Chapitre 85

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PDV Louis :

A mon réveil, je suis seul dans le lit et la place à côté de moi est froide, cela veut dire qu'Harry ne vient pas juste de se lever.  Je m'étale sur le lit et fait l'étoile de mer alors que les rayons du soleil caresse ma peau à travers les lattes du volet en bois. Mes yeux papillonnent pour s'habituer progressivement à la lumière du jour, il fait déjà un peu chaud dans la chambre, signe d'une journée qui s'annonce très chaude. Non pas dans le sens auquel vous penser bande de petit pervers. 

Enfin bref, après quelques petites minutes, je décide de me lever. Je m'étire afin de réveiller mes muscles légèrement endoloris par la journée d'hier puis me dirige vers la salle de bain. J'allume l'eau puis laisse tomber mon boxer à mes pieds avant d'aller sous le jet. L'eau me fait du bien, je ferme les yeux et profite de cette sensation de plénitude l'espace d'un instant. Je finis par me savonner les cheveux ainsi que le corps puis me rince.  Lorsque je suis sure de ne plus avoir de shampoing dans les cheveux, je sors puis enroule une serviette autour de mes hanches.   Je relève la tête puis aperçois mon reflet dans le miroir légèrement embué, ce qui me fait légèrement sourire. Mes cheveux partent dans tous les sens, c'est une vrai catastrophe, j'aurai pu mettre les doigts dans une prise et m'électrocuter que j'aurai parue mieux coiffer qu'à cet instant. 
Je passe ma main dedans et tente de les coiffer un minimum. Après ça, je me dirige vers la chambre et me serre dans les affaires d'Harry puisque je n'ai pas de vêtements ici. Je m'habille tranquillement mais mon regard se fixe sur quelqu'un dehors, assis sur le bord de la plage. Ce quelqu'un n'est autre que Harry, et il a vraiment l'air pensif. Comme si quelque chose le travaillait. Il faut vraiment que j'ai cette conversation avec lui, il n'est pas comme d'habitude et ça m'inquiète.

Je finis de m'habiller puis quitte la chambre pour me rendre dehors. Je ne croise personne en chemin, ce qui ne m'étonne pas vraiment. Je pense que les deux autres vont se réveiller avec une migraine d'enfer ce matin, alors on ne va pas beaucoup les voir. Je sors donc par la porte de derrière et après quelques mètres, mes pieds touchent le sable légèrement chaud. Je m'avance silencieusement vers mon bouclée puis m'installe derrière lui avant de passer une jambe de chaque côté de son corps. Suite à ça, je dépose délicatement mes mains sur ses hanches pour l'encercler puis pose ma tête contre son épaule.

- Hey, bouclette.

- Coucou...

Sa voix n'est pas pleine d'entrain comme d'habitude.

- Ça ne va pas Hazz ?

Je laisse mes doigts caresser doucement ses hanches par dessus son t-shirt. Il reste silencieux quelques secondes avant de finir par prendre la parole.

- Si... si... c'est rien t'inquiète pas.

- Harry, dis moi ce que tu as. Ma voix est douce parce que je n'ai pas envie de le brusquer, ça pourrait le braquer et il se refermerai totalement.

Je dépose doucement un baiser sur son épaule, au niveau de l'endroit où sa peau est découverte. Je reprend ensuite calmement.

- Tu sais que tu peux tous me dire, tous ce qui te tracasse.

- Je sais Lou... Le truc, c'est que je sais pas trop ce que j'ai, je suis un peu triste c'est tous.

- D'accord, n'hésite pas à m'en parler si il y a quelque chose. Ça peut arriver d'être un peu triste mais si tu sens que ça passe pas, viens me voir. Je me ferais un plaisir à te remonter le moral.  Je le chatouille un peu comme pour argumenter mes dires, ce qui le fait rigoler.

Je m'arrête ensuite et reprend mon sérieux.

- Je suis sérieux Hazz, viens me voir.

Je le serre dans mes bras alors qui dépose sa tête contre mon épaule. J'en profite pour lui faire un bisou sur la joue puis nous regardons tous les deux l'horizon.

- Merci Lou.

- Pas de quoi, je serais toujours là.

Je le vois esquisser un petit sourire en coin, alors qu'on se remet à regarder l'horizon. Tous devient ensuite silencieux entre nous, seul le bruit des vagues est présent. C'est un calme qui n'est pas pesant, il semble même plutôt relaxant. Comme si toutes les paroles que l'on pouvait dire n'était que des futilités. On est juste là, à profiter d'un moment ensemble dans le calme, et rien d'autre n'a d'importance.

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