A Gorgeous Dark

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Aujourd'hui je suis bien trop pensive depuis ma sortie du coma.
À quoi ressemblait ma mère? était-elle belle ? rayonnante ? sympathique ?
Et mon père ? comment étaient ses yeux ? Qui des deux était noir pour me donner cette peau foncée ?
Et ma soeur? Et mes frères... tous calciné !
Je pousse un grand soupir !
J'ai eu on va dire une chance inouïe. Mais ça me servirai ? Je suis sûre que je  n'étais déjà pas utile avant cet accident, pourquoi dois-je avoir une seconde chance ? Qu'est-ce que je ferais après cette hospitalisation ?
Je me sens tellement seule ici et la nourriture est juste infecte. Des patates le matin, des frites à midi, et le soir encore des patates. Y'en a marre.
J'ai demandé à l'infirmière si je pouvais avoir autre chose comme nourriture et elle m'a répondu avec sa voix de garce:  Cet hôpital n'est pas un restaurant cinq étoiles, mangez ce que je vous ramène point barre. Vous vous conduisez  comme une petite fille pourrie gâté pourtant vous n'avez rien,  rien du tout ! C'est ce jeune homme qui paie donc , mangez !

Je sens les larmes monté en moi, faîtes la taire! faîtes la taire ! Je n'en peux plus d'elle. Je me sens très molle  c'est pas la grande forme. J'ai envie de l'étranger avec ses fils que j'ai sur moi mais c'est pas moi je sais me tenir et rester polie

- Vous ne mangez pas correctement et cela va à l'encontre des instructions du docteur. Reprend t-elle. Alors pour éviter mon licenciement, je demanderai au docteur qu'on vous intube 
- soyez  explicite s'il vous plaît!
- eh bien ! petite maligne vous serez nourri grâce à un tuyau en vous injectant des produits alimentaires.
- je... j'aimerais parler au docteur. Tout de suite !
- je ne peux laisser seule une personne comme toi. Tu es une boule de folie. Et pas qu'une petite !

Je ravale ce que j'allais lui répondre.  que faire ? Je dois parler au médecin.
Puis comme par magie je vois le docteur qui entre ma chambre d'hôpital

- Mélodie ça va aujourd'hui ?, je m'inquiète pour vous depuis ce jour où vous avez menacé de mettre fin à tes jours. Je suis venu te voir avant que notre accidentée  commette un crime. me dit-il en me souriant chaleureusement !

- Vous avez bien fais ! J'avais justement besoin de vous parlez. Docteur, je n'ai droit qu'à de la nourriture dégueulasse. un jour ça passe mais tous les jours ? N'est-ce pas qu'il est recommandé de varié les repas ?

Il me sourit comme pour approuvé ce que je dis, il fait volte-face à l'infirmière :
- Hannah tu as très bien entendu les plaintes de notre patiente. Passe dans mon bureau plus tard et je te donnerais des nouvelles instructions. Ou non ! Laisse tombé, trouve moi une autre infirmière qui prendra soin de mélodie.
Tout à coup j'entends un "yes !" Venant de cette Hannah.
Le docteur lui lance un regard dur et noir.  Bah dis donc, je n'étais pas la seule à l'avoir entendu.

- hum ! Finalement, tu t'occuppera de mélodie dans les deux prochains jours. Et si nécessaire bien plus encore. 

La tête qu'elle fait me donne envie de rire. On dirait une fille qui se faisait gronder par son père. Je me retiens simplement de rire'

Docteur : - dites, comment vous vous sentez ? Je veux tous les détails surtout.
- Euh..  déjà je n'ai plus mal à la tête, avec ces lunettes je vois plus clairement. Et aussi docteur, puis-je me laver ? Et ses fils, c'est important docteur ?
- donc ça va bien, Hannah tu t'occupes de son repas et il important que vous puissiez manger pour permettre de vite vous rétablir et vite sortir okay? Donc je verrais comment changer votre alimentation.

Et c'est là , c'est vraiment là que j'ai compris que je n'ai aucun endroit où aller je n'ai même pas de quoi leur payer.
Comment je peux me permettre d'exiger un meilleur repas ?
Je me pose tellement des questions auxquelles j'aimerais avoir des réponses. Ma famille devait certainement avoir une propriété non ? Mais elle est où ?

- mélodie !mélodie ! Me... Je sursaute en répondant avec empressement.. oui  monsieur... Édith. c'est bien  ça ?
- oui c'est cela. Il était si charmant. Un t-shirt jaune, pantalon tissu gris avec des souliers noirs, une belle montre, il sentait bon. il se tenait toujours droit, souriait rarement, il prenait le temps d'observer comme si il y avait un détecteur en lui.

-Hannah, ravie de te voir.
Et encore une fois elle lui fait les yeux doux. Je n'aime pas ça du tout. Elle répond d'une voix très provocatrice:
- Mais moi aussi monsieur Édith. Dit elle en citant son avec une douceur  oui ! J'ai remarquée.  il n'y prête même pas attention. Heureusement.

- vous m'avez dit que vous serez là...dès mon réveil.
Mais d'où vient cette témérité, il ne te doit rien pauvre imbécile. Dit une voix en moi.

- je t'ai emmené une fleure et des chocolats, il avance vers moi avec un regard que je ne peux qualifier ni de dure ni de tendre comment fait-il pour être si neutre ? Et me dépose le doux baiser dont lui seul a la formule pour m'attendrir sur mon front qui dure quelques seconde. Je respire un bon coup, je sais sentir ses mains chaudes sur mes  joues et se retire pour se lever à quelques mettre de mon lit toujours avec son regard et ses mots qui sont d'une température ni chaude ni froide.
Édith: - elle peut sortir dans combien de temps?

- elle est stable mais elle doit être surveiller constamment durant au moins 6 mois, elle doit bien manger, assez dormir, se reposer pour permettre aux souvenirs de refaire surface.

- Alors jeune fille, je t'emmène ?
-mais..mais .. je ne vous.. Mes petits grands ouvert
- Vous ne me connaissez pas assez et je le sais. Le médecin ne vous gardera pas une semaine de plus, ce dont avez besoin c'est juste d'une aide et moi ma maison est trop vide. C'est pour quelques temps. Le temps de vous rétablir. Faites moi confiance mélodie...