Assise sur cette roche, je vois ma vie défiler, je me remémore mon vécu douloureux. Mon cœur saigne, mes yeux deviennent flou et sans le vouloir mes larmes tombent et ne s'arrêtent plus.
Je fixe la mer intensément.J'observe les vagues chanter la mélodie de mon chagrin.
Je vois sur la plage toute sorte de personne, ils ont l'air heureux, ils rigolent, discutent. Je vois des enfants jouer avec le sable, insouciants. Je les envient.
Ma vie n'a été que désastre, j'ai perdu goût à la vie. J'ai qu'une seule envie: quitter ce monde. Mais je ne peux pas, je ne dois pas. Je ne sais pas où aller je n'ai plus de toit, ma famille m'a reniée, mon mari m'a répudiée et chassée.
Les cris de mon bébé m'extirpent de mes pensées, je la regarde et je me dis qu'elle n'a rien demander. Je dois la protéger. Pour elle je vais m'accrocher car elle représente une lueur d'espoir pour moi. Elle m'empêche de m'écrouler sous mes peines.
En relevant ma tête je remarque une femme voilée venir vers moi, depuis tout à l'heure elle me regardais. J'essuie mes larmes.
Elle : salam aleykoum
Moi: aleykoum salam
Elle: ça va? Je vous ai vu pleuré tout a l'heure j'espère que tout va bien
Moi: oui ça va
Elle: il se fait tard, et c'est dangereux de rester ici avec votre bébé
Je n'ai même pas vu le temps passer.
Moi: euh...oui j'allais rentrer, dis-je en me levant
Elle: vous rentrez où?
Où? Je ne sais pas. Je n'ai nul part où passer la nuit.Moi: euh...à..
Elle : oui?
Moi: je...je suis un sans abris
Elle: ah...je vous propose de venir passer la nuit chez moi
Moi: non...merci
Elle: ah non j'insiste, je ne peux vraiment pas vous laisser ici avec votre enfant .
Peut être que je devrai accepter aussi, j'ai peur de passer la nuit ici avec ma fille. Bon j'y vais.
Moi: bon d'accord
Elle me sourit puis me demanda de la suivre. Nous montâmes dans la voiture. C'était le silence radio. Elle me jetait des regards de temps à autre et dire que je ne connais même pas son nom. J'espère juste que j'ai pas commis une erreur en la suivant mais bon niakk pékhé rék (pas le choix).
Bébé asta dormait déja, je sens mon ventre crier famine. Je suis épuisée, mes paupières deviennent lourdes. Je lutte contre le sommeil.
[.......]
Je sens qu'on me tapote l'épaule, j'ouvre les yeux difficilement.
La dame: réveillez vous on est arrivé.
Moi : ah oui, je me suis assoupie sans m'en rendre compte
Elle: vous devez être fatiguée suivez moi
J'abdique et la suis. Nous entrons dans un grand immeuble, puis dans l'ascenseur qui amène au 3éme étage. Elle ouvre l'appartement et nous y pénétrons.
Je devine qu'elle doit avoir une vie aisée l'appartement est très spacieux et a une décoration chic.
Elle m'installe dans le salon avant de prendre le couloir pour aller je ne sais où puis revient quelques minutes. Elle avait enlever son voile, sa chevelure est longue. Elle est vraiment belle.
Elle: (en me tendant une robe) mets ça tu dois avoir chaud... on peut se tutoyer j'espère
Moi : bien sûr
Elle me guide vers la chambre qui est très belle en passant, j'en profite pour changer la couche de bb asta, je lui donne le sein et la dorlote lorsqu'elle s'est endormie je la couche sur le lit.
Plus tard la dame est venue m'appeler pour dîner, heureusement. C'était pas trop tôt,j'ai plus que faim.
Nous sommes dans le salon, elle a commandé deux pizzas. Nous mangeons en silence quand elle entame une discussion.Elle: j'espère que t'aime les pizzas
Moi: oui bien sur
Elle: tant mieux
Puis elle reprend
Elle: pardon! Je me suis même pas présentée bon moi c'est Abybatou kâ, 23 ans, en 5éme année de médecine. Célibataire, je crois que j'ai dis la totale hein maintenant à ton tour.
Moi: t'as un joli nom, alors moi je me nomme oulymata hafsa Ndao, 24ans, j'ai pas fait d'études supérieures car je me suis mariée juste après le bac. Bref c'est tout je pense.
Elle : t'es mariée?
Moi: divorcée
Elle: ah d'accord
[...]
On avait fini de manger, on était juste assise, aby se mis à zapper la télévision puis elle se retourne vers moi et me dit.
Elle: je ne comprend toujours pas pourquoi t'étais assise sur cette roche à pleurer. Explique moi stp
Moi : c'était rien.
Elle: on dit que la confidence noie la douleur, je ne te jugerai pas. Et tu sais les mots soigne les maux.
Moi: c'est une très longue histoire, tout a commencé quand j'ai eu mon bac, il y'a de cela 6ans.....
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Hello everybody, namone nalene dagnoo gueudjeu Guissé lool😂
Je viens de terminer avec la composition du second semestre et j'ai eu l'envie pressante d'écrire.
Je voulais attendre jusqu'après les examens mais bon nianal lène ma rék, j'ai vraiment besoin de vos prières.À bientôt
Zoubiiii😘💋Plume_panafricaine
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Douce Souffrance❤
RomanceComment une souffrance peut elle être douce? Paradoxale non? C'est l'histoire d'une vie, celle de Oulymata Hafsa Ndao.