Adorf
- Attends ! criai-je. Il m'ignore. Je reprends de plus belle, essoufflée.
- Attends, je t'en prie ! Je suis comme toi ! Soudain le garçon panique. Il se retourne à toute vitesse et regarde de tous côtés. Il m'attrape violemment le bras et m'emmène dans une ruelle beaucoup moins fréquentée. Sa main plaquée sur ma bouche il semble totalement paniqué et bien qu'il n'y ait manifestement personne il continue ses mouvement de têtes frénétiques.
- Qu'est qu'il te prends ? Tu es folles on aurait pus se faire tués ! de quelle temple es-tu ?
En une phrase il avait réussis à me déstabilisée moi qui était sûr de se que je faisais.
- Quoi ? je... je sais pas ! je...
- De quel temple tu-es ! répéta-t-il. Pourquoi m'as tu interpellé devant tout le monde ?
- Je voulais des renseignements. Et qu'est ce que c'est temple ?
- Tu n'en a jamais entendu parlé ? On ne t'as jamais du quel tu étais ?
- Non !
- Qui es-tu ? Il me lâcha soudain effrayé et soupçonneux. Il recula et repris.
- Des renseignements tu dis ? Qu'est ce qui me prouve que tu es comme nous ?
Il me pris au dépourvue. Comment lui prouver mon honnêteté ? Je réfléchis mais rien ne vint. La pression m'envahis, des souvenirs resurgissent mais je n'arrive pas à les identifiés. Les larmes me montent aux yeux. Il y a si longtemps que j'ai quitté ce monde. Plus les secondes passe plus le garçon s'éloigne de moi. Cela fait dix ans que je n'avais rencontrés de sorcier je ne le laisserai pas filé. Je panique, ma respiration s'accélère et je lance presque en criant...
- Aldorf !
- Quoi ?
- Aldorf, le sorcier créatif, ça te dis quelque chose ? Je sors alors mon collier. Il se rapproche. Il cours presque et me l'arrache des mains pour l'observer. Après quelques instants , il relève la tête et me dis, énervé :
- Comment te l'es tu procurée ? Il ne t'appartiens pas ! Mon sang ne fait qu'un tour et je lui siffle :
- C'est un cadeau de mon oncle, enlève tes sales pâte de lui !
Il me regarde la bouche ouverte, estomaqué. Puis sans un mot me reprends le bras avec une force que je ne soupçonnais pas venant de lui. Il m'entraîne dans la nuit, passant de rues en rues, de chemin en chemin et nous finissons par sortir de village. Il me fait entrer dans une sombre forêts d'où sortent d'étranges bruits pas très rassurants. Au début nous suivons le sentier mais petit à petit il me fait traversée les ronces et les Ortilles s'écarte de plus en plus du chemin. Apeurée je lui demande :
- Où allons nous ?
- Chez mon père, Me répond il acerbe.
- Ton père ?
- chuuut !
Il se retourne et reprend sa marche. je me laisse guidée. Après une dizaines de minutes nous quittons l'effrayante forêt et marchons dans une plaine où rien ne semble apparaître de son horizon. Nous finissons afin par nous arrêter devant une butte de terre. Mon guide plante son bâton runique dans la terre. Je suis intéressée, il s'apprête à faire de la magie. comme s'il faisait une tâche ménagère, il créa une boule de feu entre ses mains. De cette boule de feu il pris quelques flammes bleutées entre ses doigts et traça sur le sol, une runes, puis une deuxième qui rassembla en un geste. Enfin il en écrivit une troisième qu'il laissa à par. Il fit tous ça en quelques secondes. A partir de mes maigres connaissance en magie, Je devine que ce sont des prénoms. Peu de temps après, les flammes s'éteignent. les secondes passent, et finalement sous nos pieds la terre se soulève. Bizarrement ça ne me choque pas, j'ai l'impression de l'avoir déjà vécue auparavant. La terre se liquéfie et nous sommes comme aspirés par elle. nous atterrissons dans une petite salle. Lui mieux que moi. Un mince sourire au lèvres il m'aide à me relever. Je vois dans son regard surpris qu'il a envie de rire. Moi, j'ai envie de disparaître sous terre. Le truc... c'est que c'est déjà fait. nous sortons du vestibule. Nous traversons un salon assez mal rangé, où sont interposés tous un tas d'objets farfelus. J'aperçois une sphère en cuir, surement un ancien ballon, sur lequel on a peint de yeux et une bouche. Sur sa tête, comme casque, une passoire trône. Il a un corps en manche à balais enroulé de laine. Ses pieds, eux, sont en réalité des savonnettes et enfin dans une de ses mains, ressemblant fortement à des bols, il tient une épée qui n'est autre qu'un bâton. Cette fois le sorcier n'en mène pas large. Avant que je n'ai pue faire le moindre commentaires, il devint tout rouge et dis d'une petite voix :
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Le cri du corbeau bleu
FantasyAstrance se fait abandonnée par son père et elle va tout faire pour le retrouvé.