6 : Elser

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(NDA : Bonjour ou bonsoir, juste pour vous dire, comme mon écriture a changé j'ai apporté beaucoup de modifications et rallongé certains chapitres toute la journée ;) N'hésitez pas à relire, il y a quelques changements, comme le prénom du meilleur ami de Elser qui est maintenant Gabriel ou Gab pour les intimes ^^ Je préférais apporter ces changements maintenant puisque ce n'est que le début de l'histoire et donc moins un problème de tout relire... bisousssss !)



Nous rentrons dans le bus mais hélas trop tard, mes pieds sont déjà congelés. Je rabats mes deux mains sur mon visage et expire de l'air chaud sur celles-ci. Soudain, je m'immobilise à la vue effroyable et cauchemardesque d'une des personnes devant moi.

- Gabriel ? Marmonnais-je dents serrées à mon meilleur ami.

- Mumm...

- C'est le garçon à lunettes dont je t'ai parlé.

Oui,c'est bien lui, assit à l'une des places située au milieu du bus et pour ainsi dire à quelques mètres de moi, devant les portes de sortie. Il redresse sa tête dans ma direction et, à ma vue, se met à soupirer en levant les yeux au ciel. Puis il remet la tête contre la vitre. À croire qu'il ne sait faire que ça !

- Lui ? Laisse-le va ; c'est un idiot de repousser une belle fille comme toi !

Je donne un léger coup de coude dans le ventre de Gabriel, ce qui le fait rire de plus bel. Nous nous déplaçons tous les deux près des barres jaunes pour nous tenir et ne pas perdre l'équilibre au démarrage du véhicule.

Pour être honnête, je suis très mal à l'aise. J'ai la forte et véridique impressions d'être regardé par ce brun à lunettes. Mais mon ami me coupe dans mes réflexions.

- Elser ?

- Mumm...

- Tu peux appuyer sur le bouton d'arrêt s'il-te plaît ?

- Ouaip !

Je m'exécute.

Miséricorde,il va me laisser seule avec l'autre affreux.

Comme à notre habitude avant de nous quitter, il me prend dans ses bras.Puis le bus s'en va. Je le regarde s'éloigner. Je détourne vite mon regard en direction des portes, faisant mine d'ignorer l'autre présence masculine près de moi. Comme si je ne l'avais pas vu.

Mais...

- Tu veux t'asseoir ? Me demande une voix masculine.

C'est lui, sans l'ombre d'un doute. Je sursaute. Puis je me retourne vers lui.

- Cette place n'est pas plutôt destinée à ton sac ?

- Et c'est qui le méchant maintenant ?

- Pfff... soufflais-je avant de tourner les talons et d'aller m'asseoir au fond du bus.

Seulement,contrairement à ce que je croyais, il est têtu et ne lâche pas l'affaire... comme moi en fait !

- Non attends ! Toi euh machine ! M'appelle-t-il.

- Machine ?! T'as pas mieux ?

Il passe avec gêne sa main gauche le long de sa nuque.

- Bien, je me suis demandé comment tu t'appelles, mais comme tu ne me l'as pas dit....

- Donc tu admets avoir pensé à moi ! Me moquais-je, je te signale que c'est toi qui a fait preuve de mauvaise foi hier !

Après mes mots et d'un bref mouvement, il fait basculer sa tête sur le côté pour me montrer des sièges encore libres et m'inviter à m'asseoir.

Frôlement de l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant