Lettre XIII

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Marie,

Je me souviens de ce premier jour de printemps durant lequel je voulais t'emmener vivre ailleurs qu'au château. Je suis désolé pour ma mère qui en réalité au vue de la situation avait certainement raison bien que je n'y croyais point à propos de la prophétie dont tu avais souhaité par tout les moyens me convaincre pour ma sécurité. Je te remercie  de m'avoir accepté tout les soirs à tes cotés auprès de toi, veillant sur ton sommeil depuis ton divan qui n'était pas si inconfortable, tu peux te rassurer. J'étais prêt à attendre même la fin de l'année avant que tu ne me proposes ton lit et ton matelas " en plume d'oie ". Tu étais si terrifiée, tu pleurais dans mes bras après t'être levé ne pouvant t'apaiser. 

Le lendemain, lors du banquet de début du printemps tu étais splendide dans cette robe de fine soie violette. Tu souriais à nouveau tandis que nous dansions, heureux avant que nous soyons obligé de comprendre que jamais nous ne serions en sécurité et notamment de ta cousine Elisabeth. Tu souhaitais pour notre bien être me pousser à connaitre le véritable amour que je n'ignorais point car tu étais, tu es et tu le demeureras toujours Marie.  

                                                         En souvenir de nous deux.

                                                                      François.

Entre Amour et Doute Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant