Chapitre 5

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La nuit vient de passer depuis l'incident avec Marco. Je ne sais pas comment je dois réagir. En toute réalité, je l'avoue, j'ai peur de lui. 

Aujourd'hui, je pense que je vais faire comme si de rien n'était et je vais aller à l'école quand même parce que oui, je suis encore au secondaire mais point positif, c'est ma dernière année ! 

Je me suis donc lever à la vitesse de l'éclair pour aller me préparer sachant qu'il faut que j'aille dans la douche même si je suis en retard car j'ai passer 30 minutes a regarder les réseaux sociaux.  Bref, comme on dit, ça ne sert à rien de se dépêcher si on est en retard car on ne peux pas être plus en retard que ce qu'on est déjà... 

20 minutes plus tard, alors que je viens de revenir dans ma chambre presque prête, je me regarde dans le miroir pour voir de quoi j'ai l'air. 

C'est fou à quel point j'ai changer depuis un an. Avant, quand j'étais en couple avec l'autre, il me disait toujours que j'étais plus belle quand je mettais des choses plus courtes et serrer et lorsque je mettais quelque chose de "normal" il me disait que j'avais l'aire d'une grosse pas belle et qu'il avait honte de sortir avec moi. 

En voyant mon reflet dans le miroir, je comprend qu'en ce moment, je suis moi-même et non pas celle qu'on veut que je sois.

** 50 minutes plus tard **

J'ai l'impression que ce cours ne va jamais finir ! Déjà que je suis arrivée en retard de 30 minutes dans mon cours de math, ma prof ne me lâche pas d'une semelle. D'une minute à l'autre elle passe à " Stéphanie arrête de parler " à " Stéphanie vient faire le numéro au tableau " alors qu'habituellement aucun prof ne me pose de question. 

Alors que le cours vient, enfin, de se terminer, je marche en direction de la cafétéria pour aller rejoindre Charlie. Et oui, il est déjà l'heure du dîner. 

Ce midi, je me suis donc apporter une salade mexicaine car bien honnêtement. la nourriture de la cafétéria je n'en peux pu. C'est toujours de plus en plus dégueulasse.

L'heure de retourner en cours a maintenant sonné mais heureusement pour moi, ça va passer vite car je vais en éducation physique et je termine ma journée en art-plastique, deux cours que j'aime particulièrement car je peux être cent pour cent a fond dans ce que je fais sans problème.

La journée maintenant fini, j'appelle mon frère pour savoir s'il a bientôt fini l'école car non, mon frère et moi n'allons pas à la même école. Lui va au cégep alors que moi je suis en secondaire 5. Comme je m'y attendais, il ne fini pas ses cours avant 7 heure ce soir, ce qui veut dire d'ici 2 heures, donc je dois rentrer en marchant ou en bus de ville. Je pense que je vais prendre la 2 e  solution. Mes petites jambes vont m'en remercier. 

Après près de 30 minutes de bus je suis enfin chez-moi. Je rentre donc et pars dans le sous-sol, en direction de ma chambre, afin de poser mon sac et remonte en montant les marches 2 à la fois pour aller grignoter quelque chose dans la cuisine avant le retour de mon frère.

Alors que j'étais affalée sur le divan, j'ai entendu la voix de mon frère et une autre voix mais celle-ci ne me disait rien. Il a probablement encore rapporter un ami à la maison. Alors qu'il va en direction de la cuisine comme moi plus tôt, je l'entend dire qu'il va inviter une fille à la maison demain soir pendant que je vais être à ma pratique de soccer. 

Au fond de moi, je sais très bien ce qu'il veut dire mais s'il pense que je vais rentrer à pied a 22 heure du soir, il se trompe. 

* LE LENDEMAIN * 

Nous sommes maintenant le lendemain soir et ma pratique vient juste de se terminer. Je ne sais pas comment vous dire que je suis plus que morte. Notre entraîneur nous a bien fait comprendre qu'il fallait gagner les matchs à venir sinon on ne pourra pas participer aux tournois de cette été.

Alors que, le téléphone à l'oreille, j'appelle mon frère pour qu'il vienne me chercher, je vois une silhouette au loin qui me dit vaguement quelque chose. 

Oh non. Encore lui. 

Alors que Marco me fit le même sourire désagréable dont il à l'habitude, je me mis à marcher dans l'autre sens. 

Bien évidemment, mon cher frère ne répond pas. Je tente encore un fois de le joindre et cette fois -ci il me répond. Je ne lui dis pas que Marco était là pour ne pas le faire conduire comme un malade. Quelques minutes plus tard, après un échange d'obstinations, il me dit que " mon chauffeur " allait bientôt arrivé. 

Alors que j'allais brancher mes écouteurs à mon cellulaire pour faire comme si j'étais occupé et ainsi montrer à Marco que je ne voulais pas le voir, ce fut un échec lamentable. 

Très vite, je me suis retrouver les deux poignets emprisonnés par les grosses mains de Marco. 

Seigneur, mais qu'est-ce qu'il me veut lui encore ?

- Salut ma jolie, a-t'il dit. À ce que je vois, tu n'as toujours pas de chauffeur, que dirait tu que je te ramène chez toi ? On pourrait en profiter pour parler non ? 

- Non merci Marco, mon frère va bientôt arriver donc pas besoin de toi. Maintenant, j'aimerais beaucoup que tu me lâches les poignets et que tu me laisse tranquille. 

- Ce qu'elle ai mignonne la petite mais on dirait que tu n'a toujours pas compris que c'est moi qui choisi pour toi et si je te dis que je te ramène et bien je te ramène point. Maintenant monte dans cette foutu bagnole que l'on parte ! 

-Non. 

Il remit son petit sourire que je haïs tant sur son visage avant de me serrer très fort les poignets et de commencer à me traîner vers sa voiture. 

Au moment ou je l'espérait le plus, c'est a dire, au moment ou on arrivait à la voiture, je vis une autre voiture arrivée au loin. Pitié dite moi que c'est mon frère. Le véhicule se stationna à environ 3 places de celle de Marco et le conducteur sortie de l'auto et commença à marcher vers nous. 

Non, ce n'est pas mon frère mais plutôt son ami. Celui qu m'a pousser dans l'eau l'autre jour.

Rendu à notre hauteur, je vis qu'il regarda mes poignets avant de plisser les yeux, par pitié, sauve moi de lui. 

- Salut Stéphanie, ton frère m'envoie te chercher pour te ramener chez toi. Tu viens on y va ? 

- Non c'est gentil mec, est intervenu Marco, je vais la ramener c'est quand même gentil a toi. 

Aussitôt dit, Marco se mit à me serrer les poignets encore plus fort. L'ami de mon frère lui, Tyler, me regardait l'air de dire " c'est vraiment ce que tu veux ?" 

Je lui pointa alors mes bras et lui dit, en mimant, aide-moi. 

Il a sembler très vite comprendre et très vite, il a avancer vers moi, a dit " tu permets " en montrant à Marco mes poignets qu'il tenait toujours, afin qu'il me lâche et à passer sa main derrière mon dos pour m'inciter à avancer vers sa voiture. Dieu merci, Marco m'a laisser passer. 

Alors qu'on s'éloignait de Marco, je m'attendais déjà à de tonne de questions mais en réalité, Tyler n'a fait qu'allumer la radio avant de mettre de la musique et conduire en direction de chez-moi. 

Vivement que j'aille me coucher. 


Besoin de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant