White out.

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(Réécriture faite le 18/10/20)




3 décembre 2026.

23h58.

Nous attendons que la dame de fer scintille de mille feux comme à chaque heure. Il y a toujours un monde fou sur cette place. Pas moyens de se déplacer convenablement, sans parler de toute les tentatives de vols auxquelles nous assistons.

00h00.

Ah, enfin. Les magnifiques lumières se mettent à briller. Quelle merveille. Si vielle soit-elle, la Tour Eiffel dégage toujours son charme authentique qui la rend toujours un peu plus célèbre. Nous entendons des enfants émerveillés par ce spectacle, même si, à mon avis, il feraient mieux d'être couchés.

00h05

Plus rien. Plus aucunes lumières ne brilles dans la ville. Black-out... La tour s'est éteinte en amont, puis tout les éclairages viennent de céder à leurs tour. Mais que ce passe-t-il ? La panique se mêle à l'incompréhension. Les gens se poussent entre eux, crient, la panique l'emporte. J'essaie de me dissimuler dans un endroit un peu plus calme mais dans ce noir total il est difficile de se repérer
Brice me tire par le bras et nous voilà dans un petit coin derrière une haie . Je saisis mon téléphone afin d'essayer de joindre nos autres amis, mais il n'y a plus aucun réseaux. On se fraye un chemin grâce à nos flash de téléphone.

00h14

Au fur et à mesure que la nuit noir recouvre Paris, les étoiles, elles, illuminent à nouveaux le ciel. J'en oublie la situation de crise pour contempler ce que les lumières de la capitale nous privent de voir. Mais pendant que j'admire ce dernier, une sirène retentit. Un son qui glace le sang, vous figeant instantanément sur place. La peur m'envahit, tandis que Brice reste calme et rationnel, et tente de trouver une explication valable à tout ce chaos.

00h26

La sirène s'est enfin arrêtée. Ma pression artérielle commence à redescendre, mais ma peur est toujours bien présente. Nous avons trouvé un passage non loin du parc. On décide de rester un peu cachés ne sachant toujours pas ce qu'il se passe. Au loin, nous entendons une fille hurler. Le temps de la repérer, elle se faisais emmener par des personnes habiller tout de blanc et avec des lampes torches. En se basant au lumières de leurs torches, ils semblent être 3. Mais de vague éclaire au loins prouve la présences d'autres personnes. Ils ont l'air de chercher les gens. Mais ils n'ont pas l'air très commodes. Nous entendions plusieurs personnes crier, mais maintenant plus un son. Un silence assourdit nous entoure alors. On se met à ramper pour ne pas se faire repérer par les hommes vêtus de blanc.

00h35

Nous arrivons dans une rue éloignée. Le silence domine toujours dans ce désert apocalyptique qu'est devenue Paris. Quelques fois, nous apercevons les lampes torches et nous nous cachons pour leur échapper. J'ignore ce qu'ils se passent et qui sont ces hommes, mais c'est certains qu'ils ne nous veulent pas du bien. Ils embarquent tout le monde. Quelques fois, des coup de feu retentisse , des cris se font entendre, puis à nouveaux le silence. Brice est complètement calme. Lui qui est d'un naturel à paniquer très vite, paraît bien calme face à l'horreur dans laquelle nous sommes plongés. Mais je ne m'en plaindrais pas. Je suis ravis qu'il gère aussi bien la situation.

01h02

Cela fait un moment qu'on marche dans les rue désertes. On dirais que toute la population a complètement disparue. Pas un bruit de voiture, pas un humain aux alentours, et toujours pas de lumière. La lune illumine le sol et se reflète dans les vitres ce qui nous procure suffisamment de lumières pour avancer dans la pénombre. Les seules sons qui retentissent sont les nombreux coup de feu, et les cris. Nous sommes maintenant assez loin du centre, mais rien ne nous dit que nous sommes en sécurité. J'imagine que les grands quartiers doivent se faire littéralement piller. J'ai de plus en plus peur de tomber sur ces hommes. Dieu seul sais ce qu'il pourrais nous arriver.

My other side.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant