Secret presque royal

Chapitre 9: Il y a de l'eau dans le gaz...

-Papa? Mais qu'est-ce que tu fais là?, l'interroge Maxime.

-Bah, ta mère ne veux plus que je dorme avec elle, alors...

-Oui, peut-être, mais cette nuit c'est Pauline qui dort ici!

-Non!

-Si, tu veux qu'elle dorme où?

-Chez elle! Mais laisse-moi dormir!

-Vas dormir sur le canapé, Papa!

-Non, ça fait couple qui ne s'entend plus!

-On dirait pas tiens!, marmonne-t-il.

-C'est pas grave, je vais retourner chez moi, je dis à Maxime.

-Non, mais Valentin va être super triste!

Et toi, donc, je pense

-Oui, je sais, mais où voudrais-tu que je dorme?

-Je sais pas, dans ma chambre, par exemple.

-Ben voyons! Dis, si c'est une mise en scène pour t'avoir dans mon lit, je dis bravo, mais je repars chez moi, j'y crois pas que tu m'ai crue si facile à mettre dans ton lit!

Et je tourne les talons.

-Mais....

-Tu ne me retiendras pas comme ça!

-Mais...

Au moment où je m'apprête à passer la porte, il me retiens par le bras:

-Attend, c'est pas du tout ce que tu crois! Mes parents se disputent vraiment depuis un moment et je n'avais pas du tout l'intention de t'amener dans mon lit!

-Ça, c'est ce qu'on dit quand on regrette, mais maintenant, c'est trop tard!

-Attend, écoute-moi au moins!

-Ok, mais 2 minutes, alors.

-Voilà, moi, je dis, tu peux partir si tu veux, mais regarde bien autour de toi, est-ce que mon père à l'air au courant de quelque chose?

Je regarde son père qui nous regarde en marmonnant:

-Qu'est-ce que j'ai avoir là dedans, moi? Et puis, c'est qui Pauline?

-D'accord, ça à l'ait bien réel, mais il pourrait faire la comédie!

-Ça, ça m'étonnerais de la part de mon père!

-Oui, peut-être.

Puis, je me rend compte qu'il est sincère et je me jette dans ses bras:

-Désolé d'avoir doutée de toi, je suis vraiment idiote!

-Mais non, j'aurais réagis comme toi si j'avais été à ta place!

-Viens, ma dit il en me tendant la main.

Je lui prend la main et on va jusqu'à sa chambre.

-Attend-moi là, je vais chercher un matelat et un sac de couchage pour toi.

-D'accord.

Il revient avec un matelat et un sac de couchage, on les installe dans sa chambre. Quand on a fini, on s'assied tous les deux sur son lit.

-Finalement, je crois que j'aurais mieux dormi ici, je lui dit.

-Ça, c'est parce que je suis là, me dit-il en m'embrassant sur le frond.

-Mais non, tu sais très bien que je ne t'aime pas, je dis en rigolant.

Je me serre tout contre lui, je savoure ce moment avec lui. Je respire sa fraîche odeur de menthe, ça fait du bien. On reste là, enlacés, pendant quelques minutes, jusqu'au moment où on se rend compte qu'il est 2 heures du mat.