Chaoitre 24

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PDV Louis :

Le réveil sonne, mais je n'ai pas envie de me réveiller et de me lever ce matin. Je n'ai pas envie pour la simple et bonne raison, que je ne veux pas revenir à la réalité. Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux et de revenir dans ce monde où tout est compliqué. Dans ce monde où on galère tellement pour être heureux... Là, dans cette chambre, sous cette couette et dans les bras de Harry, je suis heureux et je me sens en sécurité. J'ai l'impression d'être dans un cocon et je ne veux pas qu'il éclore. Car contrairement à lorsqu'un papillon née, là, le réveil ne va pas être magnifique.

J'ai peur qu'au contraire, ça redevienne un cauchemar comme hier soir. Ce cauchemar où je n'étais plus mettre de moi même et où j'avais l'impression de perdre le contrôle total de ma vie.

Je sens Harry bouger et grogner a cause du réveil qui continu de sonner. Il marmonne un quelque chose comme éteint ça mais je ne suis pas sure. Alors que les yeux sont toujours clos, je tends un bras pour éteindre la sonnerie, mais tout ce que j'arrive à faire, c'est de faire tomber les affaires que j'avais sur la table de nuit. Pendant ce temps, le réveil continu de sonner, comme pour me narguer, j'en suis sure. Alors que je crois qu'elle a enfin terminé, elle se remet en route.

Je lache un grognement puis me retourne pour taper dessus et enfin faire taire ce son insupportable.

- Tais toi machine de l'enfer !

Je remets ensuite ma tête dans l'oreiller alors que j'entends le bouclé à côté de moi ricaner

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Je remets ensuite ma tête dans l'oreiller alors que j'entends le bouclé à côté de moi ricaner.  Je tourne mon visage vers lui et le voit avec un petit sourire sur le visage.

- Je peux savoir pourquoi tu te marres, Styles ?

- Machine de l'enfer ?

Il tourne sa tête vers moi avec un regard plutôt rieur, pétillant

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Il tourne sa tête vers moi avec un regard plutôt rieur, pétillant. Ce regard fait encore plus ressortir ses yeux que la normale et je suis sure que si une fille se trouvait en face de lui, la, maintenant, elle craquerait complètement.  Je fais un sourire avant de lui répondre provoquant :

- Ouai et alors ça te dérange ?

- Non du tout, je trouve ça original. Je n'avais pas encore entendu ce nom la donner à un réveil. Mais c'est vrai, tu n'as pas tort, c'est souvent pour de mauvaise chose que ce truc sonne.

Je ne dis rien et le regarde toujours en souriant, il finit tourner son regard interrogateur vers moi.

- Qu'est ce qu'il y a ? J'ai quelque chose sur le visage ? Ou j'ai une tête si horrible au réveil ?

Il est loin d'avoir une tête horrible contrairement à la mienne au réveil. Il a beau avoir encore les yeux rouges de hier, ça n'en enlève pas moins à son charme. Je secoue la tête puis reprend doucement.

- Non, c'est pas ça. C'est juste que je me demandais comment on en était arrivé là.

- Bas c'est simple, je suis venu te rejoindre hier soir et tu m'as demandé de rester, alors on a dormi ensemble.

Sa bêtise me fait sourire, il peut parfois se montrer si naïve et innocent, C'est dans ses moments là, que je me rappel qu'il est plus jeune que moi.

- Ce n'es pas de ça dont je parlais Hazz. Comment on arrive à être là, à se sourire et à blaguer comme si de rien n'était, alors qu'on c'est disputé hier soir ?

Il hausse les épaules avant de parler en regardant le plafond.

- On a peut être trop peur de se perdre l'un et l'autre. Du coup, on a une meilleure capacité à oublier ou tout simplement a accepter les conneries de l'autre.

- Tu as peut être raison.... Sache juste que je suis désolé de la manière dont je me suis comporté avec toi.

- Je le sais Boo.. Je suis aussi désolé parce que j'ai ma part de responsabilités dans tous ça.

Un silence s'installe alors que nos yeux sont braqués vers le plafond. Je reprend un peu plus gêné.

- On a tous les deux,  pas bien géré la situation.

- Je sais, mais tu sais qu'on devra bien parler de se qu'il c'est passé à un moment où à un autre ?

J'hoche la tête positivement puis me met à jouer avec le bas de mon t-shirt.

- Je sais, mais pas maintenant... J'ai envie de pouvoir profiter encore de se moment de calme, de cette bulle.

- D'accord, je comprends. 

Je le regarde pour voir sa réaction mais tout ce que je peux apercevoir, c'est un petit sourire en coin, alors qu'il ouvre ses bras pour que je vienne m'y blottir. Ce que je fais presque aussitôt en mettant ma tête contre son épaule. Il referme ses bras puis me serre doucement. Nous gardons cette position et c'est la que je me sens en sécurité. Que je peux lâcher prise.

The Bipolar Attract Où les histoires vivent. Découvrez maintenant