QU'EST CE QUE J'AI FAIT AU BON DIEU

V

- Mon amour s'il te plaît pardonnes moi, je ne sais pas ce qui m'a pris. C'est le diable.

Je ne parlais pas, je pleurais, aucune femme je dis bien aucune ne mérite d'être sexuellement abusée. Malgré le fait que le responsable n'était personne d'autre que mon mari, je me sentais sale.

- Trésor s'il te plaît comprends moi, je suis dans la chasteté depuis que je t'ai connu car j'ai toujours respecté ta volonté. Allez jusqu'à penser à ton ex le jour de notre nuit de noce c'est un peu trop tu ne penses pas? En plus nous parlons d'une histoire que tu as vécu quand tu n'étais qu'une gamine.

- J'espère que tu t'es fait plaisir car tu devras me violer tout les jours de ma vie.

- Je ne veux pas que les choses se passent de cette façon, je veux te faire l'amour. S'il te plaît laisses moi te montrer à quel point je t'aime.

- Fiches moi le camp! D'ailleurs je veux divorcer.

- Hahaha tu blagues. Ne penses pas qu'être la fille d'un homme influent de ce pays fera de toi une détentrice de pouvoir ma chère. Je suis un avocat respectable et respectée, essayes de vouloir divorcer et je vais détruire ta vie.

Je ne le reconnaissais plus. L'homme qui était devant moi n'avait rien à voir avec le Frank joyeux, attentionné, sensible que je connaissais. L'homme qui se tenait de l'autre côté du lit était arrogant et orgueilleux. Le ton de sa voix montrait qu'il ne blaguait pas, si je divorçais, l'honneur de mes parents serait bafoué.

- Tu es un monstre, tu as su bien jouer ton jeu au point de me berner jusqu'au mariage.

- Jamais Gaël, moi je t'aime. C'est toi qui me manque de respect en pensant à un villageois qui est mort depuis des années.

- Je t'interdis de parler de la sorte.

- Hahaha que tu es naïve.

Je ne voulais plus parler, j'étais dégoûtée par son comportement. Je suis allée prendre mon bain avant de me coucher.

- C'est quoi ça ? Tu vas dormir avec ce pantalon jeans le jour de notre nuit de noce? Ne suis-je pas ton mari?

-Je dors avec le vêtement que je veux.

C'était la guerre dans mon foyer tout les jours. Frank m'avait juré de me faire voire de toutes les couleurs, on ne faisait jamais l'amour, il me violait quand il en avait envie. Pour moi, il n'était qu'un monstre, un gros pervers, j'avais une forte envie d'en parler à mon père mais j'avais peur. Si je me tournais vers ma mère, elle allait me dire que ma grande soeur ne divorcerait jamais. Je n'avais pas du tout envie d'écouter ses sermons. Cependant, la tension devenait de plus en plus forte à la maison, on en était même arrivé aux mains. Ce jour là Frank est rentré et il est allé prendre son bain, je l'ai ignoré  mais les choses ne se sont pas passées comme d'habitude. Généralement, il ne mangeait pas à la maison mais ce jour là il m'a menacé de me battre si je ne lui servais pas à manger.

- Enanga ma nourriture est où?

-j'ai fini un peu tard au bureau, je n'ai pas pu préparer aujourd'hui.

-Tu es malade, entres dans cette cuisine et tu me prépares à manger au lieu de visionner.

Je faisais mine de ne pas comprendre ce qu'il disait, je continuais à visionner lorsqu'il s'est jeté sur moi. Il m'a giflé et je l'ai rendu.

- Je te gifle tu rends? Tu es malade? Les filles betis ça ne vaut pas la peine!

- Tu gifles d'abord l'enfant de qui? Tsiups aujourd'hui là on va bagarrer.

- Ça alors! Tu veux faire le bras de fer avec moi c'est ça ?

Il voulait me donner une autre claque mais celle là, je la vis venir et je l'esquiva. Il s'efforçait à me donner des coups mais j'arrêtais ses mains, je les serrais fort.