-Froid-Un océan coule de mes yeux
In memoria de Sébastien.
Tu es partit trop tôt.
Il fait froid aujourd'hui. Le soleil brille, la neige fond, le ciel est bleu et la neige éclatante. Mon coeur est froid et engourdi. Mon esprit flotte dans des méandres gris. Le miasme de la dépression qui me prend par surprise. Je suis dans le déni. Demain, après-demain, dimanche, tu me surprendra par ta présence. Demain, après-demain ou dimanche, ton départ n'aura été qu'un mirage.
Mon coeur se noie, te noie. Dans l'hiver qui règne en moi, je brûle, tu brûles. J'ai peur de mourir de froid, mourir de froid, mourir en froid, mourir sans foi.
Mon coeur flotte dans l'amertume et mon corps carbure au regret. «Bye, à dimanche soir!», «Bye-bye, Papi.» et à ce grand-père à qui je n'ai rien dit. Par le manque de force. Un océan coule de mes yeux. Je n'ai plus la force de les sécher. Le soleil brille de mille feu dehors, la neige fond un peu. mon coeur ne fait que se briser encore un peu. Respirer me semble irrespectueux. Peut-être pourrais-je dormir encore un peu. Mon monde semble gris, pour le moment je ne peux rêver. Je ne veux qu'oublier. Pendant un instant au moins, oublier ton existence, oublier le vide que provoque ta perte.
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Pourtant
PoetryPanique L'air se bloque dans ta poitrine, Les larmes coulent comme une pluie fine. Les souvenirs naissent dans ton esprit trop fertile. Il faut le laisser passer et tout ravager, Laisser le temps s'arranger et recommencer. Patienter, que les flam...