Chapitre 6

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On vient la chercher avec trois autres jeunes individus. Les gardes les dépassaient tous d'une bonne tête et les entouraient bien serré. Elle ne voyait que ses souliers et elle se laissait guider par ses imposants gardes. Ils les emmenèrent dans une salle blanche stérile. Une série d'adultes se tenaient devant plusieurs miroirs. Les produits esthétiques jonchaient les bureaux et les chaises. Lorsque cette masse de gens les aperçurent,  ils arrêtèrent tous immédiatement de parler. Ils les observèrent quelques secondes avant de repartir à jacasser dans tout les sens. Ils étaient tous habillés d'excentricité. Ils portaient tous des ombres à paupières de toutes les couleurs et des chevelures toutes plus complexes les unes que les autres. Ils couraient dans tout les sens et débarrassaient les plans de travail rapidement, sous les yeux ébahis des jeunes délinquants. L'un  après l'autre, ils se firent emporter dans cette vague de poudre et de crèmes. Rosaly se fit prendre par une jeune femme aux yeux verts perçant surmonté de lunettes aux montures fines.Ses cheveux chantain cendré était remonté en un chignon complexe ou quelques mèches rebelles s'était échapper et entourait son visages parfaitement symétrique. Rosaly  ne comprenait absolument pas se qui se passait. Ses yeux exprimaient la peur et dès que la jeunes femmes s'approchait d'elle, elle reculait. Son dos heurta alors la maquilleuse faisant tomber des pinceaux et quelques produits. La jeune femme s'avança alors doucement et la regarda dans les yeux.

—  Ils ne t'ont rien expliqué de se qu'il t'arrivait, n'est-ce pas ?

C'était une question, mais elle s'avait déjà la réponse. Elle l'observa et claqua sa langue démontrant son découragement. Elle leva les yeux au ciel et partit chercher une trousse de cosmétique. Lorsqu'elle revient, elle la fit asseoir sur une chaise afin qu'elle soit à sa hauteur et lui expliqua calmement.

  —  Je suis Amanda et je fais partis de l'équipe Royal de la beauté. Aujourd'hui notre but est de vous rendre beau et présentable, car vous avez été choisi pour être les assistants personnels de certains ministres. Je vais seulement souligner tes magnifiques yeux bleus et égaliser ton teint de porcelaine. Tes cheveux, nous verront après, d'accord?

Rosaly n'ayant plus la force pour parler ne fit que hocher la tête. Cette jeune femme était la seule qui lui avait parler calmement et elle avait un peu plus confiance en cette inconnue. Les poudres virevoltaient dans l'air telle de la poussière d'étoiles. Les gens qui se tenaient devant elle, étaient de vrais artistes. Les yeux verts de la jeunes femme se promenait sur son visage et ses mains habilles appliquaient les produits avec précision sur son visage fin. Elle finit le tout avec une brumes d'eau de rose. Jamais elle n'avait été si bien traité de toute sa vie. Ses parents n'avaient pas les moyens de se payer un logement, alors des produits de beauté, c'était totalement impensable. Elle fit alors faire un quart de tours afin que Rosaly puisse faire face à un miroir. Ses yeux bleus avaient été allonger par un léger trait brun chocolat qui se fondait dans la couleur beige de sa paupières supérieurs. Ses cils effleuraient ses joues saillantes et battaient de contemplation. Sa bouche, maquillée d'un rouge à lèvre rose mat, formait un petit cercle, exprimant sa stupeur. Elle trouva alors dans le fond d'elle même la force de parler et posa enfin la question qui lui brûlait les lèvres 

— Pourquoi êtes-vous si gentille avec moi?

Elle lui sourit chaleureusement.

— Tu es ici pour avoir une nouvelle chance de te prendre en main, et que je suis heureuse de pouvoir d'aidé a ma façon.

Elle lui rendit son sourire et regarda autours d'elle. Les autres maquilleurs avaient fini les maquillages et avait commencer  avec les cheveux. Amanda se mis derrière le fauteuil de cuir et brossa délicatement les cheveux brun caramel de Rosaly. Elle releva la moitié en une demi-queue-de-cheval haute et frisa les pointes pour leurs donner une ondulation naturel. Elle fit tomber quelques mèches afin d'encadrer son visages. Elle fit tourné la chaise vers elle et recula de quelques pas pour contempler son oeuvre. Contente de son travail, elle sourit, montra ses dents parfaitement alignés et blanches comme la neige des pics des montagnes. Elle prit alors tout les produits qu'elle avait utilisé et les rangea la trousse de cosmétique, le tout en chantonnant gaiement. Rosaly la regarda avec stupeur. Lorsque leur regard se croisa , Amanda ne comprit pas la situation.
— Tu n'aimes pas ce que je t'ai fait, demanda-t-elle les yeux interrogateur?
— Non, tu es vraiment talentueuse, mais, elle pris un grande inspiration afin de trouver le courage de dire ce qu'elle redoutait, tu aimes vraiment ton travail?
— Mais oui, la mode est une passion, et j'ai pu en faire mon travail, je n'aurai pas pu demander mieux, dit-elle avec un sourire.
Rosaly lui rendu, mais ce ne fut que temporaire. Son sourire se transforma bien vite en grimace, trahissant sa tristesse. Elle pensais à sa petite Genny qui était encore dans l'usine, en train de mourir de faim. Cette femme était une personne tellement importante pour elle, que l'avoir laisser sans lui avoir fait de vrai et propre adieux lui fendait le cœur. Elle était devenu sa familles, sa confidente, sa meilleur amie et son mentor. Une larme solitaires roula doucement sur sa joue. Rosaly la rattrapa en vitesse pour que personne ne la vois pleurer, elle ne pouvait se montrer faible dans cette endroit, remplit de serpent près à l'étouffer a la moindre occasion.

Une sonnerie résonna alors dans la pièce close. Les vibration se rependaient dans son corps telle une vague déferlant de sa tête a ses pieds. Lorsqu'elle cessa, une hordes de gardes entra dans la petite pièces. Ils emportèrent les jeunes nouvellement âpretés et les conduire dans les longs couloirs blanc immaculé. Certains disparurent dans des bureaux alors que Rosaly continuait son chemins entourer de gardes, armé jusqu'au dent. On la fit alors s'arrêter et on la poussa dans une pièce faiblement éclairée.

Ses yeux eurent de la difficulté a s'habituer a la faible luminosité de la pièce. Grande et vide, elle ne contenait qu'un bureau surmonté d'un ordinateur et un petit fauteuil en face de celui-ci. Un homme grand et costaud se tenait face a elle, assis confortablement derrière le bureau. Lorsqu'il releva finalement la tête et que son regard croisa celui de la jeune fille, elle en frissonna.


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