"Le bonheur est plus
souvent une affaire de volonté qu'on ne le pense "********
HELA
Après avoir poser nos bagages dans le hall, Zach nous fit faire le tour du logement. En tout et pour tout, il devait bien y avoir quatre salles d'eau avec toilette -dans chacune, c'est hallucinant !- des sept chambres, toutes plus spartiates les unes que les autres. La décoration était relativement la même : sobre avec quelques touches de bois brut sur les meubles, le tout dans un esprit très « high-tech ». Le mobilier se résumait au stricte minimum, c'est à dire une armoire et un lit deux places. Rien de superflue, très impersonnel. Ça me plaît, comme ça j'aurais tout le loisir de décorer ma chambre à ma manière. C'est un peu comme donner une bonne dose de tonus à une toile encore vierge... Exaltant !
Néanmoins, deux portes restèrent closes. Plusieurs verrous les cadenassais, gardant leur intérieur hermétiquement fermé à l'extérieur et donc à nous. Sérieux qui met des verrous dans sa propre maison ! Toutes deux se trouvaient dans l'aile Ouest de la maison, en face l'une de l'autre. Moore les évita comme la peste. Que cachait-il là dedans ? Je ne savais pas mais je contait bien le découvrir et le plutôt possible. La curiosité est un vilain défaut, je sais...
Je trouvais ça un tantinet flippant. À contrario des scénarios où le personnage principal, aventureux, est dévoré par la curiosité et l'enthousiasme, je ne trouvai pas cela spécialement « tripant ». Juste flippant dans le genre des mauvais remake de film à grand frisson. À quel moment mets-tu quatre cadenas plus un verrou d'une complexité qui m'a laissé perplexe à des putain de porte de chambre ?
J'espérai qu'il n'y avait pas de cadavre là-dedans parce que bonjour la bonne odeur de chair putréfiée, ah ah...
En une petite trentaine de minute à tout péter nous avions visité chacune des pièces.
Dans l'ensemble et en escomptant les portes closes, deux choses retenir mon attention.
La première fut de découvrir qu'il avait gardé des photos d'eux, un nombre incalculable de cliché tapissait sa chambre jusqu'au plafond, où pendouillait même des Polaroïds en guirlande. Ce constat que fit également mon père sembla le soulager, ce qui ne fit que resserrer le nœud au creux de mon estomac. Car moi, je n'étais pas ravie. Je me sentais juste mal, j'avais juste mal.
La deuxième fut plus une constatation. Du peu que je savais, mon frère vivait seul. Alors pourquoi avait-il choisi d'habiter dans un endroit ayant la capacité d'accueillir au minimum deux équipes de football ? Je veux dire, un loft aurait largement suffit.
Cette question me titillant depuis un certain temps, je décidai de la lui poser.
- Ouais... à propos de ça..., grimaça t-il en se passant la main derrière la nuque gênée. Je voulais vous en parlez mais avec les retrouvailles et tout ça, j'ai genre comme qui dirait zapper de vous dire que j'ai deux colocs...
Oh ! Parfait ! Génial ! Vraiment... Je suis ravie ! Et je suppose, avec cette poisse incroyable que je trimbale comme un bagage non-désiré, que ces colocs n'ont pas un abricot entre les guibolles.
Mon père ouvrit la bouche stupéfait en lâchant un juron.
- Tu aurais tout de même pu nous en informez plutôt bon sang ! s'insurge t-il. Sont-ils au moins au courant de notre présence ? s'enquit-il enfin en soupirant, lasse.
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Things Love change
RomantizmAs-tu déjà ressentis une peine si grande qu'elle t'en consume de l'intérieur ? Le deuil. C'est autant physique que psychologique. Ça fait mal, un putain de mal de chien. Tellement que l'envie de t'arracher le cœur pour atténuer ta douleur devient c...