Le vent soufflait doucement sur le visage du groupe, les confortants dans la voie d'un avenir prometteur. Alors ils avançaient.
Mais au fil du temps, un froid mordant accompagna ce même vent. Nombreux aventuriers commençaient a douter de l'utilité de leur quête.
Et toujours au fil du temps, les bourrasque commencèrent. Alors ils prirent peur et debuterent a baisser les bras.
Mais c'était sans compter les autres, en grand nombre ils prirent de l'avance, larguant les lâches et les trainards s'occupant des peu courageux.Et avec le temps les bourrasques s'intensifierent. Ils perdaient de vue ceux ayant pris de l'avance. Ils voulaient les rattraper mais qu'il était aisé de braver la tempête lorsque l'on était agile et léger comme le vent.
Alors que ces lâches eux, ne sentaient pas la fureur des sylphes car ils n'avaient prêté attention aux boucliers de fronts s'étant dressés entre eux et les rafales.Alors plus ils avançaient plus ils étaient nombreux, réfugiés sous la garde d'un égide qu'ils pensaient suprême. Un rempart ultime, avançant obstinément sous les fouets du vent, ignorant la terre cramoisie brulant la plante de leur pieds et les carreaux perçants leur garde.
Et ainsi, ils finissaient parfois par rejoindre leurs compagnons depuis si longtemps partis.
Quand bien même l'égide fendait, la traversée serait assurée et quand bien même l'egide jamais ne baisserait il pourrait toujours briser car même si les fleches et lames rebondissent a son contact, le tir d'un baliste est trop puissant pour etre encaissé.