Le chêne

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Celui qui t'as vu grandir, du gland à l'arbre.

Celui qui t'as accueilli entre ses branches.

Pendant de nombreuses nuits, il t'as mit à l'abri.

Qui t'as regardé t'embellir, passer du printemps à l'été.

Celui qui a regarder tes feuilles changer.

Celui qui t'ouvriras toujours ses bras.

L'homme qui ne te gênait pas.

Ton protecteur de toujours.

Le seul à qui tu peux dire appartenir.


Tu pleurais ce jour-là, plus que n'importe qui. T'as mère, déjà, n'avait plus de larmes à sécher. Tu es resté assis sur ton fauteuil, trop étourdis pour te lever. La nouvelle t'as fais chavirer. Tu t'es ensuite refermé sur toi-même. Tu nous as écarté et à rapetisser ton cercle.

Dis-moi Andrea, pourquoi ne pas en avoir parler, avant de commencer à sombrer? 

PourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant