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Avertissement : cette histoire porte sur l'abandon d'un chien (fait que je ne cautionne en aucun cas et que je dénonce avec cette histoire). Si ce thème vous touche trop ou que vous vous considérez comme public sensible, merci de ne pas lire ce chapitre.

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Aujourd'hui, quand je me suis réveillé, je me suis dit que ça allait être une bonne journée.

J'avais tort.

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Ce matin, j'ouvre les paupières, réveillé par un rayon de soleil passant par la fenêtre. Je cligne des yeux et baille, l'air surement endormi. Je décide d'attendre que mes maîtres soient levés pour faire de même, de tout façon, à quoi cela servirait de faire autrement ?

Cela ne tarde pas. J'entends la porte de leur chambre qui s'ouvre et me lève, pour leur dire bonjour. Je m'ébroue, m'étire et trotte à leur rencontre en remuant de la queue. Comme tous les matins, je leur fais la fête et les suit jusqu'à la cuisine, là où ils prennent leur petit déjeuner. 

Ce matin, ils semblent de mauvaise humeur. Alors, je me colle à eux, pour les réconforter et les calmer comme je peux. Ma maîtresse me fait une vague caresse et continue de manger. Je m'assois près d'eux et les observes, attentif. 

Une fois qu'ils eurent terminé de déjeuner, ma maîtresse se dirigea vers la chambre de leur fils pour le réveiller. Je la suis, joyeux. J'adore leur fils, il joue souvent avec moi et j'adore aussi le réveiller. Je marche près de ma maîtresse jusqu'au lit du petit, met mes deux pattes avant sur le rebord et entreprend de lécher la main de l'endormi, qui est à portée de langue. Il remue un peu et s'assoit. Quelques instants plus tard, il se lève et nous repartons tous les trois vers la cuisine. 

Une fois arrivés, je m'aperçois que mon maître est en train de verser des croquettes dans ma gamelle, l'air toujours aussi maussade. Affamé, je cours vers lui et m'assoit devant lui en trébuchant un peu. Je le regarde en remuant la queue, impatient qu'il me dise d'aller manger. 

« Va manger. »  

A ces mots, je me rue sur ma gamelle. Je remarque avec joie que j'ai encore plus de croquette que d'habitude ! Je mange rapidement, puis, une fois mon repas achevé, me dirigea vers le petit maître en me léchant les babines.

Il tourne la tête vers moi et me regarde avec tristesse. Je ne comprends pas, pourquoi est-il triste ? Il descend de sa chaise, se met à genoux et me fait un câlin. J'adore ses câlins. Il fourre sa tête dans ma fourrure, puis se met à pleurer. Mais pourquoi il pleure ? Je m'échappe de son étreinte et lui lèche le visage, pour essuyer ses larmes. 

Il se calme un peu. Tant mieux, ça me rend triste quand il pleure.

Je retourne sagement dans mon panier, en attendant que l'un de mes maîtres aille me promener dans la rue. Mon maître entre dans la salle de bain et ressort quelques minutes plus tard, habillé un peu plus chaudement. 

Il se dirige vers le placard, l'ouvre et fouille dedans. Il en sort quelques instants plus tard la très longue laisse. On ne l'a utilisé que deux fois celle-là, quand on était sur la plage. Je l'aime bien, je peux aller super loin quand je la porte. 

Je sors de mon panier et me dirige vers lui en trottinant. Il attache la laisse à mon collier, un air étrange flottant sur le visage et appelle ma maîtresse et mon petit maître. Ils arrivent et s'agenouillent près de moi. Ils vont venir avec nous ? 

Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant