Aeternum

PROLOGUE

Deux jeunes personnes, un amour naissant. Une histoire digne des plus beaux films romantiques. Beaucoup de passion, de disputes et de réconciliations tendres. Elle était folle de lui. Lui aimait les fortes sensations : Moto, Bateau, Hélico, Escalades, Accrobranche... Très vif et sportif, elle le suivait partout, elle faisait ce qu'il faisait. Elle n'avait peur de rien car il était à ses côtés.

Ils s'étaient promis la lune, ils s'étaient promis l'éternité. 5 ans de vie commune, 5 ans d'amour pur.

Ils étaient comme des enfants, ils voyageaient ensemble, main dans la main, jamais l'un sans l'autre.

Ils s'étaient trouvés.

Et puis, tout bascule lorsque lors d'une balade en moto avec un virage pris un peu trop vite et une voiture en face, ils ne peuvent pas s'arrêter, le freinage n'est pas assez fort pour éviter la catastrophe.

Elle tombe, il tombe, le pare-brise est en mille morceaux. Le chauffeur est touché mais s'en sort avec des égratignures.

Mais eux, c'est une toute autre histoire. Toute leur vie est finie. Ils ne vivront plus de la même façon, et surtout, l'un sans l'autre.

L'un est tombé et s'est cassé un bras. Mais l'autre...

Les deux furent amenés à l'hôpital le plus proche. La fille avait besoin du maximum de soins pour limiter les dégâts. Elle n'était plus consciente.

Quant à lui, il était conscient, mais surtout très inquiet pour sa belle. Les larmes coulèrent le long de ses joues pendant de longues, longues minutes. Plus le temps passait, plus la fatigue montait et bientôt, il avait trop pleuré pour verser d'autres larmes.

Les minutes et les heures passaient, lui s'en était sorti avec un plâtre. Mais il n'avait pas de nouvelles d'elle. Qu'allait-il faire sans elle, sans la femme de sa vie ? Et si le pire arrivait, comment allait-il survivre sans elle ?

C'est simple, il n'aurait pas pu.

« Si le pire arrive, crois-moi ma belle Alice, je te rejoindrai, dès ce soir. »

Après des heures qui paraissaient des années, le médecin vint à lui, le visage neutre. On ne pouvait pas savoir si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle.

« Monsieur, suivez-moi s'il vous plaît. » lui dit le médecin.

Alors, il le suivi, dans son bureau, et non dans la chambre de sa belle.

Le docteur s'assit et invita le jeune homme à faire de même. Son visage était plus chaleureux que quelques minutes auparavant. C'était son travail de se montrer rassurant, même dans les pires moments.

Le jeune homme en avait marre d'attendre, il voulait savoir ce qu'il était advenu de sa belle. Il souhaitait au plus profond de lui pouvoir la retrouver et la prendre dans ses bras pour ne plus jamais la lâcher et lui dire combien il l'aimait et l'aimerait, à quel point il était désolé et comment il la chérirait chaque jour jusqu'à ce que la mort les sépare. Et même après.

Car elle était tout pour lui, elle lui avait tellement apporté en ces cinq années. Il aurait aimé la connaître avant pour vivre encore plus longtemps auprès d'elle. Jamais il n'avait aimé et été aimé de la sorte. Il n'a jamais regretté de la connaître, même si des disputes et des séparations se sont mises sur leur chemin, ils retournaient toujours l'un vers l'autre. Comme le nom de ces oiseaux, ils étaient inséparables.