Shinso & Aizawa

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Les vacances de printemps auraient dû lui remonter le moral

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Les vacances de printemps auraient dû lui remonter le moral. Il y avait moins d'élèves présents dans l'école. Ce qui voulait dire qu'il y avait moins de personnes susceptibles de murmurer de nouvelles rumeurs.

Avec le temps, Shinso avait réussit à passer outre. Cependant, c'était tout de même pesant de voir ces regards se détourner alors qu'il voulait emprunter un livre à la bibliothèque ou bien lorsqu'il devait demander quelque chose à un autre élève. Il avait fait de son mieux pour garder au fond de lui ce sentiments d'être rejeté, mais avec le temps, il ne pouvait ignorer la blessure béante qui s'était ouverte.

S'il y avait moins d'élèves, cela signifiait aussi que les quelques amis qu'il avait étaient eux aussi loin de Poudlard. Ce qui n'arrangeait en rien son problème de solitude. S'il était plutôt d'un caractère renfermé, il aimait bien ne pas être seul, pouvoir écouter librement une conversation qu'auraient ses amis entre eux, faire quelques remarques de temps à autre. Ce genre de scène était déjà rare lorsque tout le monde se retrouvait en classe, cela devenait impossible pendant les vacances.

— Monsieur Hitoshi. Est ce trop demander d'avoir votre attention ou bien dois-je en conclure que vous avez perdu tout intérêt pour les cours particuliers que je vous donne ? Questionna le professeur de sortilège, monsieur Aizawa.

— Pardonnez-moi professeur, je me suis laissé déconcentrer. Répliqua aussitôt le jeune élève tout en secouant sa tignasse violette.

Le professeur soupira pour faire passer son agacement et reprit ce qu'il était en train d'expliquer.

— Je disais donc. La nature même d'un épouvantard est de vous effrayer. Ce n'est qu'une manifestation fictive de votre peur la plus profonde. C'est une créature maléfique et si vous ne parvenez pas à rire de votre peur, l'épouvantard pourrait vous tuer. Un ridikulus suffit à le renvoyer dans sa tanière.

— Vous avez déjà expliquer tout cela il y a deux ans, professeur Aizawa.

— Et visiblement, la leçon n'a pas été convenablement acquise, monsieur Hitoshi. Claqua le professeur pourtant satisfait de la réponse de son élève.

Après cette explication, Shinso fut encouragé à pratiquer le sortilège du Ridikulus. Sans baguette au départ, puis avec baguette ensuite. Quand le professeur estima son élève prêt, il s'installa près de l'armoire dans laquelle se trouvait l'épouventard.

— Monsieur Hitoshi, nous savons tous les deux ce que nous verrons lorsque je vais ouvrir la porte. Pouvez-vous me décrire l'image que vous aurez en tête lorsque vous lancerez le sortilège ? Interrogea à nouveau l'enseignant avant de jeter un oeil à sa montre-gousset.

— Je devrais imaginer mes parents en tenue de clown. Répondit le jeune garçon.

Le professeur acquiesça et ouvrit la porte, laissant l'épouvantard se placer devant sa victime et prendre la forme de ce qui l'effrayait le plus.

Il était une fois à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant