Zosan - Révélation et Complication

Third

Pdv Zoro

Après mettre déshabillé, j'entre dans la douche, et allume l'eau bouillante, la laissant couler sur mon corps.
Sa fait tellement de bien.. Je ferme les yeux, penchant ma tête en arrière.

J'arrive bientôt à ma limite. Et dire que ce gros porc, a osé toucher son corps de la sorte, j'ai ressentis la colère monter en moi, comme un volcan sur le point d'entrer en éruption. Si j'aurais pu, sa tête aurait déjà roulé sur le sol avant même qu'il ne pose ne serait-ce qu'un doigt sur lui.

Sanji... Si tu savais l'effet que tu as sur moi. Chaque nuits, je rêve de toi, gémissant sous mes caresses, murmurant mon nom d'une voix empli de désir, me demandant toujours d'avantage. Puis à chaque réveils, le retour à la réalité. Celle où tu me détestes, celle où nous nous battons, nous nous insultons.
J'aimerais tellement te faire miens...

Je pousse un profond soupir, avant d'éteindre l'eau et sortir de la douche.
Je me sèche rapidement et enfile des vêtements propre, restant torse nu.
Je me dirige vers la cuisine pour récupérer une bouteille de saké, en entrant, je retrouve le blond, le visage refrogner, marmonnant dans sa barbe, tout en fixant son café. Il est plutôt mignon avec cette tête. Je souris légèrement avant te prend la parole.

- Oi Cook ? T'a quoi à tirer une tronche pareil ?

Il sursaute renversant sa tasse sur lui. Il est débile ou quoi ?

~ Putain ! Tu peux pas prévenir quand t'arrive !

- Oh calme t'es hormone !

~ Mais vas te faire foutre !

- Putain mais c'est quoi ton problème !?

~ Mon problème ! C'est toi mon problème ! T'arrête pas d'être bizarre avec moi ! Un coup tu t'inquiète pour moi ! Tu fais attention à moi ! Alors qu'on est sensé se ....!

Je ne le laisse pas finir son monologue, parce que ça me prend la tête. Je m'avance vers lui avant de plaquer mes lèvres sur les siennes de façon un peu brutal. Pourquoi je l'embrasse ? J'en sais foutrement rien, mais il est trop tard pour reculer. Il se tend immédiatement, mais ne me repousse pas. Étrange, je m'attendais pas à cette réaction. Je bouge légèrement mes lèvres, et caresse sa lèvre inférieure avec la langue espérant qu'il ouvre la bouche, mais il garde les dents bien serrées. Je passe une main sous sa chemise. Il allait protester mais je lui laisse pas le temps et glisse ma langue entre ses lèvres pour partir à la rencontre de sa jumelle. Je colle mon corps au sien, le plaquant contre le rebord de la table. Je fais le tour de sa bouche qui avait un coup de tabac qui lui est propre. Je caresse son dos, sans rompre l'échange, et une main viens s'échouer sur ses fesses.
Il me repousse violemment en me donnant un coup de genou dans le ventre.

~ Non mais ça va pas Marimo pervers !

Je le regarde, il est tout rouge et essoufflé. Tellement mignon. Je ricane fier de mon effet. Je le laisse pas si indifférent que ça.
Alors je m'approche de nouveau, lui reculant. Sûrement inconsciemment.
Je caresse sa hanche d'une main, mais cette fois, il ne fait rien. Il me fixe juste de son regard océan. Il n'en fallu pas plus pour que toute mes barrières ne tombent et que je fonde de nouveau sur ses lèvres si te tentatrices. Cette fois, il y répond avec passion. Je colle nos corps, il entoure ses bras autour de moi. Je glisse mes mains sous ses cuisses, non sans caresser son postérieur et le soulève d'une poigne de fer. Il enroule automatiquement ses jambes autour de ma taille. Tout en continuant de nous embrasser, je nous dirige vers la chambre du cuistot qui se trouve au fond de la cuisine.

Refermant la porte avec mon pied, je nous laisse tomber sur le lit. J'embrasse chaque parcelle visible de son corps avant de lui retirer ses vêtements. Il en fait de même avec moi. Je ne cherche même pas à prendre mon temps. L'envie est trop urgente. Je veux le posséder au plus vite. Je savais que c'était une mauvais idée mais je ne pouvais reculer.
Ce soir j'ai franchis ma limite.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Depuis cette nuit, tout les soirs, une fois l'équipage endormis, je me dirigeais vers sa chambre. Enfin d'assouvir mes envies primaires.

Les règles du jeu avaient changé. Ce n'était plus un combat ordinaire, le sexe s'était invité à la partie que nous jouions chaque jour. La première fois, cette fameuse nuit, je m'étais senti glorieux de le dominer ainsi, ça n'avait pas duré longtemps, jusqu'à l'orgasme qui était venu rapidement et m'avait laissé plus faible que toutes les batailles auxquelles j'ai participé. La sensation d'être en lui, de le sentir bouger sous moi, de répondre à chacun de mes gestes dans une synchronisation presque parfaite et c'était moi qui m'était retrouvé dominé. Je perdais le contrôle à chaque fois que j'étais avec lui. Il le savait et en jouait.

Ça n'avait rien à voir avec lequel de nous deux se retrouvait en-dessous. Non, pour la première fois, il était plus fort que moi, je dépendais de lui, totalement. Je ne pouvais plus m'en passer et bien que chaque jour, je me persuadais que tout était allé trop loin, chaque soir, j'épiais le moment où le reste de l'équipage iraient se coucher  pour enfin pouvoir le rejoindre.

Pour autant, chaque jours, nous nous comportons comme ci il ne s'était rien passé. Pour lui c'était juste du sexe mais pour moi c'était bien plus. Chaque nuit, je me plaisait à le prendre, mais au moment où je traversait la porte, j'ai cette douleurs au fond de moi qui me consume petit à petit. Jusqu'au moment où elle me dévorera sans rien laisser derrière.

Encore cette nuit, je quitte ce plaisir, si particulier, que seul lui peut me procurer. Cette nuit fût celle de trop. Mon coeur ne le supporte plus.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Pdv Sanji

Comme après chaque fois que nous couchons ensemble, il s'en va. Sans un regard, sans dire un mot. Mais à quoi j'espèrerais ? À rien, car il n'y a rien à espérer. C'est juste du sexe rien de plus. Alors pourquoi, je me sens aussi vide, alors qu'il y a quelques minutes, j'étais rempli de sa chaleur. Je ne peux plus nier. Ces parties de jambes en l'airs à répétition, on eu raison de moi. J'ai fini par y prendre plaisir. Et tout les jours, j'attend avec impatience le moment où il franchira la porte.

Ça m'a coûté de l'admettre mais.. je dois me rendre à l'évidence je suis tomber amoureux d'un homme. Et pas n'importe quel homme. Le plus viril et brutal des hommes. Je sais que ce jeu que nous entretenons est dangereux. Mais je ne veux pas que sa s'arrête. Je suis devenu accro. Accro à lui. À ses lèvres, à son corps.

Cette nuit fût celle de trop. Mon coeur ne le supporte plus.