Chapitre 91

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PDV Harry :

Je suis réveillé par des petits coups contre la vitre de la voiture. J'ouvre les yeux doucement, non sans difficultés et regarde vers l'origine du bruit un peu ébloui par la luminosité. Je fronce les sourcils et me redresse en me frottant les yeux, pas très sure d'être vraiment réveillé.
J'ouvre la fenêtre et la fraîcheur de l'extérieur me tape le visage, et je me dis que ça me réveillera peut être correctement. Cependant, je vois toujours la personne devant moi, ce qui veut dire que je ne suis pas entrain d'halluciner complètement. Je tousse un peu pour m'éclaircir la voix et prend la parole, pas très sure de mon coup.

- Louis ? Mais... mais qu'est ce que tu fais la ?

PDV Louis : Flashback:

J'arrive enfin à Londres après ce vol interminable. J'ai bien cru que j'allais commettre un meurtre. J'avais une petite fille qui était assise derrière moi et elle n'a pas arrêter de taper dans le siège et de crier pendant tous le vol. J'ai bien essayé de faire comprendre à ses parents que ça serait bien de la faire taire et arrêter mais ils n'en avaient rien à faire, encore une petit princesse qui fait tous ce qu'elle veut parce que ses parents ne lui disent rien. Enfin bref, après ce vol ou j'ai faillis devenir un tueur d'enfant, je me suis mis en route pour aller à l'appartement d'Harry. Heureusement que j'ai pu avoir un taxi tous de suite, sinon j'aurai pu finir en glaçon tellement il fait froid ici par rapport à la Jamaïque.

En parlant de Jamaïque, je pense que vous vous demandez ce que je fais ici, plutôt que d'être encore là bas ? Et bien, suite à notre dispute, l'histoire de Magnus et de Matt m'est revenu en mémoire et m'a fait réfléchir. Je me suis donc dis que je ne devais pas tout abandonner à cause de ma jalousie en partie. Parce que faut se l'avouer, si j'ai réagis de manière si excessive, c'est parce que j'étais jaloux, elle peut lui offrir quelque chose que je ne pourrais jamais lui offrir et ça m'énerve. C'est vrai qu'il a fait une connerie en la mettant enceinte, mais par la suite il ne pouvait pas vraiment faire autrement. Il a agit de manière mature puisqu'il a assumé les conséquences de son erreur. Je n'aurai pas du lui reprocher de vouloir être présent pour son bébé. Seulement, j'ai un peu l'impression d'être rejeté de l'histoire. Je ne m'y retrouve pas vraiment puisqu'il est le père, Alya la mère de ce bébé et moi rien du tout. J'ai peur qu'il prenne goût au fait d'être parent et qu'il décide de se mettre avec elle pour devenir une vrai famille. Ça me fait réellement peur, mais je n'ose pas lui en parler, de peur de faire germer cette idée dans son esprit. Du coup, je prends sur moi et je deviens jaloux, alors que je déteste être comme ça.

J'ai donc décider de rentrer à Londres pour me faire pardonner, en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop a cause de mon caractère de merde.

Lorsque j'arrive devant sa porte, je toque, mais personne de réponds. J'attends quelques secondes mais n'entends aucun bruit venant de l'intérieur, signe qu'il n'est vraiment pas là et non pas entrain de m'éviter. Je soupire puis retourne à la voiture mais la voisine d'Harry sort justement de chez elle. Elle me fait un grand sourire en me voyant et s'approche de moi. C'est une charmante dame, d'une soixantaine d'années qui adore bavarder et rigoler avec Harry et moi quand on est dehors. Je me souviens qu'on a passé de très bon moment ensemble, alors qu'elle nous racontait des anecdotes sur sa jeunesse. Une fois à mon niveau, elle prend la parole de façon très joviale.

- Bonjour Louis ! Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vue.

- Et oui, Madame Pierce, j'étais en voyage, je viens seulement de rentrer.

- Ah bon ? Et tu étais partie ou ?

- En Jamaïque.

- Oh, ça doit être très beau là bas.

- Ça l'est, effectivement. Dites Madame Pierce, est ce que vous auriez vue Harry par hasard? J'ai sonné chez lui, mais il n'ouvre pas.

- Dis donc Louis,  oublie le Madame Pierce ! Je t'ai déjà dis de m'appeler Madeleine!

- Oups, oui pardon..

- Et par rapport à Harry, je ne sais pas où il est, mais je l'ai vue partir à toute vitesse, un peu paniqué au téléphone cette nuit alors que je me suis lever pour boire un verre d'eau.

- Oh d'accord merci.

Si il est parti si précipitamment, c'est qu'il y a du avoir une urgence. C'est peut être Alya qui a accouché ?  Je ferais peut être bien d'aller à l'hôpital pour voir si il n'y est pas. Le seul problème, c'est qu'il n'y a pas qu'un seul hôpital à Londres et ne sais pas auquel il pourrait être. Je peux déjà éliminer ceux qui sont le plus vers l'extérieur de la ville mais il m'en restera quand même quelques uns.

- Louis est ce que ça va ?

Je suis interrompu dans mon fil de penser par Madeleine.  Je me reconcentre donc sur elle, alors qu'elle me regarde inquiète.

- Oui pardon, j'étais dans mes pensées. Je vais devoir y aller, il faut que je trouve Harry.

- Oh d'accord ! Bonne chance

- Merci Madeleine, passez une bonne journée !

Elle me fait un sourire que je le lui rends avant de retourner dans le taxi et de demander au chauffeur d'aller à l'hôpital le plus proche de l'adresse d'Alya.

Au final, ce n'est qu'après deux hôpitaux que je trouve le bon.  J'ai tous de suite repéré la voiture d'Harry garé sur le parking. Cependant, alors que je cherche Harry à l'intérieur, je tombe sur un médecin qui me dit qu'il est rentré se reposer. À l'entente de ces mots, je me vois déjà devoir aller chez Alya puisqu'il n'est pas chez lui et ça donne directement des frissons. Je sors de l'hôpital un peu dépité après avoir remercié le médecin pour l'information.

Je me dirige vers la voiture d'Harry pour vérifier qu'il n'y soit pas, même si je pense qu'il a du partir à pieds

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Je me dirige vers la voiture d'Harry pour vérifier qu'il n'y soit pas, même si je pense qu'il a du partir à pieds. Cependant, lorsque j'arrive au niveau de celle-ci, mes yeux se posent sur une masse brune endormi sur les fauteuils arrières. Un soupire de soulagement m'échappe alors que je l'observe quelques secondes. Il est en position fœtale, les sourcils légèrement froncés, signe qu'il est inquiet ou contrarié, mais je pencherais plutôt pour la première option. Après un petit moment de contemplation, je me décide à toquer contre la fenêtre. Il met un peu de temps avant de se réveiller puis m'observe comme si j'étais un alien. Il finit par ouvrir la fenêtre et prend la parole d'une voix au peu roque.

-  Louis ? Mais... mais qu'est ce que tu fais la ?

The Bipolar Attract Où les histoires vivent. Découvrez maintenant