Le bar
Le soleil se couche sur la plaine et dans les rues les lanternes s'allument une à une. Dans toutes les maisons on peut entendre les gens chanter, danser et festoyer. Les villageois prient le seigneur, nous sommes le soir de Noël, le meilleur moment pour faire mon apparition. La neige se met à tomber et s'introduit dans mes chaussures. Je traverse les ruelles vides, enviant ces familles qui se retrouvent et fête Noël ensemble. Il y a dix ans maintenant que je l'ai fêtée. Mon père m'avais acheté un manteau tout neuf et je manifestais ma joie en sautant dans le salon. Il était bleu marine avec de gros bouton en or et de la fourrure noir bordais son col. J'étais debout sur la table quand...
« Joyeux Noël Astrance ! »
Mon oncle m'avait soulevé par la taille et reposé au sol puis me tendit un petit paquet. En déchirant à toute vitesse le papier argenté qui le couvrait, je découvris dans une boîte un magnifique collier. Sur un support en argent brillait deux Améthyste orné de fabuleux détails dans le métal. Au centre était gravée une rune symbolisant deux éclairs d'une symétrie parfaite surmonté de deux traits verticaux à leurs extrémités. Entre les deux éclairs une gemme blanche incrustée reflétait les flammes jaunâtres qui brillaient dans l'âtre de la cheminée. Je me souviens l'avoir regardée attentivement pendant plusieurs minutes, relevant chaque détail et admirant les prouesses de l'orfèvre. Mon oncle m'avait assise sur ses genoux et en mettant le pendentif autour de mon coup, il m'avait dit :
- Ce collier a été façonné par Aldorf, un sorcier créatif. Il représente la rune d'un grand sorcier prends en soin et surtout cache le devant les autres.
- Pourquoi ?
Mon oncle avait réfléchis avant de me regarder dans les yeux et de me répondre...
- Les gens ne sont pas tous réfléchis et éduqué. Ils sont en colère, ils ont peur, et dans notre cas, ils sont aussi jaloux. Ils pourraient te pourchassée et te faire beaucoup de mal si ils s'apprenaient qui tu es réellement....
" Hé ! Hé petite !Il est bien beau ton collier !"
Une voix rocailleuse me sortie de ma rêverie. Un petit bonhomme habillé de guenille m'adressa un sourire sans dents tout en tenant son doigt levé vers ma main qui tient maintenant fermement mon collier.
- Pour combien ? Il al'air précieux non ?
- Je regrette monsieur mais il n'est pas à vendre ! Il se rapprocha de moi et souffla son haleine fétide et pleine d'alcool sur moi.
- Aller ! Vous ne laisseriez tout de même pas un jeune homme comme moi dans le froid et la misère !
Un jeune homme ?Décidément, il a vraiment trop but. Je continue mon chemin à la recherche d'une auberge qui voudra bien de moi. Je finis par trouver une petite enseigne où sur le panneau devant l'entrée était écris : « Au Galopin : auberge et taverne ». En poussant la porte en bois une odeur de vieille pomme de terre et de poussières viens me chatouillée les narines.La porte s'ouvre sur une salle presque vide. Seul, endormis sur le comptoir un homme ronfle bruyamment tandis que la tavernière lave les tables. Au fond ronfle un grand feu qui réchauffe la pièce. Je m'avance vers le bar et dis d'une vois mal assurée :« Bonjour ce serai pour une chambre s'il vous plaît. » Le barman me regarde avec insistance et dis : « B'jour.Chambre 13. Deuxième étage. » Et il me tendit la clé.
Je monte quatre à quatre les marches et me dirige vers ma chambre. En ouvrant la porte je tombe sur une chambre exiguë avec le strict minimum en termes de mobilier. Un lit miteux, une table faisant office de bureau et c'est tout. Mais après une journée aussi fatigante cela me vas parfaitement. Je m'assis sur le lit et m'empresse de me déshabillé. Je m'enveloppe dans la couverture.Mon lit est froid et la couverture gratte mais dès que ma tête fut posée sur l'oreiller je sombrai dans le sommeil.
Le lendemain au chant du coq, je suis parfaitement réveillée. La nuit a été longue et froide mais j'ai déjà dormis dans de moins bonne conditions. A mes dix ans je m'était réfugiés sur le parvis d'une l'église, devant le refus catégorique des habitants qui ne voulait pas de "petite souillon" chez eux. Fatiguée j'avais finis par m'endormir, la tête posée sur la plus haute marche de l'escalier de pierre.
