Tout est terminé. Je suis ici, en train de regarder la fin du jour qui viens encercler le soleil et le tue peu à peu. Le crépuscule le repousse et le chasse pour laisser place à la nuit tendre et fragile. J'avais besoin de le voir enfin pour apercevoir ma vie à travers ce combat que livrait le soleil à sa fin. C'est comme une âme qui ne veut pas mourir, c'est comme si on vous enlevait toutes vos peines et vos joies.
Un jour, dans ce crépuscule, j'ai aperçu quelqu'un, une femme qui regardait le soleil se battre contre la nuit. Je l'avais regardé comme si je n'avais jamais connu l'existence d'un être humain, phénomène classique d'un habitué de solitude. Pourtant, sa compagnie m'a fait changé. Je l'attendais sur la côte chaque soir. Je me faisais la promesse que je la reverrais, cette femme que j'aimais pour la première fois de ma vie. Elle était au rendez-vous, mais elle ne me regardait jamais, elle regardait juste le crépuscule. A présent je découvrais une fantstique impression et je ne regardais plus l'aube, ni le crépuscule. Je regardais mon amour qui naissait dans cette femme. Je n'allais pas lui parler, je n'allais pas la voir. Mais chaque soir pourtant, je voulais retrouver cette impression, ce sentiment qui m'avait touché, comme si par quelque moyens que je ne conaissais pas, je pouvais la connaitre comme une meilleure amie. Mais je la connaissais intérieurement plus que ça. Je l'aimais beaucoup et chaque soir je voulais la retrouver sur la côte. La promesse intérieure de l'amour que je me faisais m'avait fait changé et je retrouvais comme un enfant toutes les joies d'un espoir qui renait. Hélàs, à force de tout retarder, force de ne faire que la promesse d'une vision, je compris. Elle était partit. Je n'avais plus que ma promesse. Chaque soir je retournais vers les rochers et je ne l'apercevait pas. J'ai trop longtemps culpabilisé pour ces actions que j'ai faites. Il n'y avait jamais eu de femme. C'était juste un manque. Un manque cruel d'espoir. J'étais amoureux du concept d'aimer quelqu'un. J'ai cru que je pouvais enfin trouver l'amour, promesse que je m'étais faites pour ne pas finir ma vie sans avoir découvert cette Amérique de sentiments. J'ai cru que je pouvais le trouver à travers ce manque, j'ai cru enfin pouvoir comblet ce manque d'affection que je n'avais jamais eu dans mon enfance. J'ai cru que celà se trouverait sur ma côte, sans bouger, que ça allair venir. Mais je ne retrouverais jamais cette amour que j'ai eu pour ce concept de l'amour. Car je l'ai déjà experimenté. Je l'ai déjà vu, l'amour de ce concept. Beaucoup de gens n'aimeront jamais personne, et ne seront que amoureux du fait d'être amoureux, du fait d'aimerrait quelqu'un. Ce fait là, je l'ai expérimenté sans personne, sans aide, juste seule et toujours seul sur ma côte à regarder comme toujours ma vie à travers ce si beau ciel que je connaissais tant. Aujourd'hui encore, j'aime toujours ce phénomène, c'est pourquoi je ne tomberais jamais amoureux d'une personne. Ce que j'ai vu sur mon berceau est resté dans mon coeur et le restera toujours. J'ai cru que ça pouvait passer, cet amour d'un concept. Mais non, jamais je ne me ferais l'idée que mon coeur sera toujours pris pour ce jour où mon manque m'aura emporté plus que de raison. Je me répète toujours, et je ne pourrais donc pas oublier ce que j'ai vu, il restera à jamais dans ma tête et je me suis rendu compte après avoir souffer que celà ne s'enlèverais jamais. Jamais.
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Hier dans l'aube
SpiritualeHier dans l'aube j'étais un homme. J'étais un homme. Un homme grand.