Quelques jours après la rencontre avec les ministres, le président avait sanctionné la loi. La nouvelle se propageait telle une trainée de poudre dans la capitale. Les gens étaient très peu réceptifs et la peur s'installa dans la ville. Erwin était bien calé dans son fauteuil dans la maison familiale en train de siroter un verre de cognac, lorsque son père entra telle une tempête dans le hall. Il alla rejoindre sa femme qui se prélassait dans son boudoir lisant un roman à l'eau de rose. Le papier étant devenu extrêmement cher, c'était une marque de richesses d'avoir des livres chez soi et le ministre Scott était un très bon exemple. La bibliothèque du ministre était tapissée d'étagères débordant de livres aussi vieux que le monde. Il entra en grande pompe dans la petite pièce. Épuré et moderne, le boudoir avait des sofas et des fauteuils de cuir noir ainsi que quelques autres meubles de cette même teinte. Les murs avaient été peints de la même couleur que le ciel lors d'une journée de pluies et le plafond était un grand miroir reflétant le luxe de cette pièce. Les grandes fenêtres donnaient sur le centre-ville ainsi, la nuit, lorsque le soleil faisait place à la lune, la pièce était éclairée par les grands écrans du centre-ville.
Mrs Scott leva alors la tête et regarda son mari d'un œil de reproche. D'un geste lent, elle prit le bout de tissu lui servant de signet et le plaça dans le livre. Elle ferma alors le livre et le posa sur le table face a elle. Mr Scott attendait patiemment, il savait pertinemment qu'il n'avait aucun pouvoir dans cette pièce. Elle croisa lentement les pieds et pressa les genoux tous en s'avança doucement. Elle prit enfin la parole.
— Edward, je peux t'aider pour quelque chose?
Il inspira profondément et lissa son costume bleu foncé
— Le président a sanctionné la nouvelle loi 205b il y a quelques jours et les premiers délinquants arriveront demain au capitole. Le président m'a demandé si nous avions besoin de nouvelles servantes et m'a proposé de nous attribuer un jeune afin que nous les remettions sur le bon chemin. Je voulais seulement t'informer de cette venue inattendue.
Elle hocha la tête et retourna immédiatement à son roman. Edward Scott tourna les talons et sortit en refermant doucement la porte du boudoir. Il était déçu de la non-réaction de sa femme. Il se demandait ce qu'il ferait d'une autre servante, qui plus était une délinquante. Il monta immédiatement dans son bureau. Son bureau était au 3e étage de cette maison luxueuse. Il s'affala sur une chaise de cuir et balaya d'un mouvement de cils les messages qui s'empilaient devant son vison.
Erwin faisait défiler les nouvelles sur l'écran aussi grand que son mur. Il lisait, recueillait et analysait tout ce qu'il pouvait trouver sur les gens de York afin de monter un dossier percuteur à montrer à la population et le faire réagir, mais la tâche n'était pas facile. La peur envers ses gens instorer par le gouvernement empêchait tout progrès et aide. Il tomba alors sur une annonce officielle. L'article était parcouru d'image de la ville de york et de pauvres gens entasser dans des rues. Une répétition officielle des rumeurs que les à scandales avaient déjà annoncées. La loi 205b allait être mise en vigueur. Depuis quelques jours, les gens affolés, anticipaient la venue des pauvres prisonniers. Il sauvegarda l'article et continua ses recherches. Il avait très peu de renseignements fiables. Toutes les informations avaient été données du gouvernement qui dénigrait et entachait la réputation des Yorkais. Il essayait aussi de dissimuler les atrocités qui leur faisaient subir.
* * *
C'était le jour de leur arriver. Erwin se rendit alors au capitole. Son père était déjà dans son bureau, étant déjà dans d'autres dossiers. Il se rendit alors dans la salle d'audience et parlait discrètement avec les autres fils de ministres. Il apprit que plusieurs délinquants étaient arrivés il y a quelques jours et avait seulement été enfermé tel des prisonniers. Le président arriva alors avec une horde de gardes l'encerclant. Les ministres le suivaient de près et se mirent un au côté de l'autre. Leurs fils se mirent alors derrière eux. Plusieurs désireraient être ailleurs, cela se voyait sur leur visage.
Plusieurs arrivèrent doucement. Tous habiller d'une tunique blanche pure, les garçons et les filles qui avaient les cheveux assez longs avaient les cheveux attachés en un chignon parfait. Il était tout aligné dans une ligne parfaite et leurs yeux exprimaient la peur et la crainte. La tête basse et le dos courbé, ils étaient totalement soumis. Ils étaient maintenant les neuf tous parfaitement aligner. Il en manquait deux.
Les minutes passaient à une lenteur infinie. La porte s'ouvrit finalement, faisant apparaitre une jeune femme. Son regard balaya la salle et s'arrêta sur le président. Il la fixa intensément et lui fit un signe d'avancer. Elle s'avança tel un fauve apeuré. Elle voulait paraitre en confiance, mais au fond d'elle, elle tremblait d'inquiétude. Un garde brisa alors la ligne parfaite qu'il formait, lui et les autres gardes, et vint l'escorter jusqu'au bout de la rangée. Ses yeux bleus balayaient sans cesse les alentours. Comme si quelque chose la guettait. Les minutes s'écoulaient comme les grains de sable d'un sablier et l'atmosphère devenait de plus en plus lourde. Un dernier jeune homme fit son entrée et le président fit alors son court discourt et s'en alla avec ses gardes. Les ministres le suivirent de près eu même suivie par leur fils.
La porte se referma alors sur eux laissant les pauvres prisonniers aux mains de Rachel, qui était cachée dans l'ombre depuis le début. Cette femme, avait été gardienne de prison et avait été demander pour être le mentor, ou plutôt le bourreau des nouveaux arrivants. Erwin était troublé de voir ses pauvres gens. Aucun vieillard ou jeune enfant. Seulement de jeunes adultes en forme. Il avait été sélectionné et les autres condamnés, battus jusqu'à la mort. Ses rechercher défilaient en bas de son affichage rétinien, ne l'aidant en rien avec toutes les questions qui encombraient son esprit. Il les fit cesser d'un battement de paupières et se rendis dans son bureau, qui était adjacent a celui de son père.

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Entre deux mondes
Science FictionElle est seule, dans se monde injuste et cruel. Savoir trouver la vérité dans un tissu de mensonge sera la clé. À qui peut-elle vraiment donner sa confiance? Il est seul dans se monde de beauté futile et d'excès. Être témoin, sans pouvoir jouer. À q...