Chapitre 90

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PDV Harry :

Il est actuellement huit heure du matin et je n'ai toujours pas eu de nouvelles, ça commence a vraiment m'inquiéter. J'ai les nerfs à vifs et je ne suis pas sûre de tenir encore longtemps comme ça, si on ne me dit rien.
J'ai presque pas dormi de la nuit puisque je crois m'être endormi peut être deux heures avant qu'Alya m'appelle et le jet lag de presque sept heures n'aide pas. Le moindre bruit m'agresse presque les oreilles tellement je suis crevé mais il faut que je sache. J'ai besoin d'avoir au moins une bonne nouvelle, surtout après ma dispute avec Louis. J'ai besoin d'au moins une chose de positive.

Mon regard se pose sur le mur en face de moi. J'observe une affiche parlant de la prévention contre le Sida mais plus je lis et plus j'ai l'impression que mes paupières sont de plus en plus lourdes.

- Monsieur Styles ?

Je m'effraie presque en entendant mon nom puis tourne ma tête vers l'origine de la voix. Un médecin grisonnant se trouve à quelques mètres de moi et m'observe.

- Oui ?

- Alya vient de sortir du bloc opératoire, elle est actuellement en salle de réveil. Elle a fait une grosse hémorragie et il a été difficile d'en trouver la source, d'où le fait qu'on ai prit tellement de temps. Mais ça devrait aller pour elle maintenant.

Alors que les mots sortent de sa bouche, j'ai comme un poids qui se retire de mes épaules même si ce n'est pas totalement.

- Et... et le bébé?

J'ai un peu peur de la réponse, d'où le doute dans ma voix.

- On l'a transférer en réanimation néonatale après la césarienne. Avec cette hémorragie, il a été en souffrance et on préfère le garder en surveillance rapprochée pendant quelques temps, pour être sûre qu'il n'y a pas eu de lésions suite à cette souffrance.

- D... d'accord...

Ma gorge c'est un peu serrée, parce que même si il n'est pas mort, il peut peut être avoir des problèmes.

- C'est un petit gars combatif, ne perdez pas espoir monsieur Styles.

Un petit gars ? Je ne connaissais même pas le sexe du bébé mais maintenant que je sais que c'est un garçon, je suis content. Pas que je ne l'aurais pas été si ça avait été une fille, mais j'ai toujours voulu un garçon. J'hoche la tête puis reprend la parole.

- Je pourrais les voir quand ?

- Et bien votre copine d'ici deux-trois heures, le temps qu'elle aille en chambre après son réveil et la surveillance post interventionnelle. Quand à votre fils, d'ici le début d'après midi, le temps qu'on fasse tous les tests.

- Oh euh... ce n'est pas ma copine..

- Désolé... je pensais comme... peu importe, je m'excuse..

- Ce n'est pas grave. Merci beaucoup pour ce que vous avez fait.

- C'est normal. Vous devriez rentrer vous reposez un peu le temps qu'elle soit dans sa chambre. Vous avez l'air fatigué.

- Je vais faire ça je crois... je ne rêvais que de mon lit depuis tout à l'heure.

Il me fait un sourire que je lui rends avant de bailler sans le vouloir.

- Oups désolé.

- Ce n'est rien, rentré dormir.

J'hoche la tête puis récupère ma veste avant de retourner à ma voiture. Je suis tellement crevé que je n'ai pas la force de rouler jusqu'à chez moi. Je m'installe donc sur la banquette arrière et m'allonge comme je peux avant de fermer les yeux. Je ne tarde pas avant de tomber dans les bras de morphée, la tête sur ma veste improvisée comme coussin.

 Je ne tarde pas avant de tomber dans les bras de morphée, la tête sur ma veste improvisée comme coussin

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