• Revivre •HL [En Cours de Réécriture]

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Point de vue Lana

John : désolée ma grande, mais j'étais bénévole ici en attendant de trouver un emploi, tu dois me comprendre.

Il ne peut pas me partir, pas maintenant... C'est quand j'ai le plus besoin de lui qu'il s'en va. Je commence enfin à avancer, qu'il me lâche... C'est comme mon pilier, tout s'effondre à nouveau.

John : on va me remplacer, j'en suis sûr et tu verras ça ne sera pas long.

Je ne l'écoute pas...

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Cela fait maintenant 1 semaine que John a quitté l'association et m'a oublié par la même occasion...
1 semaine aussi que je ne fais plus rien, les infirmières ne me supportent plus. Chaque jour, une nouvelle infirmière vient faire mes soins, car les précédentes ne veulent plus me voir. Elles disent que je suis odieuse et capricieuse. Bon pour une femme de 21 ans, je l'accorde que c'est enfantin, mais je suis un être humain avant tout et on m'a brisé...

Cela fait également 1 semaine que je ne veux plus faire ma rééducation... Je repousse toute personne qui ose entrer dans ma chambre. Au début, je lançais des objets sur la personne qui avait le courage de rentrer dans la pièce. Mais j'ai vite été en manque de munition... Alors j'ai opté pour une autre technique, les cries.

Mais bon, je ne vais pas pouvoir continuer éternellement... Je dois avancer et rentrer chez moi. Mais j'en suis encore loin... Les seules personnes qui font un sorte que je tienne le cap sont mes parents et mon petit frère. Sans eux, j'aurai tout arrêté depuis un long moment. Certaines fois, j'ai songé à mettre fin à tous ça... Je me suis vite ravisée car la maladie a été comme un mort pour moi et le fait d'avoir survécu à tout ça est comme une seconde chance et je ne pouvais pas la laisser passer. Je devais la saisir.

Plusieurs infirmières sont passées régulièrement et à tour de rôle pour me convaincre de me laisser faire et de venir avec elle pour commencer les entrainements avec elles. Mais j'ai refusé, il est hors de question que je travaille avec des personnes différentes tous les jours. Je ne suis pas un jouet avec lequel on joue et quand on en veut plus on le lâche comme une vulgaire chaussette pour passer à un autre. Il me faut quelqu'un de fixe et de stable, en qui je peux faire confiance, sur qui je peux me reposer.

Solène, la gérante de l'association et de l'hôpital, est passée dans la journée pour m'expliquer que c'était assez compliquée en ce moment, que je devais coopérer avec les infirmières pour mon bien et pour progresser. Elle m'a aussi expliqué qu'elle avait contacté d'ancien bénévole pour qu'il vienne m'aider mais tous les retours ont été négatifs. Je comprends, c'est dure de faire bénévole surtout dans ce cas là, il faut être souvent présent, du moins le plus possible. Mais tout nous prend du temps, que ce soit la famille, nos enfants, notre compagne ou compagnon, le travail ou même nos passe-temps. Mais on a besoin de ce temps, de cette aide, j'ai besoin qu'on m'aide a remonté cette pente qui est si dure à monter. J'ai besoin qu'on me soutienne, qu'on me dise que je suis forte, que j'y suis presque, que je vais m'en sortir. Au lieu de ça, je suis seule dans cette chambre blanche à attendre qu'on veuille m'accorder un peu de leur précieux temps, à me demander pourquoi je suis encore là. A me demander pourquoi c'est tombé sur moi. 

Je sais que je ne suis pas là seule dans ce cas là mais je suis jeune et je veux pouvoir profiter de la vie comme avant...

Solène: Je te promets de trouver une solution, je veux te voir partir sur tes deux jambes. Te voir sourire et te dire que c'est fini, que tu vas pouvoir rentrer et reprendre ta vie.

Lana: Alors aide moi en me faisant ma rééducation. 

Solène a d'abord été surprise par ma demande, elle a ensuite pesé le pour et le contre pour enfin accepter.

Solène: Je veux bien essayer Lana, mais il faut que tu saches que je bosses ici et que je ne serai pas toujours là. Mais pour le moment je peux essayer, jusqu'à ce que je trouve un ou une remplaçante. On va y arriver Lana, c'est promis.

Je souris avant de la remercier. Je suis contente qu'elle veuille bien essayer. Je lui fais confiance depuis que j'ai passé les portes de cet hôpital, je sais qu'elle va faire de son mieux.  Je veux juste que ça marche.

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Je suis fière de vous ecrire ce chapitre. C'est une sorte de cadeau de noël!

J'espère qu'il va vous plaire vous donnez des idées!

Passez de très belles fêtes de fin d'années. ❤

A.S