Chapitre 13

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PDV Louis :

Je suis installé sur un fauteuil de la salle d'attente du service où Harry a été admis.
J'ai envie de peter un plomb, ils ne me laissent pas le voir parce que je ne fais pas partie de la famille. Ils ne me disent rien non plus sur son état, pour les mêmes raisons et ça me rends dingue !

Non mais sérieusement, ils se rendent compte de ce qu'ils font endurer aux gens avec leurs conneries ?! Ça fait deux heures que j'attends comme un con dans ce couloir glauque, pour avoir des nouvelles de mon meilleur ami et on ne me dit rien !  En...

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Non mais sérieusement, ils se rendent compte de ce qu'ils font endurer aux gens avec leurs conneries ?! Ça fait deux heures que j'attends comme un con dans ce couloir glauque, pour avoir des nouvelles de mon meilleur ami et on ne me dit rien ! En plus, la mère et la sœur d'harry ne peuvent pas venir car les conditions météos ne le permettent pas. Donc je suis là, seul à attendre, et Harry et seul dans sa chambre, sans personne pour le soutenir, c'est vraiment n'importe quoi ! Je crois que si j'avais sous la main, celui qui a décidé que seul la famille peut voir un patient souffrant, je l'enfermerai dans une pièce et je jetterai la clé. Comme ça, il verrait ce que ça fait d'être seul, sans personne pour nous soutenir !

Je suis installé sur cette chaise dure, la tête dans les mains. Ma jambe ne fait que trembler tellement je suis sur les nerfs. Comme si je m'inquiétais pas suffisamment pour Harry, il faut qu'ils rajoutent ça...

Je relève ma tête alors que j'entends des bruits de chaussure. Une femme brune, mince avec des lunettes, je crois que c'est l'infirmière qui s'occupe d'Harry.

Je me lève et me dirige vers elle.

- Excusez moi, est ce que je pourrais savoir comment il va ?

Elle me regarde et je vois très bien qu'elle est navrée, elle était pas très loin lorsque le médecin m'a envoyé balader avant.

- Je suis désolée, je ne peux rien vous dire.

- S'il vous plait, je m'inquiète vraiment pour lui. Si je pouvais au moins le voir un peu, qu'il sache que je suis là pour lui, qu'il n'est pas seul.

Alors que je vois qu'elle va de nouveau refuser, une idée me passe par la tête. Si ça peut me permettre de le voir, alors je suis prêt à tout. Je la regarde dans les yeux puis baisse un peu le regard.

- Vous savez

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- Vous savez... je n'ai pas voulu le dire à votre collègue avant... parce que je ne sais pas trop comment il l'aurait prit, mais c'est mon petit ami.

- Ah bon ?

- Oui, vous comprenez pourquoi j'ai besoin de le voir, et de savoir comment il va ?

Je joue avec les manches de mon pull, comme si c'était quelque chose qui me gênait d'en parler. Je la vois hésiter puis elle prend la parole.

- Je comprend, venez, je vais vous emmenez le voir, mon collègue est partie alors il n'y aura pas de problème.

- Merci beaucoup.

Intérieurement, je saute de joie, tellement je suis content de pouvoir aller le voir. Je la suis dans les couloirs, puis elle ouvre une porte. Harry est allongé dans un lit, les yeux fermés, pleins de machines fonctionnent autour de lui.

- Qu'est ce qu'il lui est arrivé?

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- Qu'est ce qu'il lui est arrivé?

- Et bien, il a fait une infection et elle c'est aggravée, d'où le fait qu'il ai finit dans cet état.

- Mais l'infection vient d'où ? Il était mal malade.

- On a découvert des entailles sur ses cuisses, et vue leurs aspects, elles se sont infectées, d'où l'infection..

- D'accord, merci...

- De rien, je vous laisse avec lui.

Elle me fait un petit sourire avant de sortir de la chambre en me laissant avec le boucler. Je me tourne vers lui et m'approche puis prends sa main doucement dans la mienne.

- Hazz

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- Hazz.... qu'est ce que tu as fais... tu m'avais promis que tu ne ferais plus mal...

Une larme coule sur ma joue alors que je dépose un bisou sur son front. J'aime pas savoir qu'il est mal, j'aime le voir heureux et en bonne santé, malgré sa maladie. La, le voir si pâle, endormi et entouré de tellement de machines, ça me fait mal. Je me sens coupable, parce que je n'ai pas su le protéger comme j'aurai du faire.

- Lou.....

À l'entente de son murmure, je relève ma tête vers son visage et le vois légèrement ouvrir les yeux.

- Hey... T'inquiètes pas, je suis là.

- Dodo... avec... moi...

Sa voix est un peu chevrotante, alors j'ai un peu de mal à le comprendre sur le coup, mais après réflexion, ça vient.

- D'accord, si tu veux.

Il se pousse un peu et je m'installe à côté de lui. Une fois que je suis installé, il vient se blottir contre moi. Je passe mes bras autour de lui et dépose un bisou sur ses cheveux.

- Je suis là, je ne m'en vais pas.

- Merci...

Je le sert un peu et il finit par s'endormir contre mon torse. Je caresse doucement ses boucles et finis par m'endormir avec le visage contre ses cheveux et son parfum.

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