Chapitre 20.

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Il est entrain de fouiller dans sa valise depuis cinq minutes déjà.

- Je vais commencer à m'impatienter Sangster, le taquinai-je.

- Je suis sûr de les avoir emporté... Râle-t-il. Ah ils sont là !

Il sort une boîte de préservatifs.

- Je... Je les avait pris au cas où... Se justifie-t-il, se grattant l'arrière de la tête.

Il est tellement adorable quand il est tout nerveux comme ça.

Il revient à côté de moi, pose la boîte sur la table de chevet et se penche pour m'embrasser. J'ai l'impression de réintégrer mon enveloppe corporel dès l'instant où sa bouche rencontre la mienne.

Il se met au dessus de moi, me chevauchant et m'embrasse dans le cou. Je caresse ses doux cheveux roux clairs et soupire sous ses baisers. Sa bouche remonte jusqu'à mon oreille et il me mordille le lobe.

- Je vais te déshabiller d'accord ?

Je frémit. Il a parlé tout près de mon oreille et les effets se font ressentir jusqu'à mon entre-jambe.

Il attrape le bas de mon T-shirt et le retire complètement et retire le sien par la même occasion. Mon soutien gorge ne tarde pas à rejoindre le sol également. Il ne mis pas plus de deux minutes pour retirer mon pantalon et mon sous-vêtement. Je suis entièrement exposée, complètement nue devant lui. Et je n'essaie même pas de me cacher.

Moi qui a toujours eu peur des relations intimes, et à raison. Moi qui ai toujours réfuté l'idée d'avoir un quelconque lien avec un garçon. Avec Thomas, ça se fait naturellement. Avec Thomas, je suis en confiance. Je sais que jamais il ne me fera du mal.

Et quand je vois la tête qu'il fait en me regardant nue, je ne peux m'empêcher de rire.

- On est pas vraiment égale, commentai-je en désignant son pantalon.

Je me redresse et baisse son jogging et son slip en même temps. Je peux entendre sa respiration saccadée d'ici. Je lui demande si ça va il me répond par un hauchement de tête, les joues rouges.

- Allonge toi, m'ordonne-t-il. Je m'allonge sur le dos et il se positionne entre mes jambes. Il commence à me caresser les jambes des chevilles jusqu'aux cuisses.

Heureusement que j'ai pensé à m'épiler il y a deux jours...

Quand sa main touche cet endroit. Je me tord et pousse un long gémissement.

Puis, de mauvais souvenirs m'envahirent. Et je eu un réflexe de panique.

- Thomas arrête.

Il retire sa main immédiatement et vint s'allonger près de moi.

- Ma chérie est-ce que tout va bien ?

- Je... J'ai eu mal.

- Je t'ai à peine effleurée...

- Non, je parlait pas de toi. Je parlait... Il m'a fait mal. J'ai eu très mal.

- Oh Anna.

Il embrasse mon front et essuie mes larmes de son pouce.

- Même si tu veux oublier et passer à autre chose, je tiens à ce que tu saches que ce n'est pas mon cas et que dès que tu te sentiras prête toi et moi on ira dans le poste de police le plus proche et on portra plainte contre cet enfoiré, que la seule vue qu'il puisse avoir soit les barreaux d'une cellule. En attendant...

Ses doigts se promènent sur mon ventre, laissant derrière eux une vague de frissons sur ma peau.

- On peut juste parler, se câliner moi ça me va, les câlins me conviennent aussi.

The Quiet One. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant