- je t'aime.
-Comme c'est mignon dit la dame en l'éloignant.

Et me voici livrer à moi-même
Je prend un verre de champagne bien remplis sur le plateau d'un verre de serveur.

-je préfère du rouge. Dit un homme assez jeune mais bien-sûr plus grand que moi en âge
-pardon ?
- le vin rouge .. Je préfère le vin rouge. Je suis Éric
- Et moi mélodie .
- ravie de faire votre connaissance belle créature.
- moi de même.
- permettez moi de vous tenir compagnie. Il n'est pas bon qu'une telle beauté reste seule. dit il en me regardant d'une manière très malsaine, un peu comme une viande qu'il rêvait de dévorer.

- Elle n'est pas seule à vrai dire.
Je me retourne et à ma plus belle surprise, c'était Édith.
-Mon amour ... Je l'embrasse complètement, il place ses bras sur moi en m'enlacant
- Édith. Heureux de te voir
- je vois que tu as fais la rencontre de ma fiancée.

Oh le malin ! il dit que je suis sa fiancée.
-délicieuse dame que je vois
- bye ! Éric. Dit Édith
- À très bientôt mélodie.
Il se tourne vers moi.
- c... c'est ma concurrence... Nous sommes des entreprises rivaux. Voyant ma tête un peu chamboulée il me demande : tout va bien ? Il ne t'a pas embêté j'espère ?

En réalité, je ne comprenais pas moi-même cette émotion, cette peur et cette honte ressenti en même temps. C'est qui est sûr, les mots peuvent faire au tant mal que les coups.
- on peut rentrer ? S'il te plaît Édith ?
- tu ne veux pas... Voir mon monde. Des partenaires ...
- je veux juste rentrer
- tout ce que tu veux. Puis son téléphone sonna et encore une fois il s'éloigna de moi. Alors je passais mon temps à le fixer.