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Bismilahi ar-Rahman ar-Rahim

La patience. C'est quand le cœur brûle mais que vous restez silencieux.

Elle dort à point fermés sur le siège. Il ne savait pas comment se faire pardonner alors qu'elle prétend n'être pas blessée même si elle l'est. Suite à une petite causerie il a laissé échappé qu'il aurait dû épouser une femme démunie comme ça elle ne refuserait pas d'utiliser sa carte. La sonnerie de son téléphone lui sort de ses pensées

-As salamou aleikum ya Akhy Tu devineras jamais! *cri* On a parlé avec Sadiath

- Wa aleikum salam, super y avait un mharam?

- Oui son frère *rire* In sha Allah je vais l'épouser. Bye ! ...euuuh attends qu'est-ce que t'as ?

- *rire* Un peu de fatigue

- C'est Aisha ?

- Plutôt moi!

- Alors excuses-toi! Je vais pas te loger chez moi quand elle va te chasser

- Attends qu'elle dise oui au moins non?

- *rire* Repares ta bêtise tu l'as dis toi même Aisha est digne du nom qu'elle porte

Il lâche le phone en même temps son souffle. Il se gare et la prend en princesse jusqu'au pallier.

Saïd: *chuchote* Elle dort jamais à cette heure. Elle doit être malade ou de mauvaise humeur

Hakim: *chuchote* As salamou aleikum, oui

AbdAllah : Wa aleikum salam, j'espère que ce n'est pas à cause de toi pour elle je te mets au four et on en parle plus

Saïd: Rectification on le met. ma sœur c'est une princesse moi je discute pas la dessus.

AbdAllah : *sourire* Allez bonne sieste

Il les laisse encore et toujours étonné par ce sentiment protecteur vis-à-vis de leur sœur. Quand elle se réveille il la vit s'étirer puis réciter des versets. Elle se met sur ses deux jambes en défroissant son jilbeb.

Aisha Omérat: Ohhh nonn pas mon jilbeb vert je l'aime bien moi

Hakim: Désolé j'aurais dû te le retirer

Aisha Omérat: As salamou aleika, umh ce n'est pas grave euhh je vais à la cuisine

Elle disparaît aussitôt derrière la porte. Il la suit du regard, triste et la rejoint.

Hakim: Tu as une minute ?

Aisha Omérat: *sourire* Toujours ! Tu veux manger quoi ?

Hakim: Tous ce que tu feras.Pour ce matin..

Aisha Omérat: C'est passé !

Hakim: Ne me coupes pas s'il te plaît

Elle hoche la tête et continue à couper les condiments tout en étant attentive.

Hakim: Je t'ai blessé avec ma langue je te demande pardon. J'aurais voulu dire quelque chose mais ma langue à proliférer dans l'autre sens. Saches que je ne regrette et ne regretterai jamais de t'avoir choisi même dans le critère de choix de l'épouse il est dit de privilégier celle qui est riche parce qu'elle aide la ummah. Je suis fièr de t'avoir à mes côtés

Aisha Omérat: Ce n'est pas de ta faute à chaque fois que tu me demandes de prendre ta carte de crédit je refuse normal que tu te sentes à l'écart. C'est ton devoir de prendre soin de moi

Hakim: Oui mais j'aurais jamais dû te dire ça

Aisha Omérat : C'est le Qadar Abd Hakim! Nul ne peut y échapper ne te préoccupe pas pour ci peu

Perle Méconnue 💚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant