La légende
La salle à manger est bien plus vaste que je ne l'imaginais. C'est une pièce rectangulaire, décorée sobrement. Au centre de celle-ci, une table en bois sombre, elle aussi rectangulaire, est dressée. En désaccords avec le reste, les assiettes en terre cuite sont multicolores, fleuries et dépareillées. Les verres sont de tailles différentes et les chandeliers au extrémités de la table sont sculptés d'une étrange manière. Bizarrement, cela ne me dérange pas, au contraire je trouve ça rassurant. Beaucoup plus en tout cas que l'énorme ours en bronze à côté de la cheminée en pierre, étant, à lui seul, l'intégralité de la décoration de la salle.
Aldorf m'invite à m'asseoir le sourire au lèvre, avant d'aller vers ce que je devine être la cuisine. Nous sommes seul, Mélanne et moi. Un silence gênant s'installe, et ça se comprends, après tout nous ne nous connaissons que depuis trente minutes ! J'essaye d'engager la discutions :
- .... C'est très jolie chez toi ! ....Il ne répond pas. Il se contente d'ouvrir la bouche sans arriver à prononcer un mot. après un long moment il arrive à bafouiller quelque chose.
- ...Je... merci ! Euh.. tu te souvenais... je veux dire de.. de mon père ?
- Pas vraiment. Je me souviens juste que mon oncle en parlais souvent. avouai-je.
- Et qui c'est ton oncle exactement ? demande-t-il, intrigué.
- Il s'appelle Romuald, mais tu sais ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue. Je me sens soudain bien plus mal à l'aise.
- C'est lui ! Pourtant il ne m' a jamais parlé de toi !
- Eh bien disons que... Je soupire, C'est compliqué.
- Oh je vois.. désolé..
Un long silence. Je n'ose plus le regarder. Mes yeux s'emplissent de larmes. Je ne me sens plus à ma place. Comment ai-je pues croire que je le retrouverai ? Et après tout il n'a peut-être pas envie de me voire. Aldorf revient. Je m'efforce de ne pas pleurer. malheureusement il s'en rend compte. Heureusement il ne dis rien.
- Patates, fromages et lards. C'est à la bonne franquette, nous n'avions pas prévue d'invitée !
Nous commençons à manger dans le silence le plus totale. Puis Aldorf prend la parole, sa voix est dure. Il commence son récit.
- Après la fameuse nuit où ton père t'a abandonnée, ton oncle et moi étions sûr que tu avais été recueillie par une famille. Nous en avions parlé au temple de la terre, pour nous lancer à ta recherche, mais les puissants enchanteurs on décidé que s'étais trop risqué et qu'il valait mieux attendre que tu viennes de toi même, plus tard. Romuald était inconsolable, après la disparition de son frère, la perte de sa nièce lui a brisé le cœur. Il est venu habiter chez nous un moment et malgré les mise en garde des enchanteurs du temple d'Angus, nous avons essayé de venir te chercher. On ne t'as jamais trouvé.
Il s'arrête, les yeux dans le vague. Il a l'air vraiment touché et sincère. Sans me regarder, il continu :
-Je sais pourquoi tu es ici, et je suis au regret de te dire qu'en ce qui concerne ton père, je n'ai aucune nouvelle. Depuis dix ans. Mais toi , toi tu es enfin là et c'est une fabuleuse nouvelle !
Il a retrouver le sourire, mais je n'arrive pas a y croire, m'on-t- il vraiment chercher ? Tout ce mélange dans ma tête. Je voudrai lui poser des milliers de questions mais la seule chose que j'arrive à dire c'est :
- C'est vrai ? Il me regarde surpris .
- Bien sûr que c'est vrai ! Vas au temple d'Angus et demande à Leroy si tu ne me crois pas !
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Le cri du corbeau bleu
FantasyAstrance se fait abandonnée par son père et elle va tout faire pour le retrouvé.