Chapitre 2

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Chapitre 2 :

- Non ! Arrête d'essayer de me contrôler ! Tu... Arg ! supplia une voix étranglée

- Laisse-toi contrôler, tu vas voir ce n'est pas si désagréable que ça en fin de compte, rétorqua une voix caverneuse

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Evangelyne prit tout de suite la flèche et lu rapidement le message. Tout de suite après, elle rentra dans la salle de bal et attrapa sa sœur par le bras pour l'emmener loin des oreilles indiscrètes.

- Mère m'a envoyé un message.Dans moins d'une heure on doit être prêtes et attendre sa flèche de rappel, expliqua Eva

- Juste le temps de dire au revoir à tout le monde quoiet de faire nos bagages, réponditCléophée

Les deux Crâs dirent au revoir au roi et à quelques invités, avant de réunir la confrérie et de lui exposer la situation. Evidemment, tous voulurent les accompagner, mais les deux sœurs durent refuser à contrecœur. Leurs parents détestaient les étrangers, connus ou pas.

- Vous allez revenir hein ? S'enquit Yugo, déçut de ne pas pouvoir rencontrer la famille de Cléophée et Eva

- Oui, on te le promet ! Assurèrent en même-temps les deux filles

Et pour donner de l'importance à sa parole, Cléoposa tendrement sa main sur l'épaule de l'Eliatrope comme on rassure un enfant. Amalia se jeta dans les bras de sa meilleure amie sans pouvoir dire quoi que ce soit,tant sa gorge était nouée par l'émotion. Ruel d'habitude à l'écart, ne put s'empêcher de venir serrer dans ses bras les deux Crâs.

A peine s'étaient-ils enfin réunis et pouvaient vivre en paix, que l'heure de la séparation arrivait. Tristepin dit au revoir à Cléophée, mais se tint à distance de sa sœur aînée. Celle-ci le regarda du coin de l'œil, une tristesse infinie passa sur son visage, qu'elle se dépêcha de masquer avec un sourire quand elle reporta son attention sur le reste de la confrérie.

Mais le Iop vit tout de même ce voile sombre dans les yeux de la Crâ, et il ne put empêcher son cœur de se serrer en voyant tout le mal qu'il lui faisait.

Mais se ressaisissant, Tristepin se répéta que c'était pour le bien d'Eva, et qu'elle le remercierait.

Vers minuit, tout le monde alla se coucher. Le roi Sadida avait fait faire des chambres pour tous les invités, car il était trop tard pour rentrer chez soi. Un brouhaha s'installa le temps que chacun soit dans son lit et s'endorme. Les deux Crâ préparèrent leurs derniers bagages et allèrent sur le balcon.

La nuit noire semblait engloutir le royaume Sadida, malgré les constellations des douze dieux, qui parsemaient le ciel.

Eva regardait celle de l'Arc de Crâ, pensive, cherchant à comprendre Tristepin, contrôler ses sentiments et trouver la raison qui poussait sa mère à les faire revenir à la maison.

Soudain, un sifflement que seul les Crâs peuvent entendre fendit l'air, suivit d'un éclair doré qui se planta aux pieds des deux sœurs. Sans perdre une seconde elles empoignèrent fermement la flèche, prirent leur souffle, fermèrent les yeux et... disparurent dans un nuage pailleté.

Une ou deux minutes plus tard, les deux Crâs se retrouvèrent dans un petit village, devant une maison anodine.

Les deux filles frappèrent à la porte, et attendirent. Quelques secondes plus tard, une paire d'yeux apparu dans le Judas et dévisagea les visiteuses. Une voix leur demanda :

Pas de repos pour les héros - Fanfiction Wakfu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant