La même sonnerie de réveil qui sonne pour la même raison chaque matin depuis que les cours ont repris. Et comme tous les matins je lutte avec moi-même pour bouger de mon lit. C’est vrai quoi, c’est terrible de devoir renoncer au confort extrême de son lit pour aller en cours dans un lycée que l’on n’apprécie pas vraiment, et même, pas du tout pour ma part.
Je fini quand même par me lever, pensant au fait que ma mère serait capable de me lancé un seau d’eau froide et le seau avec pour que j’aille me préparer. Je suis fatiguée, pas suicidaire !
Comme chaque matin je me dirige vers mon armoire où je prends un pull large, un jean slim noir, mes sous-vêtements, et mes Converses noires. Une fois toute habillée je ne prends pas le peine de me maquiller, je ne compte pas plaire à qui que ce soit aujourd’hui, et comme chaque jours d’ailleurs. Juste un coup de brosse sur mes cheveux, et c’est réglé.
Téléphone en poche, écouteurs dans les oreilles, sac sur les épaules, je dis au revoir à mon père, ma mère et à Nathan, mon grand frère.
Et c’est partit, je marche dans le froid avec ma musique au maximum dans les oreilles. Je marche toujours doucement, comme ça j’arrive en même temps que la sonnerie. Ça m’évite de rester seul une récréation de plus, parce que sans mentir, je m’ennuie vraiment beaucoup, mais quitte à m’ennuyer, autant le faire seul qu’avec quelqu’un d’autre. C’est bien pour ça que je n’ai pas d’amis, à cause de mon résonnement.
Une fois que j’arrive au grillage, Marvin, un des surveillants m’interpelle :
-Alyson Carter, jamais là à l’heure, ça commence à devenir habituel !
-Et oui, il faudra que tu t’y habitus encore plus, répondis- je gentiment sans m’arrêter de marcher
Une fois le portail passé, je me dirige directement vers mon premier cours, un cours de philosophie. Dans ce cours, je passe bien plus de temps à roupiller, qu’à écouter les monologues interminables de Monsieur Hayes. Tout le monde attend notre professeur devant la salle, qui au même moment où je me range, arrive et ouvre la salle. Je pris place immédiatement, au fond de la salle, contre un mur. C’est tout ce que je demande, ma place au fond et mon mur, au moins personne ne me voit, et je peux penser ou dormir sans être dérangée.
Le cours débuta. Les élèves de ma classe paraissaient plus agités que d’habitude, et oui deux élèves qui avaient été viré il y a une semaine font leur coming back. Et personnellement je m’en fiche de savoir si monsieur Clifford et monsieur Hood vont bien, ou si leur exclusion n’a pas été trop longue ou je ne sais quoi d’autre. Ce qui d’ailleurs n’est pas l’avis de tout le monde, la moitié des filles de cette classe se retourne sans cesse pour parler aux deux revenants, ou peut-être à prévoir si oui ou non ils allaient s’envoyer en l’air avec elles après les cours. C’est quelque chose de très fréquent ici, la plupart des filles font des cochonneries avec un peu n’importe qui, peut-être pour qu’elles aient un minimum d’intérêt, ou juste pour que ces messieurs se rendent compte de leurs minables existences. Shaaron Williams fait partit de ce lot de filles. Et d’ailleurs c’est la fille la plus appréciée, ce que je ne comprends vraiment pas, j’ai beau essayer de lui trouver un intérêt, mis à part le fait qu’elle soit ouverte à tous les garçons les plus aimés du lycée, elle n’a pas grand-chose d’intéressant, elle a des notes pitoyable, elle se donne une image de cruche blonde sans cervelle, artificielle et totalement arrogante. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde cherche à avoir son amitié, vraiment. Dans son groupe il y a Maria Marques aussi, l’espagnole du lycée, et tout ce que j’ai pu entendre de cette fille n’est pas vraiment positif puisque une fois dans la cours j’ai entendu les deux autres filles du groupe et Shaaron parler de son problème de drogue, et qu’elle serait allée en cure de désintoxication. Une histoire pas vraiment claire.

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"Australian Idiot"
FanfictionA l'inverse du monde et des Hommes, la solitude ne tue pas. Nous nous tuons nous même à vouloir rester seul.