Après m'être frottés les yeux longuement, je m'habille sans trop de précipitation car je sais qu'en bas ils ne sont certainement pas réveillés. De toute façon, je ne compte pas restée dans cette partie de la ville. Mon commerce ne serait pas fleurissant. Je décide alors que je m'établirai dans le quartier voisin, bien plus fréquenté. Assise sur mon lit, je fais l'inventaire : Deux poupée en toile de jute et poignées de foin, trois petits personnages en bois, deux marionnette en chaussettes trouées et enfin 3 écus d'or récoltée la veille dans la ville voisine. juste assez pour me payée cette chambre. Je descends quatre à quatre les escaliers et ne voyant personne, je sors dans la rue. Je me balade ramassant de ci de là quelques bricoles à vendre, sous une autre forme, plus tard. Vers 8h00 je prends comme petit déjeuné un bout de pain qui m'a été gentiment donné par une jeune fille. Je choisi un coin sympa prés de l'église et des nombreux commerces. j'étale ma marchandises et attends que les poissons mordent à l'hameçon. En fin de matinée j'en ai vendue la moitié, plus par pitié que par réelle envie mais j'ai quand même récoltés une certaines somme dont je ne suis pas mécontente. je reprends ma vielle rengaine :
" Venez messieurs mes dames ! Un écu un seul !"
Après de longue heures à crié des les rues, ma gorge sèche commença à me faire souffrir. Je range mes affaires et décide de dîner dans le bar d'à côté, ou tous mes client s'étaient réfugiés de toute façon. C'est une modeste taverne coincée entre deux grandes maisons, sans doute de riche marchands, donnant l'impression qu'elle est compressée et que ses murs, sans ces deux grandes bâtisses ne tiendrais pas longtemps. L'air se rafraîchis et la lune se lève sur les collines. Du bars on entend des voix, des chants, des verres qui tintes et des couverts qui s'entre choquent. En rentrant dans le domaine, je sens une grande chaleur m'envahir. En effet, un grand poile brûle des dizaines de bûches à l'entrée. l'ambiance est festive. Les choppes de bières se remplissent unes à une et sont posées sur le bar en bois de chêne. Les visages rosissent et les voix se font de plus en plus fortes. Personne ne me remarquent et c'est une bonne chose. Je m'assois dans le fond de la salle pas très loin des ménestrels qui jouent de la musique. j'ai une vue imprenable de tous ce qui ce passe dans la salle. Au bout de quelques minutes, le tavernier prend ma commande. Il m'apporte un pain de campagne avec deux tranches de lard que je dévore goulûment.
Alors que la salle se désemplie vers celle où tous vont jouer au dès, un jeune homme entre par la grande porte. Il est brun, ses cheveux bouclés lui tombent sur les épaule et ses grands yeux vert regarde autour de lui, un peu perdus. Il est habillé en grosse laine et lanière de cuire, il a l'air d'un simple paysans, mais un détails a tout de suite retenu mon attention. dans sa main gauche il tient ferme ment un bâton gravé de runes. Il s'approche du comptoir. Je ne peux m'empêcher de le regarder. Il s'adresse au tavernier d'une voix mal assurée :
- Un demie pain de campagne et une choppe de bière je vous prie, demande- t-il en lui tendant 5 écus d'or.
- Garde ton argent ! répond le tavernier d'un ton ferme.
- Vous m'offrez le repas c'est trop aimable mais pourquoi v...
- Ravale ta salive et bar toi d'la ! J'en veux pas de ton argent souillé !
- Comment ? Argent souillé, je ne comprends p...
- Me prends pas pour un bleu vermine! j'ai d'jà vue ses bâtons. Fils du diable, Satan, pestiféré... Vas t'en et ne reviens jamais ! hurle -t-il.
Le garçon dépose l'argent sur le bar et déguerpis à toute vitesse. Un peu mal à l'aise je n'ose plus rien faire. Des milliers de questions fusent dans mon esprit. Je devrai sans doute ne pas le faire et après tout j'avais promis d'abandonnée mes recherches, mais l'espoir de le revoir un jour me convins. Je paye, Je sors, je le rattrape.
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Le cri du corbeau bleu
FantasyAstrance se fait abandonnée par son père et elle va tout faire pour le retrouvé.